VALLS MÉLANCOLIQUE…

À mes lecteurs affamés d’art, puis-je chanter l’un des plus beaux poèmes de Baudelaire ?

             Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

            Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;

            Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir

            Valls mélancolique et langoureux vertige !

 

            Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;

            Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;

            Valls mélancolique et langoureux vertige !

            Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

                        … Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

(Charles Baudelaire, Harmonie du soir)

Le langoureux vertige de Valls se figera-t-il dans un ciel triste et beau comme un soleil qui se couche ?

                         M.B., cœur qu’on afflige, 2 avril 2014

 

3 réflexions au sujet de « VALLS MÉLANCOLIQUE… »

    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, je ne résiste pas à la tentation d’un bon (??) mot. Quant à l’alexandrin, si vous prononcez Valls comme il doit l’être, en mouillant le double l, vous obtenez les 6 pieds de la première césure.
      M.B.

      Répondre
      1. Adèle

        Et voilà ! Je prononçais mal ! Je vais réviser les l mouillés . En tout cas ,ce bon mot n’est pas si mauvais .Sourire ne fait pas de mal .Bonne journée ; habemus primum ministrum.

        Répondre

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