AU PRIX DE LA VÉRITÉ (I) : Trump et les siens.

 Nous vivons aujourd’hui dans le monde cauchemardesque imaginé au milieu du XXe siècle par George Orwell. Un monde globalisé, une planète sous étroite surveillance. Un monde de la désinformation, du mensonge généralisé. Ce n’est plus Mozart qu’on assassine, c’est la vérité.

Vérité des choses, vérité des mots

Il fut un temps où les humains exprimaient leur pensée par des images, les hiéroglyphes. Une image ne ment pas, elle représente la chose qu’elle désigne. On peut mal la comprendre, mal l’interpréter, mais il n’y a pas de distance entre l’image et la chose ou l’idée qu’elle veut signifier.

Puis on a inventé des lettres, combinées en mots et en phrases. Avec l’écriture, le langage s’est complexifié. On pouvait décrire une chose par des mots qui en désignaient une autre, on pouvait dire une réalité avec des mots qui en disaient une autre. Les mots ne s’identifiaient plus nécessairement avec la réalité. Il pouvait y avoir une   distance entre les mots et les choses : l’Homme venait d’inventer la possibilité du mensonge

La vérité selon Aristote et Thomas d’Aquin

Aristote (IVe siècle avant J.C.) avait bien compris que toute chose existante possède sa vérité. « La vérité, disait-il, est une qualité intrinsèque de l’être ». Par exemple, la vérité d’une pomme c’est d’être une pomme avec toutes ses caractéristiques, et rien d’autre. Au XIIIe siècle Thomas d’Aquin enrichit cette pensée. Puisque le Dieu créateur de toute chose est Un, la vérité des choses est univoque (elle n’est pas équivoque) : « la vérité est une, dit-il, parce que l’être est un ». Et déjà, il faisait une distinction entre le concept, qui désigne une réalité, et les mots qui la disent. Le concept ne ment pas, il n’y a pas de distance entre un concept et la chose qu’il désigne. En revanche les mots peuvent faire mentir la réalité, d’où l’importance de la logique dans la pensée de Thomas d’Aquin.

La vérité en mille morceaux

À partir du XVIIe siècle, des philosophes ont commencé à remettre en cause cette certitude que la vérité était une. La physique quantique a nuancé l’intuition de ces philosophes : il y a plusieurs approches de la vérité. Plusieurs façons d’observer le même phénomène, sans qu’il perde sa vérité. Un photon peut être soit une particule, soit une onde, chacune de ces vérités est vraie. Ce n’est que l’observateur qui les distingue. Et en définitive, une pomme reste une pomme et non pas une cerise.

Au XXe siècle la vérité a explosé en vol. Ce ne fut pas dans le bureau d’un philosophe, ce ne fut pas dans le laboratoire d’un physicien, ce fut dans la rue et par la prise de pouvoir des dictateurs. Déjà le divorce entre les mots et la réalité avait été entamé : avec les dictatures, il fut consommé. Désormais on dirait « paix » pour dire « guerre », on dirait « entente » pour dire « haine », « liberté » pour dire « esclavage » : Arbeit macht Frei (1).

La vérité n’étant plus une qualité intrinsèque de l’être, la vérité n’étant plus Une, les êtres comme les choses perdirent leur valeur unique. Les humains furent dévalorisés et l’on vit se multiplier des camps de concentration puis leur forme moderne, les camps de réfugiés. Dans les premiers on gazait, dans les seconds on affamait. L’esclavage réapparut, pour qui l’être humain n’est qu’un objet qu’on achète, qu’on vend, dont on se débarrasse.

La nature elle-même perdit sa vérité de sanctuaire abritant et nourrissant l’humanité. On la viola, on l’épuisa, on l’assassina. Aristote disait « de même que la vérité, la beauté est une qualité intrinsèque de l’être » : comme la vérité, la beauté est univoque. À force de ne plus voir dans la nature qu’une source de profit, à force de la défigurer, la beauté devint équivoque aux yeux des humains. Le monde fut de plus en plus laid, la beauté liée à l’être de l’Homme et de Dieu devint une affaire de modes.

Vérité multiple et Pensée Unique

La vérité n’étant plus qu’une appréciation subjective de la réalité, elle était fluctuante, variable, malléable pour ceux qui avaient le pouvoir de la façonner au gré de leurs désirs ou de leurs caprices. Et l’on assista à la naissance de la Pensée Unique.

 Cela commença par un appauvrissement méthodique et radical du vocabulaire. Aucun mot ne devait subsister dont on pourrait se passer pour exprimer sa pensée. La quantité de mots employés dans la communication serait réduite au plus strict minimum. La nouvelle parole n’était pas destinée à étendre le domaine de la pensée, mais au contraire à le restreindre. Chaque diminution du nombre de mots employés était un gain pour la Pensée Unique. Moins le choix des mots disponibles était étendu, moins on était tenté de réfléchir.

La signification du vocabulaire était à la fois imprécise et rigide, parce qu’on l’avait débarrassé de toutes les nuances qui permettent l’expression d’une pensée riche et fine.

La Pensée unique qui s’imposa est par nature dictatoriale. La pauvreté du vocabulaire, le sens restreint des mots, leur divorce d’avec la réalité, excluent toute autre pensée que la sienne. Seule pourrait s’opposer à elle une argumentation raisonnée, ce qui est exclu puisque les mots nécessaires à l’exprimer manquent. Toute idée contraire à la Pensée Unique est littéralement impensable.

Les mots des ‘’destructeurs de réalité’’ n’ont plus aucun sens, seule leur musique compte. Leurs discours sont indépendants de la conscience humaine. Ils charment l’oreille du peuple, réchauffent son cœur et ne courent pas le risque de nourrir son esprit, ce qui pourrait le réveiller. Leur but n’est pas d’exprimer des idées, mais d’en détruire. Un bon citoyen est un citoyen qui ne pense pas et se contente d’applaudir.

Puisque le langage n’exprime plus la réalité, le passé lui aussi n’existe plus. L’Histoire commence avec les créateurs de la réalité nouvelle.

Trump et les siens

N’est-ce pas la description de ce à quoi nous assistons avec Trump et ceux qui lui ressemblent ? Pour eux, soit les faits n’existent pas, soit ils ne comptent pas. Deux pommes plus deux pommes ne font pas quatre pommes, mais autre chose. Leur tactique est de désorienter les gens en les faisant douter de la vérité qu’ils voient de leurs yeux, et qu’ils n’ont plus les moyens d’analyser avec des mots justes. La vérité, qui était autrefois univoque, est devenue équivoque ou plutôt alternative.

George Orwell dans 1984 : «Le Parti vous commande de rejeter le témoignage de vos yeux et de vos oreilles ». Trump à Kansas city le 24 juillet 2018 : « Rappelez-vous bien que ce que vous voyez et ce que vous lisez N’EST PAS la réalité […] Vous ne pouvez absolument pas croire les médias [ou les commissions d’enquête], ce ne sont que des Fake News. Vous ne pouvez croire personne. Vous ne pouvez croire que moi ».

La vérité de l’être ayant disparu, le mensonge devient vérité. L’Histoire elle-même doit être réécrite par les ‘’faiseurs de vérité’’

Ce qui fait la démocratie, c’est un rapport préservé à la vérité de la parole, à la réalité des choses. Si cette vérité, si cette réalité sont dévalorisées ou si elles sont devenues alternatives, il ne reste plus pour s’exprimer que la violence.

                                       M.B., 24 novembre 2020.
À suivre : Au prix de la vérité (II) : amour de la vérité et vérité de l’amour.
(1) « Le travail (l’esclavage des camps) rend libre ».
Articles sur ce sujet : Le marchand de rêves (d’après George Orwell . Pensée unique, Novlangue et fin d’un monde (I) ; George Orwell . Pensée unique, novlangue et fin d’un monde (II)

23 réflexions au sujet de « AU PRIX DE LA VÉRITÉ (I) : Trump et les siens. »

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  2. Jean-Pierre CASTEL

    Cher Michel,
    je partage votre épouvante devant le mépris pour les faits et la vérité dont témoignent les adorateurs de Trump, Johnson, Bolsonaro, Raoult et autres complotistes, populistes, fondamentalistes toujours plus nombreux, ainsi que la « réislamisation » du monde musulman, de Djakarta à Rabat. Ca monte depuis un demi siècle, mais je n’arrive pas à comprendre d’où cela vient (je ne suis pas d’accord avec votre analyse historique, mais ce n’est pas le plus important). Les seules pistes que j’aperçois sont 1)la frustration suite à la fin des trente glorieuses, doublée de la montée des inégalités, et dans le monde musulman l’échec des indépendances et des théories du développement, 2)la montée des indentitarismes et des particularismes, avec en contrepartie le discrédit de l’universel et donc de la raison, autrement dit le remplacement du cogito par le credo. J’avoue que je n’ai pas les idées très claires là-dessus, et que c’est le succès, heureusement relatif mais non moins évident, de Trump qui me fait prendre conscience de cette gangrène de l’identitarisme.

    Sur l’historique:
    1. les images comme les mots sont susceptibles d’induire en erreur par leur polysémie. Or il n’existe aucun langage naturel (hors les mathématiques, qui elles sont carrément sémantiquement vides)) qui échappe à la polysémie. Il y a pourtant des langues qui sont plus contextuelles (comme l’hébreu) et d’autres plus conceptuelles (comme le grec), les premières étant plus plolysémiques que les secondes.
    2. l’inventeur (en tout cas dans le monde méditerranéen) de la pensée unique et de la police de la pensée, c’est le « dieu de vérité », autrement dit le dieu chrétien (le dieu juif était un dieu de fidélité plus que de vérité), repris si je ne m’abuse par l’islam. Contrairement au christianisme, le polythéisme n’avait jamais voulu affirmer la vérité. Lisez « Les intégristes sont nés avec le monothéisme, de l’historien de l’Antiquité Maurice Sartre : https://www.cjoint.com/c/JKzrYVdwNSI.
    3. Avant le dieu de vérité chrétien, le judaïsme avait inventé la sacralisation de l’identité : autant l’identité d’un grec était culturelle, sans exclusivisme religieux, autant le monde hébraïque a inventé la sacralisation exclusiviste de l’identité. Si ensuite le monde chrétien a remplacé l’identité par lé vérité, c’est sans doute que la vérité se prête mieux à une logique d’empire. Ajoutons que le passage de l’un à l’autre a été permis par une « erreur » de traduction, de l »emet hébraïque à l’alètheia grecque (des mots … polysémiques! comme d’ailleurs le fameux logos johannique)
    3. la mécanique quantique n’introduit pas une quelconque double vérité, elle invalide seulement l’extrapolation de notre intuition du macroscopique au microscopique: la réalité du monde microscopique est constituée de nuages de probalilités, qui obéissent à des équattions tout à fait déterministes, et c’est notre volonté d’y plaquer nos notions macroscopiques (onde, particule, …) qui nous posent problème

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  3. Paul GABION

    Bonjour,

    A propos du vocabulaire, et de son détournement, Victor Klemperer en a fait une démonstration magistrale, dans son ouvrage LTI (Lingua tertii imperii, c’est-à-dire «la langue du IIIe Reich») :

    Des termes jusque-là connotés négativement se retrouvèrent chargés d’une valeur laudative, l’adjectif «fanatique» par exemple. Le fanatique est tout entier dédié au Führer. Plus la fin de la guerre approche, plus le régime demande aux Allemands d’avoir en lui une «foi fanatique». La démocratie est qualifiée de «combative», la «ploutocratie» et le «système» sont dénoncés, et exécrés.

    Klemperer souligne dans ses carnets toutes les possibilités d’asservir une langue – et donc la pensée elle-même – à l’œuvre de manipulation des masses

    Cordiales salutations.
    Paul GABION

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  4. P. Kerlois

    La Vérité….

    France Culture a abordé le sujet début 2020 : « Vivons-nous dans l’illusion ? Est-il possible d’atteindre la vérité grâce à la méthode cartésienne ? Peut-on vivre une vie de mensonges ? Grâce à huit émissions de France Culture, révisez vos connaissances philosophiques sur la notion de vérité, jusque dans ses acceptions très contemporaines ».
    https://www.franceculture.fr/philosophie/philosophie-quest-ce-que-la-verite

    La « vérité » a permis à la plupart des religions de dépasser leur cadre spirituel d’origine pour devenir un instrument de pouvoir par leur emprise sur l’esprit des croyants… Et il n’est pas facile de s’en libérer, quand c’est dieu qui parle…

    Le drame de notre époque, c’est que beaucoup ont effectivement abandonné toute croyance religieuse, souvent imposée par leur éducation ou leur milieu. Mais ils l’ont remplacée par la croyance dans les messages du monde virtuel : si plusieurs milliers de personnes ont « liké » une vidéo, c’est forcément qu’elle est « vrai ».

    Dramatique, car notre monde n’offre que peut de réponses, et même si certains articles remettent les choses en place, ce sont forcément eux les « feke news »…

    Mais ce n’est pas nouveau : Guy Béart – La Vérité (1969) https://www.facebook.com/Nostalgies607080/videos/640225586582739

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      1- France-culture a parfois d’excellentes émissions-conférences. Hélas, je n’écoute pas la radio de jour (travail).
      2- Les religions et la vérité : comme Max Dessus (cf infra), vous écrivez le début de mon prochain article !
      3- Des analystes américains ont montré que Trump (a) se prenait pour le Messie-sauveur de l’Amérique (b) était adulé comme tel par ses fan(atique)s.

      Répondre
      1. ebeth

        3- Des analystes américains ont montré que Trump (a) se prenait pour le Messie-sauveur de l’Amérique (b) était adulé comme tel par ses fan(atique)s.

        Ah bon ?

        Répondre
  5. max dessus

    Bonjour,

    de façon provocante, je me demande si , finalement les religions ne pratiquent pas elles mêmes les fake news. Vous ne pouvez croire que moi, n’est ce pas le credo des chrétiens ? L’appel aux croyances face aux vérités scientifiques, n’est ce pas le propre de toutes les religions?

    Bien à vous

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  6. Jean Roche

    Bonjour,
    Un peu manichéen, comme analyse. Je vois les choses autrement. Donald John Trump s’est assis sur des engagements importants pris par son pays, parce qu’il donnait la priorité absolue à son économie mise à mal par lesdits engagements, notamment mais pas seulement sur le climat. Résultat, il a gagné l’adhésion de millions de petites gens, y compris des Noirs et Latinos qui l’avaient snobé à sa première élection, qui voyaient un mieux dans leur vie quotidienne (emploi, sécurité… à propos de sécurité c’est bien beau de s’indigner de ce qu’un policier a salement massacré un truand noir, mais les Noirs en général sont les premières victimes des truands noirs). Et ces électeurs-là ne regardaient pas plus loin. Sauf que les engagements étaient réellement importants, et pour la planète, et assez de gens en étaient conscients. Dès lors le coup d’état (virer un Président en exercice en truquant les élections, c’est une forme de coup d’état) devenait à la fois envisageable et dans une large mesure souhaitable.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Merci de votre commentaire, mais il est hors sujet. Cet article n’est pas une prise de position partisane sur les élections américaines de 2020. Mais une analyse, à partir de données philosophiques, sur la façon dont on peut manipuler des populations.
      Que vous ayez lu autre chose que ce qui est écrit montre à quel point nous pouvons être atteints par des « fake news » du genre « coup d’état à base d’élections truquées »
      M.B.

      Répondre
      1. Jean Roche

        Je ne suis juste pas convaincu que ce soit une « fake news ». Pour qui se donne la peine de les examiner (chez nous les médias dominants s’en gardent bien), les accusations sont consistantes et conséquentes. Si c’est une fabrication, elle est très élaborée donc punissable.

        Aussi, Barack Hussein Obama, bon élève de la mondialisation, a bénéficié d’une grande indulgence de nos médias. Mais on ne sait pas à quel point la situation intérieure s’était dégradée avec lui. Trump a aussi été élu la première fois en remarquant que le taux de chômage réel était quatre fois plus élevé que l’officiel. Il y a un autre indicateur que personne à ma connaissance ne conteste, et peut-être bien plus significatif pour peu qu’on se souvienne de la longue agonie de l’URSS. Sous Obama, trois années de suite, l’espérance de vie US, déjà à la traine pour un pays développé, a diminué,

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        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Trump a voulu, veut et voudra sans doute dynamiter la démocratie américaine à son profit. Mais le système a tenu bon. Les 33 accusations de fraude électorale ont été jugées pat des tribunaux (parfois avec juge Républicain). A ce jour, 31 ont été déboutées. Et les vérifications de bulletins de vote ont été faites en présence de 2 Démocrates + 2 Républicains. Pas mal.
          M.B.

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          1. Jean Roche

            C’est ce que disent les médias dominants chez nous. C’est apparemment loin d’être fini, il arrive constamment des accusations. Quoi qu’il en soit, je ne ferai pas totalement confiance aux décisions de justice, ni dans un sens, ni dans l’autre. Je peux même comprendre que les juges s’interrogent d’abord sur ce qu’il faut au pays et au monde. Aucun des deux côtés ne me rassure.

            Répondre
            1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Je m’efforce toujours de ne pas être dépendant des médias « Main Stream » de chez nous. De m’en tenir aux faits, que nos médias ne peuvent pas complètement occulter ou déformer.
              M.B.

          2. Gris

            Monsieur Benoît,
            Vous aimez les faits et j’aurais aimé connaître vos sources pour les accusations qui ont été jugées.
            Par ailleurs la fraude n’est pas une fake news car elle a toujours été plus ou moins forte ou habile aux élections américaines.
            Si une personne comme Sydney Powell mets sa crédibilité en jeu, ce n’est pas pour assurer un scandale qui ruinera la confiance du peuple américain en sa démocratie (s’il en existe une !) mais par conviction que la justice ne soit pas qu’un vain mot. Regarder donc les charges qu’elle porte :
            https://lesakerfrancophone.fr/les-jeux-sont-loin-detre-faits-rien-ne-va-plus

            Ce que je veux dire c’est que la justice des hommes n’est pas à comparer à la recherche de la vérité et encore moins à la dite Vérité (antinomie de la majuscule divine sur un concept inventé par l’homme). Il faudrait nuancer la science et l’exactitude des faits, la philosophie et la question du vrai et du faux, la loi et les les preuves qui forment un consensus dans le faisceau de présomptions et, bien sûr, ce qu’on entend par « esprit de vérité » dans le nouveau testament. J’en reparlerai si besoin est.

            Répondre
            1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Ni vous ni moi ne sommes en mesure de vérifier/contrôler ce que dit Mme Sydney Powell. Il va y avoir une certification des votes à mi-décembre, qui vaut officialisation des résultats. Nous n’aurons pas d’autre choix que de croire que ces résultats sont VRAIS – sinon, qui croire, que croire ? Indépendamment de la question philosophique « Qu’est-ce que la vérité ? », voyez dans quel état de chaos M. Trump laisse la démocratie américaine après 4 ans.
              M.B.

            2. Max Dessus

              Le lien renvoie à un article du 16 Novembre. 10 jours après, aucune démonstration n’a été apportée. Il faudrait peut être cesser de propager ces allégations. C’est du complotisme à l’état pur!

        2. Max Dessus

          La baisse de l’espérance de vie est due essentiellement à l’usage abusif et généralisé des opiacés. Ceci est écrit dans nombre d’articles, que vous ne devez pas lire car non complotistes !. Le reste de votre message est inquiétant et révèle les méfaits de Trump.

          Répondre
            1. Max Dessus

              Voici l’analyse de l’INED

              Aux États-Unis, l’espérance de vie à la naissance a cessé d’augmenter à partir de 2010 et elle a même diminué chez les hommes depuis 2014. Le décrochement des États-Unis par rapport aux autres pays de l’OCDE a commencé vers 1980 et il s’est aggravé. Les progrès dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, en grande partie responsables de la hausse de l’espérance de vie au cours des années 1970 et 1980, ont ralenti depuis 2000 en lien notamment avec la croissance de l’obésité et du diabète. L’épidémie d’overdoses de drogues explique la moitié des années de vie perdues entre 2014 et 2017. La mortalité due à cette cause a été multipliée par plus de cinq entre 1980 et 2017.

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