Archives du mot-clé Jésus

DU NOUVEAU SUR L’APRES-VIE ?

Depuis la parution en 1975 du livre de Raymond Moody La vie après la vie (1), c’est surtout aux USA et en Angleterre que s’est développée la recherche sur la survie de la conscience après la mort.

On avait depuis longtemps distingué la mort clinique (arrêt du cœur, des réflexes, de la respiration) de la mort cérébrale (électroencéphalogramme plat). Mais Moody et les centaines de chercheurs qui l’ont suivi ont constaté que certains patients, ranimés après leur mort clinique/cérébrale, racontaient des expériences mentales qui supposaient que quand le corps meurt, la conscience peut lui survivre. Lire la suite

TOUSSAINT : UNIQUE EST L’UNIVERS (I)

Quand elles sont apparues (vers 3000 ans avant J.C.) les premières civilisations orientales ont inventé une façon de voir le monde qui a traversé les siècles jusqu’à nous : le dualisme. De quoi s’agit-il ? De la conception d’un univers dominé par deux réalités antagonistes, opposées l’une à l’autre. En Chine le Yin et le Yang, en Inde l’esprit et la matière, en Perse la puissance bénéfique et la puissance maléfique. La confrontation permanente entre ces deux réalités expliquait à la fois notre nature humaine tiraillée entre Bien et Mal et celle d’un univers déchiré entre deux extrêmes irréconciliables.

N’y avait-il donc sur terre pas d’autre perspective que le combat pour échapper au Mal, et la souffrance qui l’accompagne ? Lire la suite

UN PROGRAMME (« les neiges d’antan » II)

« Jésus fut conduit en esprit dans le désert. Et il y resta pendant quarante jours, tenté par le Diable ». Quarante jours, durée symbolique. Période longue, pendant laquelle nous sommes vulnérables, ne pouvant échapper ni  aux forces du Mal, ni à leurs attaques à la fois individuelles et collectives.

« Après avoir épuisé toutes les formes de tentations, le diable se retira » (1). Raffinement suprême : toutes les formes de tentations. N’y aura-t-il donc jamais de répit ? Va-t-il falloir subir en vagues successives les souffrances causées par Le Mal, l’une après l’autre, jusqu’au bout ? Lire la suite

À UNE AMIE INCROYANTE (III) : Pourquoi le Mal et la souffrance ?

Dans nos conversations, tu revenais sans cesse à cet argument imparable : s’il y a un ‘’Dieu’’ créateur, si sa création est « toute bonne » comme l’affirme la Bible, pourquoi tant de maux et de souffrances sur terre ? ‘’Dieu’’ a-t-il créé Le Mal ? Et si ‘’Dieu’’ est amour, pourquoi tant de haines et de détresses ? Ce ‘’Dieu’’ nous a-t-il donc créés pour la souffrance ?  Lire la suite

À UNE AMIE INCROYANTE (II) : ‘’Dieu’’ a-t-il une identité ?

Lors de notre conversation, tu as reconnu qu’il y a bien eu une création de l’univers, un moment où, au sein du rien, a émergé quelque chose : notre monde, notre planète, nous et toi. Une création, et donc un créateur. Tu ne l’as pas admis spontanément, tant cette idée heurtait ta conviction profonde qu’il n’y a pas de dieu. Mais tu es scientifique et le dossier élaboré depuis plus d’un siècle par l’élite des savants mondiaux t’a convaincu – ce qui prouve ton honnêteté foncière.

Et tu as compris qu’il y avait une première approche, dans l’émerveillement silencieux devant la beauté de la création, de ce qu’on appelle communément ‘’Dieu’’. Mais alors tu posais la question : ce ‘’Dieu’’, qui est-il ? Quelle est son identité ? Lire la suite

GETHSÉMANI AUJOURD’HUI

 

Au soir du 7 avril de l’an 30 un jeune rabbi juif accompagné de ses disciples se cachait à Gethsémani, plantation d’oliviers qui faisait face au Temple de Jérusalem. Comme les jours précédents, il espérait y passer la nuit.

Pourquoi tant de précautions ? Parce qu’il savait que ses ennemis voulaient « le supprimer » – c’est Luc qui apporte cette précision. « Le supprimer » : c’est son existence même qu’ils voulaient effacer de la terre. Dans leur esprit cet homme n’existait pas, n’aurait jamais dû exister. Il fallait le détruire totalement, méthodiquement, pour qu’il n’y en ait plus trace sur terre. Lire la suite

M.Y. Bolloré et O. Bonnassies, DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (IV) : Pauvre Jésus !

Le chapitre 18 de Dieu, la science, les preuves pose la question « Qui peut être Jésus ? ». Les deux auteurs, ingénieurs et rationalistes, campent ainsi le décor : « Contrairement aux chapitres scientifiques [qui précèdent], tout le monde ici peut arriver à une conclusion par ses propres moyens… Cher lecteur, prenez place parmi les jurés, l’audience commence » (p. 384). Autrement dit, bien qu’ils prétendent que « ce livre a une seule méthode, la raison et la science », ils ne traiteront pas la question brûlante de l’identité de Jésus de façon scientifique. Mais accoudés à la buvette du Prétoire. Lire la suite

LE IVe ÉVANGILE (IV) : L’expérience mystique de Jésus et nous

Le IVe évangile est le plus commenté des textes de la Bible. Pourtant toute une partie ‘’résiste’’ aux exégètes, les longs discours d’auteurs anonymes qui le parsèment et que j’ai choisi d’appeler collectivement ‘’Jean’’ (1). Où donc ces auteurs ont-ils trouvé la clé de l’intimité entre Jésus et son Père qu’ils dévoilent au fil des discours ? Où, sinon chez Jésus lui-même, non pas interrogé de son vivant puisqu’ils écrivent deux ou trois générations après sa mort. Mais écouté dans ce dialogue mystérieux de silence et de contemplation, ce dialogue qu’on appelle mystique et que des hommes et des femmes, toutes religions confondues, ne cessent d’entretenir au long des âges avec le ‘’monde d’au-delà des apparences’’. Lire la suite

LE IVe ÉVANGILE (III). JÉSUS ET SON DIEU

La question « Qui est Jésus » s’est posée très tôt, de son vivant, à ceux qui l’accompagnaient et étaient témoins de faits inexplicables – ses guérisons et son enseignement révolutionnaire. Sur ce que Jésus a dit (ou n’a pas dit) de son Dieu, cette première génération avait retenu un mot, Abba, illustré par des paraboles et l’éloge de l’enfance spirituelle. Les deux générations suivantes, celles qui ont considérablement amplifié le témoignage du « disciple que Jésus aimait » pour en faire le IVe évangile (dit « selon s. Jean ») ont retenu l’idée mais l’ont exprimée en grec, et non en araméen : Abba est devenu πατερ, « Pater ». Et c’est sous ce nom privé de l’affectivité, de la tendresse et de la proximité que recélait Abba, qu’ils ont approfondi les relations de Jésus avec son Dieu. Lire la suite

LE IVe ÉVANGILE ET JÉSUS (II) : le Dieu de Jésus

Nous avons rappelé précédemment que les longs discours du IVe évangile (dit « selon s. Jean ») ont été rédigés, deux ou trois générations après la mort de Jésus, par des auteurs anonymes. De la tradition orale fixée dans les Synoptiques (1) ils ont retenu quelques traits de l’enseignement de Jésus, qu’ils ont approfondi dans une optique contemplative.

Les traditions anciennes : qui était ‘’Dieu’’ pour Jésus ? Lire la suite