« LA DANSE DU MAL » : pourquoi ce titre ?

Frère Nil, moine sincère et loyal envers lui-même, découvre un jour « qu’une force invisible, insaisissable, l’attaque quand il s’y attendait le moins. Si ingénieuse, si perspicace, si sournoise et efficace, qu’elle ne peut être que personnelle. Elle trouve en lui la faille, s’y introduit pour le détruire. C’est un ennemi qui ajuste ses coups, frappe quand il veut, où il veut, et fait mouche ».

Apparemment banal sans histoires, Nil porte un lourd passé qu’il tente désespérément d’oublier, de refouler. C’est par là que Le Mal va tenter de s’introduire en lui.

Dans le silence d’un cloître il combat d’abord secrètement, obscurément, totalement seul. Il combat, et il perd chaque bataille.

Tout s’accélère quand son ami Georges, un moine catholique syriaque, disparaît. Nil se voit entraîné dans une aventure à laquelle rien ne le préparait. Accompagné de Sarà, la sœur de Georges, il part en Syrie à sa recherche, et à la recherche d’un manuscrit du Coran qui pourrait bien changer le face du monde – mais il l’ignore.

D’autres que lui le savent : des djihadistes qui veulent à tout prix détruire ce manuscrit impie, et un prélat du Vatican qui veut s’en emparer pour faire imploser l’islam de l’intérieur. Nil découvre que « depuis l’origine, Le Mal dansait sur la scène du monde. Il avait su devenir la trame de la vie ordinaire. Il dansait dans l’univers, autour des soleils d’innombrables galaxies…Il organisait le désir, la violence et le chaos, leur donnait une cohérence dont il était seul à percevoir la beauté ».

Le Coran est-il au service du Mal ? L’idéal des musulmans les conduit-il au néant ? « Sur les décombres des idéaux dont se nourrissent les humains pour asseoir leur pouvoir, Le Mal dansait avec légèreté, avec grâce, avec bonheur. On ne lui connaissait ni visage, ni nom. » Est-ce le diable ?

Pour survivre, Nil doit parvenir à l’identifier. Pour ne pas être vaincu, il ne doit plus être seul. Il découvre qu’il a « un ami de longue date, un ami qui jamais ne l’a déçu, jamais ne l’a trahi. C’est grâce à lui qu’il a survécu aux attaques du Mal et au gouffre du néant. C’est avec lui qu’il vit désormais ».

Ce parcours initiatique, je l’ai raconte à travers l’action trépidante d’un thriller avec ses retournements, ses coups de théâtre. Nil va-t-il échapper aux griffes du Mal ? Pourra-t-il sauver Sarà, la belle Juive marquée par la Shoah ? Pourra-t-il enfin se réconcilier avec lui-même et pardonner aux meurtriers de l’âme et du corps ?

Vous le saurez en lisant La danse du Mal.

                                                                      M.B., 19 mars 2017
Les passages entre guillemets sont extraits de La danse du Mal.

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4 réflexions au sujet de « « LA DANSE DU MAL » : pourquoi ce titre ? »

  1. Françoise Roubaudi

    Je viens de le commander.
    Je suis impatiente de vous lire .
    Je vous ferais part de mes impressions de lecture.
    A priori, le sujet m’intéresse beaucoup.

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  2. Adèle

    Je ne résiste pas à la tentation de vous dire, avant même d’avoir fini votre livre, combien je le trouve passionnant ;difficile de s’arrêter dans la lecture …De plus, tellement instructif .J’en dirai plus dans quelques jours ! Je regrette qu’il n’y ait pas une carte géographique pour nous aider dans le voyage …Déjà merci et bravo (je dois avouer que je m’apprêtais à grogner parce qu’en principe j’apprécie moins le genre romanesque ) .

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Un roman peut (doit ?) avoir du contenu, et un thriller c’est d’abord de l’action.
      Heureux que vous soyez emmenée par le frère Nil : parlez-en autour de vous, le tintamarre actuel rend inaudibles les bons romans…
      M.B.

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