TRUMP, BREXIT, FRANCE, etc… Y a-t-il une vérité (alternative) ?

La vérité politique, économique, juridique, existe-t-elle ? Quand l’administration Trump parle de « vérité alternative », où est-ce que cela nous mène ? Vers le chaos ?

La vérité selon Aristote

Pour Aristote la vérité est une des qualités de l’être. L’être, c’est ce qui est, par exemple une pomme. La vérité de la pomme est d’être une pomme, et de n’être rien d’autre. Cette vérité est immédiatement perçue et comprise par tous, personne ne peut en douter ni la remettre en cause. Une pomme est une pomme, point.

Tout ce qui est possède sa vérité, indiscutable, inaliénable, incontournable.

Thomas d’Aquin a étendu cette conception de la vérité à la parole humaine. Quand je dis « rose », je désigne une rose et rien d’autre. C’est un concept univoque, par opposition aux concepts équivoques qui peuvent désigner d’un même mot des choses différentes. Dans une société, les mots que nous employons doivent être univoques sous peine de graves désordres. C’est ce que disait Jésus quand il affirmait : « Que votre parole soit ‘’oui, oui’’ ou ‘’non, non’’ – le reste vient du Malin ».

La Renaissance a introduit la notion de vérités plurielles, selon le point de vue auquel on se place. Une rose peut être perçue par le botaniste comme une fleur, par le parfumeur comme une senteur, par le pharmacien comme une médecine, par le peintre comme une source d’inspiration, mais c’est toujours une rose. La vérité de la rose devient multiple sans jamais être équivoque.

La physique quantique a été plus loin, en montrant que la vérité de l’infiniment petit (la position et la nature d’un électron) dépend de celui qui l’observe. L’être, pour un physicien, serait-il équivoque ? Oui, puisqu’il peut être ceci ou cela en fonction de l’observateur. Mais ce principe d’incertitude, aucun physicien ne l’étend au monde visible ou à la structure du langage. Une pomme reste une pomme, et le mot qui la désigner ne signifie rien d’autre. (1)

Faire mentir le présent

Certains politiques se sont affranchis de la vérité de l’être, en affirmant que ce qui est n’est pas, et que ce qui n’est pas est. C’est le mensonge politique, qui est devenu une arme redoutable aux mains des utopistes comme des populistes. Il est tellement répandu, que nous n’y prêtons plus attention. « La courbe du chômage baisse » alors qu’elle a monté, « ça va mieux » quand ça va mal, « quitter l’Europe rendra l’Angleterre plus forte » quand la Livre sterling est plus faible, « l’Amérique est plus américaine » quand elle cesse de l’être, « Israël est démocratique » quand il viole les droits des Palestiniens, etc. etc. Le mensonge politique nie la vérité, avec d’autant plus d’aplomb qu’il est cynique, flagrant, énorme.

Dans le meilleur des cas, ce mensonge politique peut être au service d’une vérité. Par exemple De Gaulle, quand il déclare aux colons algériens qu’il les a compris, que l’Algérie restera française alors qu’il sait très bien que l’indépendance est inéluctable, et qu’il va la réaliser. La vérité d’alors était celle de l’Histoire en marche : De Gaulle a menti aux Algérois au nom d’une vérité qu’ils refusaient mais que lui, il avait comprise.

Les grands dictateurs de l’histoire moderne ont franchi une ligne rouge jusque là respectée par leurs prédécesseurs : ils ne mentent plus à la vérité en la bafouant, ils la modifient, ils la transforment, ils la remplacent par une autre vérité qui leur convient. C’est la « vérité alternative » tranquillement mise en avant par Donald Trump. La vérité sociale, politique, ne découle plus de la vérité de l’être humain vivant en société, c’est une « post-vérité » qui prend la place de la vérité de l’être. C’est l’être qu’on change et qu’on remplace par un autre, inexistant dans la réalité mais conforme aux ambitions, aux idéologies, aux passions du moment.

Après Hitler et Staline, Trump, Netanyahou et les autres ne mentent pas puisqu’ils obéissent à la vérité qu’ils ont créée. Mentir, c’était dire que ce qui est n’est pas : ils affirment que ce qui n’est pas est, pour justifier leur action politique par une parfaite adéquation entre la vérité alternative, la post-vérité, et ce qu’ils font.

Réécrire le passé

Mais cela ne leur suffit pas, puisque ce qui est aujourd’hui est la continuation de ce qui a été autrefois. Il faut donc non seulement changer la réalité de ce qui est, mais aussi changer la réalité de ce qui a été : réécrire l’Histoire, maquiller les faits, reformater la mémoire, abolir les traditions en niant leur enracinement dans le passé.

George Orwell : « Celui qui contrôle le passé contrôle le futur, et celui qui contrôle le présent contrôle le passé. » Tous les dictateurs ont voulu réécrire le passé pour justifier leur action présente, s’appuyer sur une mémoire purgée, recomposée, pour établir la vérité d’une réalité fictive et présenter leurs crimes comme honorables, puisque conformes à la post-vérité ou vérité alternative.

Ce qui est terrifiant, c’est de voir des masses humaines se laisser manipuler par les maquilleurs de vérité. Ne pas douter un instant de la vérité d’une pomme, mais croire au déni de vérité (au déni de réalité) des politiciens qu’ils ont élus ou s’apprêtent à élire.

Nos consciences résisteront-elles aux assauts de la vérité alternative ? Le XXIe siècle sera-t-il la mise en œuvre de 1984, la fiction visionnaire de George Orwell ?

Quand l’être – ce qui est – n’est plus le critère de la vérité. Quand la vérité peut être courtisée par le plus culotté, le plus ambitieux, le plus menteur. Quand le passé ne s’est pas passé comme il s’est passé, mais comme il aurait dû se passer pour justifier le présent et faire pardonner l’avenir, tout devient possible. C’est le chaos.

Aristote, c’est bien loin : voici venu le temps du bonheur en hologramme.

                                                                                              M.B., 11 février 2017
Pour étoffer le sujet, voyez dans ce blog les articles aux mots-clés Orwell, Pensée unique, Utopie, Vérité.
 (1) Sauf dans le langage poétique. Mais la poésie fonctionne selon des codes reconnus par tous, elle ne nie pas la vérité de l’être, elle l’embellit.

20 réflexions au sujet de « TRUMP, BREXIT, FRANCE, etc… Y a-t-il une vérité (alternative) ? »

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  2. Lecoq

    16 réflexions au sujet de « TRUMP, BREXIT, FRANCE, etc… Y a-t-il une vérité (alternative) ? »
    Après dite correction de rectitude orthographique sonore

    Ladite administration : formée par lesdites formes d’êtres-multicellulaires ou formes d’organismes-multicellulaires en état de dite respiration atmosphérique mitochondriale astrale qui la forment, ne parle pas. Seules lesdits êtres-multicellulaires dits phénotypiques-génotypiques sont en-dite capacité cérébrale d’émettre desdites réflexions sonores d’oralité-orale traditionnelle et/ou d’oralité-écrite enregistrée sur moult formes de supports atomiques-moléculaires d’enregistrement. Il y a belle lurette que toute forme d’être-multicellulaire réfléchie n’ignore plus que ladite notion cérébrale de vérité-relative est la seule qui puisse être déclarée comme notion cérébrale absolue. Dans ladite mesure ou la notion cérébrale de chaos écosystémique est dite être politiquement organisée pour des considérations de géopolitique économique associée à l’invention doctrinaire tant de-dites nations, de peuples, de pays, toutes d’existence littéraire imaginaire et, de-dites religions exprimées en place de-dites sentimentalités religieuses dont tout être-multicellulaire respirant est supposé pouvoir librement changer au cours de la durée d’au moins un cycle d’existence à bord dudit petit vaisseau-planétaire-Entreprise qui nous déplace audit ‘insu de notre plein gré Virenquien’, il y a toute chance que dans lesdites étendues écosystémiques astrales où sont organisées la valse desdites étiquettes nominales desdites circonscriptions ou cercles d’administration territoriale managériale : toutes d’invention cérébrale imaginaire et n’existant que sur un-dit support cartographique, ladite situation d’économie politique de chaos-planifié par desdites formes d’êtres-respirant qui font semblant d’oublier ladite signification placentaire de leur trace ombilicale de-dits grands mammifères en situation de bipédie astrale et qui après dite fréquentation d’une école instituée pour apprendre, qui le métier de nom-descriptif : magistrat, qui celui de nom-descriptif : évêque-surveillant, qui celui de nom-descriptif : journaliste, etc., confondent allègrement leur dit état biologique d’êtres-multicellulaires ou organismes-multicellulaires et leur dit état professionnel passager. Bien évidement pour composer desdites compositions-sonores en ladite matière littéraire législative, il faut d’abord émerger d’une-dite poche atomique-moléculaire des eaux maternelles à l’état-atomique liquide, puis démontrer une-dite capacité cérébrale double hémisphérique à apprendre ses dites lettres alphabétiques et lesdits comportements d’enregistrement desdits sons de l’oralité-écrite – souvent d’ailleurs, pour composer un-dit procès verbal – Au demeurant, cette dite étape de la planètisation est depuis moult révolutions orbitales annoncée par ledit être-disparu de nom-propre-identitaire : Pierre Teilhard de Chardin.
    Christian
    Sincérité dudit coeur de tête

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  3. Ange Lini

    Bonjour Mr Benoit

    Je pense que la vérité appartient au monde quantique. Elle aussi dépend de son observation par qui ou quoi. Mais son état est toujours superposé. Newton a vu dans une pomme la force gravitationnelle pourtant invisible. C’est ce qui rend la vérité chimérique. Elle est comme l’horizon ; plus on s’en approche plus elle nous tient à distance. Ayant subi personnellement une hallucination d’ordre mystique je dis la vérité. Tout en sachant que celle ci n’était qu’illusion…Il n’y a pas de vérité alternative. Il n’y a QUE des vérités alternatives. Comme un prisonnier de Dieu me semble être un oxymore…

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Vous avez raison. Jacques Maritain a écrit un petit livre, « les degrés du savoir ». Il y a des degrés dans la vérité. Mais la vérité d’une pomme est une pomme !
      M.B.

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  4. CORRE Henry

    Orwell n’est pas un visionnaire!
    Il décrit et dénonce ce qui s’est déjà passé ou en train de se passer.
    On nous met aujourd’hui du Georges Orwell à toutes les sauces!
    Orwell a principalement écrit « 1984 » et « La ferme des animaux » pour dénoncer les totalitarismes au sens arendtien du terme. Hitlerien et stalinien.
    Pour « La ferme des animaux », écrit en 1945, il s’agit d’une fable animalière par laquelle Orwell propose une satire de la Révolution russe et une critique du régime soviétique, en particulier du stalinisme, et, au-delà, des régimes autoritaires et du totalitarisme. Un Soljenitsyne avant l’heure!
    Huxley aura lui la perception d’un futur totalitaire illustrée dans Le Meilleur des mondes.

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      1. CORRE Henry

        Au temps pour moi Michel!
        J’avais pris le mot pour son autre sens: « Celui, celle qui a la prescience de l’avenir » ou « Celui, celle qui a ou qui croit avoir des visions surnaturelles »ou « Celui, celle qui a des idées extravagantes, farfelues ». « Qui nous aurait prédit l’année dernière le parti que prendrait la Prusse? Nous l’aurions pris pour un visionnaire. Cependant voilà la Prusse en mouvement » (J. de Maistre, Corresp., 1806, p. 216).On n’est pas nécessairement un visionnaire ou un faible d’esprit pour souhaiter que les élites se préoccupent de réalisations collectives échelonnées sur 25 ans (Perroux, Écon. XXes., 1964, p. 539).

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    1. Jean Roche

      Orwell n’est pas non plus réaliste, il caricature, lourdement, ostensiblement. http://bouquinsblog.blog4ever.com/1983-george-orwell
      Hannah Arendt grossissait déjà beaucoup le trait (sans forcément avoir discerné les pires horreurs) http://bouquinsblog.blog4ever.com/les-origines-du-totalitarisme-hannah-arendt

      L’idée, omniprésente dans 1984, d’un « contrôle total » est venue d’une illusion. On voyait que le régime stalinien éliminait des quantités phénoménales d’opposants, on en concluait qu’il disposait de moyens d’investigation hyper-performants et hyper-intrusifs pour les détecter. C’en était loin. Les victimes étaient le plus souvent raflées au hasard.

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  5. Jean Roche

    Toujours sur Trump, on ne nous dit pas beaucoup (sur les médias dominants) qu’il a amorcé sa carrière politique notamment en prédisant, avec justesse, les calamiteuses conséquences de l’invasion de l’Irak en 2003.
    Et il a bien mis en évidence les deux aberrations principales de la politique étrangère de la Secrétaire d’état Clinton (freinée par Obama dit-on…) : la confrontation avec la Russie, et la désignation d’Assad comme ennemi prioritaire (ce n’est pas un agneau, mais il ne défend pas que lui-même).

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Ceci n’est pas un blog politique. J’ai simplement voulu démonter le mécanisme du mensonge politique dont Trump est coutumier – et il n’est pas le seul !
      M.B.

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  6. Jean Roche

    Bonjour,

    « « Israël est démocratique » quand il viole les droits des Palestiniens, »
    Désolé, ça n’a rien à voir. Une nation peut très bien décider démocratiquement d’en maltraiter une autre. Démocratie n’est pas synonyme de vertu. En outre, les Israéliens défendent leur peau et ils ne sont pas seuls responsables de l’impasse actuelle.

    Pour ce qui est de Donald John Trump, je ne sais pas encore ce que ça va donner, c’est tellement inhabituel, mais j’ai tendance à croire en lui, ou du moins à lui laisser une chance, depuis que je sais qu’il a cassé un des pires mensonges de son pays (qui nous empoisonnait aussi parce qu’on nous serinait que pour contrer le chômage il faut imiter les Ricains…) : le taux de chômage US n’est pas de 5% mais plutôt de 20% avec une misère terrible de régions entières. Ca ne le rend pas forcément apte à y remédier, mais c’est un passage obligé.

    Enfin, l’Europe, il me semble qu’elle marchait bien mieux avant l’Union Européenne. Les plus prestigieuses réussites technologiques nées de coopérations européennes, l’Airbus, le CERN, sont antérieures à l’UE et ne seraient plus possibles sous l’UE.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Pour le 1°, vous avez raison ; c’est démocratiquement qu’Hitler a été élu en 1933 et démocratiquement que la nation allemande; etc.
      Pour le 2°, je ne sais pas. Pour le 3°, c’était il y a 50 ans, les temps ont changé, non ?
      Merci, M.B.

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  7. Jean Ratte

    Bonjour Michel

    Les américains avaient le choix entre une criminelle et un bandit. Ils ont choisi le bandit qui pouvait les débarrasser de l’ordre criminel incarné par la Clinton au service des banksters de Wall Street.
    En Europe, vous êtes mal informé et vous démonisez Trump qui n’est pas un enfant de choeur évidemment mais qui est un mal nécessaire pour arrêter l’homogénéisation entropisante de la planète par le Nouvel Ordre Mondial.
    Seule l’autonomie locale permet la cohésion globale, c’est un principe fondamental de la biologie
    .Je souhaite à la France et à l’Europe de ne pas oublier ce principe pour retrouver la néguentropie que l’on appelle maintenant syntropie.

    Répondre
      1. Debanne

        Cher Michel Benoit,

        Je me réjouis de n’avoir pas voté aux « primaires »(sic) organisées pour désigner des candidats à l’élection présidentielle ! Oui, je me serais sali !
        Quand on observe le résultat de ces « consultations »(re-sic) on ne peut qu’être consterné !

        Pour la gôche, qui se fiche éperdument de la culture française, la désignation d’un freluquet (au vrai sens du terme) me laisse pantois. Il n’a jamais travaillé, n’a qu’une petite licence en poche, mais a été ministre de l’Education nationale, laquelle Education nationale est en pleine déliquescence (cf. les enquêts Pisa…).
        Question Culture les « socialisses » en connaissent un rayon : souvenez-vous de J. Lang, ministre de la « Culture » (re-re-re sic) qui déclarait « l’art contemporain comme art officiel de la France » !… On voit depuis les dégueulis constants des pseudo-artistes qu’il a mis en piste, y compris au château de Versailles !…

        Avec l’avatar de Hollande, c’est la même chose : pas d’art français, pas de culture française et une colonisation « crime contre l’humanité ». On ne peut mieux définir la « gôche » libérale. Autrement dit, depuis Mitterrand, une gauche qui est finalement…de droite. Personne ne souligne l’antinomie entre les termes : « gauche » et « libérale ». L’un ne peut se conjuguer avec l’autre mais ce n’est pas grave, les commentateurs zélés n’en disent rien !
        Bref, là encore, le relativisme culturel de la gauche est « en marche »… Car qui peut croire sincèrement que ce candidat est de gauche, quand on analyse son habitus et sa trajectoire sociale ?
        Mitterrand avait choisi Tapie, Hollande a choisi Macron : les deux mêmes opportunistes-affairistes à quelques années d’intervalle !

        A droite, c’est tout aussi réjouissant ! un candidat qui perce seulement dans les dernières semaines de la primaire ! Quelle constance politique chez les électeurs !
        Mais il y a mieux. Un journal qui dévoile le vrai visage de l’honnêteté du candidat, et le Pnf qui vient de faire ouvrir une information judiciaire à son encontre.
        Lisez la presse étrangère ! Partout dans le monde on se demande comment les français sont capables de supporter cette malhonnêteté (encore supposée à l’heure actuelle), et comment le candidat réussit à se maintenir en tant que candidat ?
        Ah ! oui, c’est vrai, la France est la patrie des Droits de l’Homme. J’avais complètement oublié !…
        Bref, Saint Augustin doit se contorsionner au Ciel : la libido sentiendi et la libido dominandi à l’oeuvre contre les évidences judiciaires…
        Quant à la libido sciendi, elle ne risque pas de monter à la tête dudit candidat. La pensée pure lui demeure inaccessible…

        Quant à l’inénarrable Bayrou, sympathique et honnête au demeurant, d’où vient sa motivation à rejoindre le candidat de l’argent et des multinationales ? Les voix (voies) de la libido dominandi sont impénétrables… A moins qu’il ne s’agisse de celles de la sentiendi ?

        Je crois donc que si la vérité est parfois « alternative », elle ne constitue pas une vérité. Je conseillerais modestement de relire Max Weber à propos de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité. C’est là qu’on trouve encore des principes moraux toujours applicables en politique…

        Mais chacun l’aura compris en observant ce spectacle politique puant, chaque candidat a la morale de ses intérêts, lesquels passent avant tout et sont à des années-lumière des préoccupations légitimes des français !

        Amicalement,

        H. de D.

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