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L’UNIVERS ET ‘’DIEU’’ : VERTIGE DE L’INFINI

L’univers, ‘’Dieu’’, l’infini ? Depuis ses origines, l’humanité fait face à ces objets de pensée et les interroge avec acharnement. Certains disent que nos corps ne sont qu’une infime parcelle de l’univers, d’autres que nous sommes une image de ‘’Dieu’’. D’une façon ou d’une autre, nous vivons immergés en eux, ils font partie de nous et peut-être faisons-nous partie d’eux. Un vertige nous saisit : au juste, que savons-nous d’eux, l’univers, ‘’Dieu’’ et l’infini ? Lire la suite

CROIRE ?

Proverbe du Moyen-âge : « Il y a deux sortes d’hommes  sur terre, ceux qui ont une chemise et ceux qui n’en ont pas ». De même qu’on trouve deux sortes d’êtres humains : ceux qui croient qu’il y a quelque chose après la mort et ceux qui pensent qu’il n’y a rien, rien du tout.

Sans chercher à convaincre ces derniers, j’aperçois quatre façons de croire en un au-delà, et à un ‘’Dieu’’ présent dans cet au-delà. Lire la suite

À UNE AMIE INCROYANTE (I) – Y a-t-il un Dieu ?

Au fil de nos conversations tu m’as balancé des objections bien connues : « S’il y a un Dieu créateur, qui a créé ce Dieu ? » « Il y a trop de mal et de souffrances sur terre pour que je puise croire qu’un Dieu existe ». « Si Dieu sait tout, inutile de se fatiguer, tout est fixé d’avance ». « Dieu ? On raconte tant de choses sur lui, qui croire ? » – etc. Une succession de nœuds, qu’il va falloir démêler l’un après l’autre. Et d’abord, y a-t-il des « preuves » de l’existence de Dieu ? Lire la suite

DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (II) : Difficile de tenir parole (M.Y. Bolloré et O. Bonnassies)

Sur la scène de la salle Gaveau à Paris, d’un côté Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, les auteurs du best-seller Dieu, la science, les preuves (1) et de l’autre les frères Bogdanoff qui chauffent une salle comble et acquise d’avance (2). Dans la 1re partie de leur livre, les auteurs entendaient démontrer que les avancées récentes de la cosmologie et de la biologie prouvent sans contestation possible que l’univers a eu un commencement, qu’il aura une fin, et que dès son origine il a été réglé avec une extraordinaire précision pour aboutir à l’humanité pensante. Si cette 1re partie avait emporté mon adhésion, je terminais mon compte-rendu en signalant que la 2e partie est « décevante » – et le mot était courtois. De cette conférence, j’attendais donc des clarifications.

Or dès le début, M.Y. Bolloré annonçait la couleur : « Cette conférence comme ce livre a un seul objet, c’est-à-dire existe-t-il un Dieu créateur ? Un seul angle, c’est-à-dire une seule méthode : la raison et la science… Nous ne parlerons ni de religion, ni de foi… Je ne m’intéresse qu’à l’existence d’un Dieu créateur, au sens du XVIIIe siècle ». On n’a donc pas parlé ce soir-là de la 2e partie du livre, ses 328 dernières pages qui me posent problème : c’est d’elles qu’il s’agit maintenant. Lire la suite

DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (I) : L’aube d’une révolution (M.Y. Bolloré et O. Bonnassies)

Jusqu’au 16e siècle, l’Occident puisait dans la Bible son savoir sur l’univers : il y a 6000 ans, Dieu avait créé le monde en cinq jours, et l’Homme le sixième jour. L’univers était immobile, la terre était en son centre, l’Homme était créé par Dieu à son image.  Or en 1543 un certain Copernic jeta un premier pavé dans la mare, suivi par Galilée, Newton, Buffon, Laplace, Darwin… Non, la terre n’était pas au centre de l’univers, il n’avait pas été créé en cinq jours. Oui, l’Homme apparaissait au terme d’une longue évolution, il descendait du singe. Sous ces coups de boutoir, la conception chrétienne de la création du monde vola en éclat. Tout pouvait s’expliquer par la science qui reléguait la religion dans l’obscurantisme des sacristies. Elle la rendait inutile, dérisoire, et les croyants avaient le choix entre deux solutions : ignorer la science ou perdre leur foi.   Lire la suite

SOMMES-NOUS SEULS DANS L’UNIVERS ?

  Cette question, les Anciens ne se la posaient pas. Les premières religions (Mésopotamie, Égypte, Grèce) décrivaient un au-delà peuplé de dieux, de demi-dieux et de ‘’héros’’ qui étaient en relation avec les humains, mais toujours supérieurs à eux. Le judaïsme transforma et simplifia ces religions en décrivant un Dieu unique, créateur de l’univers et maître des destinées humaines.

Jamais il ne serait venu à l’esprit de ces peuples anciens l’idée de chercher une vie quelconque, végétale, animale ou humaine, en-dehors de cette terre créée par Dieu pour nous abriter. Jamais ils ne se sont posé la question : « Y a-t-il de la vie ailleurs dans l’univers ? ». Peut-être pourrait-on la trouver sous-entendue chez les Gnostiques, mais leurs élucubrations cosmologiques sont tellement fumeuses et obscures qu’on peut leur faire dire à peu près n’importe quoi. En tout cas ni Jésus ni les écrivains du Nouveau Testament (Apocalypse comprise) ne se la posent. Jusqu’à l’époque ‘’moderne’’, la terre était le décor fermé d’un face-à-face entre les Hommes et Dieu Lire la suite

AU COMMENCEMENT, DIEU CRÉA (III) – La fin du monde ?

Le monde que nous connaissons ne s’est pas fait en une seule fois : il y a d’abord eu la création de l’univers puis celle de l’humain pensant (1), et enfin cette espèce de création permanente qu’est l’amour divin à l’œuvre dans l’humanité (2). Alors se pose la question : tout ceci aura-t-il une fin ? Et si oui, laquelle ? Deux types de réponses ont émergé dans l’histoire de la pensée, examinons-les. Lire la suite

AU COMMENCEMENT, DIEU CRÉA (I) – mais pas d’un seul coup)

On sait maintenant que l’univers a commencé un jour. Mais qu’y avait-il avant ? Ou (ce qui revient au même) QUI a créé ce qui existe – et qui n’existait pas avant ? Lire la suite

POURQUOI LE MAL ? POURQUOI LA SOUFFRANCE ?

  D’où vient la souffrance qui domine le monde ? Pourquoi tant de maux sur cette planète ? Cette question, elle hante l’humanité depuis qu’elle pense. Dans La danse du Mal, je fais dire à l’un de mes personnages : « Aucun philosophe, aucun théologien, aucun penseur n’a pu dire d’où vient Le Mal. Dieu en est-il l’auteur ? Personne ne peut répondre à cette question-là et pourtant, en chaque point du globe, tous en souffrent ». Lire la suite