LES MUSULMANS DANS L’IMPASSE (II) : Quelques réactions de musulmans.

            Un lecteur me signale quelques réactions de musulmans qu’il est utile de relire, pour comprendre l’impasse dans laquelle ils se trouvent, et nous avec eux (1).

I. Souffrance des musulmans

Ils sont les premiers à souffrir du radicalisme des islamistes. Cette souffrance, certains l’expriment douloureusement, comme si ce radicalisme les poussait hors d’eux-mêmes :

« J’ai décidé de combattre l’islam. S’il vous plaît comprenez ma déclaration : combattre l’islam – pas l’islam politique, pas l’islam militant, pas l’islam radical, pas l’islam wahhabite, mais l’islam en lui-même… L’islam n’a jamais été incompris, l’islam est le problème… [Les musulmans] doivent comprendre qu’ils n’ont que deux choix : changer [l’islam], ou être écrasés. » (2)

Cri douloureux repris par Talisma Nasreen :

« L’idée maitresse contenue dans l’argumentation d’Ibn Warraq est énoncée avec force : le problème n’est pas simplement l’intégrisme musulman, mais l’islam lui-même. Non seulement les médias occidentaux, desquels nous n’espérons plus ni principes moraux ni courage, mais également les intellectuels font preuve de lâcheté quand il est question d’une juste critique morale de l’islam et de ses dogmes. » (3)

Ou encore cet iranien :

« Depuis le 11 septembre 2001 […], il y a eu plus de 20.000 attaques terroristes, tuant ou blessant des centaines de milliers de personnes dans le monde. Les auteurs de ces attaques n’étaient pas des monstres ; c’étaient des musulmans. Ils avaient la foi et agissaient conformément à cette foi. Ils sont des millions à penser de même, et prêts à agir de même. » (4)

II Le Coran en question

       Avez-vous remarqué qu’ils parlent ici d’islam, pas du Coran ? J’ai montré ailleurs (5) que le problème ce n’était pas la différence entre bons et mauvais musulmans, la hantise de l’amalgame. Le problème, c’est que tous les musulmans, ‘’bons’’ ou ‘’mauvais’’ ne reconnaissent qu’une seule autorité : le Coran. Le problème ce n’est pas l’islam, mais le Coran. Très peu osent le dire clairement :

« L’islam a bousillé ma vie. L’islam rend schizophrène. L’islam prospère sur l’inculture et l’ignorance. Ses valeurs ne sont pas compatibles avec celles de la République. Lisez bien ce que dit le Coran sur les femmes, les infidèles, les apostats qui comme moi rejettent cette religion. » (6)

Ou encore :

« Il n’y a pas de différence [entre ‘’bons musulmans’’ et ‘’mauvais musulmans’’], il y a un seul Coran, et donc un seul islam. Certains musulmans ignorent ce que dit [le Coran], leur humanité leur dicte de faire des choses bonnes… Ceux qui connaissent le Coran… sont pour l’instant une minorité qui ne peut pas l’appliquer [à la lettre]. Quand ils liront le Coran, les autres, les ‘’bons musulmans’’ seront poussés à tuer, ou [s’ils ne veulent pas] ils quitteront l’Islam comme je l’ai fait. Mais dans les pays musulmans, quitter l’islam est tellement difficile que certains continuent à vivre dans l’islam par peur. Il y a un danger pour la démocratie en France : les musulmans cherchent [leur] identité… en se réfugiant dans l’islam. Que se passera-t-il le jour où [les lecteurs du Coran] seront majoritaires ? » (7)

III. Impossible réforme de l’islam ?

Devant cet obstacle gigantesque – un texte sacré devenu intouchable -, certains doutent d’une réforme de l’islam, comme Ibn Warraq dont il faut lire le livre et qui n’ose pas ici écrire le mot ‘’Coran’’ (il dit ‘’charia’’ ou ‘’autorité divine’’) :

« La vérité, c’est que l’islam ne parviendra jamais à la démocratie ni au respect des droits de l’homme aussi longtemps qu’il s’en tiendra à la charia et qu’il n’y aura pas de séparation de l’Église et de l’État. Mais, comme Muir le fait remarquer : « Une religion réformée qui remettrait en question l’autorité divine sur laquelle elles [les institutions de l’islam] reposent ou qui essaierait, par des choix rationnels et des compromissions, de conduire à un changement, ne serait plus l’islam ». » (8)

IV. Aveuglement occidental et Pensée Unique

Les médias et les dirigeants occidentaux ne voient pas (ou ne veulent pas dire) que le problème ce n’est pas l’islam, mais le Coran. Pensée Unique (9) qu’on nous ressasse à longueur d’antennes, et que dénonce à sa façon Hamid Zanaz – sans oser écrire ‘’Coran’’, il parle de ‘’sources’’

« Les âmes sensibles [disent que] critiquer l’islamisme radical risque de pousser les musulmans modérés dans les bras des extrémistes. [Ce serait vrai] si les musulmans modérés étaient des intégristes masqués, qui attendent la moindre occasion pour revenir aux sources. En fait, éviter tout débat [sur les origines de la violence islamique] par peur d’offenser les musulmans conduit à satisfaire les exigences des islamistes et à légitimer leur idéologie. » (10)

Ou encore – et là, on ose écrire ‘’Coran’’ :

« Il est bouleversant de constater que, pendant que les terroristes islamiques égorgent, décapitent et massacrent, obéissant ainsi aux versets du Coran, l’Occident… nie l’évidence… Après la décapitation de David Haines, David Cameron a déclaré que les terroristes islamiques de l’Isis « ne sont pas des musulmans mais des monstres, ils disent qu’ils font ça au nom de l’islam. C’est absurde, l’islam est une religion de paix ». Et le président Obama, dans son intervention à l’ONU : « Les États-Unis ne seront jamais en guerre contre l’islam. L’islam enseigne la paix ». Savent-ils que le chef suprême de l’État Islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, a en poche un doctorat de recherche en Sciences Islamiques ? » (11)

Petit florilège sans prétention, qui montre qu’une prise de conscience affleure ici et là : elle n’est pas prête à être partagée par l’Occident, qui continuera à s’empêtrer dans une impasse qu’il subit sans la comprendre.

                                                                    M.B., 20 janvier 2015
(1) Publiées dans http://daruc.pagesperso-orange.fr/divers/islamex.htm. C’est moi qui souligne et abrège. Voyez dans ce blog Les musulmans dans l’impasse (I) : l’Appel de Paris
(2) Wafa Sultan, psychiatre syrienne exilée aux USA.
(3) Taslima Nasreen, bangladaise, exilée en Suède, préface à Pourquoi je ne suis pas musulman d’Ibn Warraq, L’Âge d’Homme, 1999.
(4) Ali  Sina, Iranien exilé au  Canada, dans  Understanding  Muhammad and Muslims.
(5) Voir dans ce blog Pas d’amalgame ! Bons et mauvais musulmans
(6) Messaoud Bouras, français, in Le Nouvel Observateur (2/02/2006).
(7) Mohamed Moussaoui, Irakien emprisonné et torturé pour apostasie dans son pays, exilé en France, in L’homme Nouveau (25/11/2010).
(8) Ibn Warraq, Pourquoi je ne suis pas musulman, L’Âge d’homme, 1999.
(9) Voyez dans ce blog le mot-clé Pensée Unique.
(10) Hamid Zanaz, Algérien vivant en France, L’islamisme vrai visage de l’islam, Max Chaleil, 2012.
(11) Magdi Cristiano Allam, journaliste égyptien, baptisé par le Pape Benoit XVI puis séparé de l’Eglise Catholique qu’il juge trop complaisante pour l’Islam, source LesObservateurs.ch.

NAISSANCE CORAN 1COUV

30 réflexions au sujet de « LES MUSULMANS DANS L’IMPASSE (II) : Quelques réactions de musulmans. »

  1. Ping : CORAN : LES CHOSES BOUGENT 1. : Leila Qarb | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  2. Ping : LE CRÉPUSCULE DES DIEUX, d’Akhenaton au Coran | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  3. Ping : Les musulmans dans l’impasse (IV) : LE MYTHE DES ORIGINES | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  4. Ping : LES MUSULMANS DANS L’IMPASSE (III) : le déni de réalité (Ali Malek) | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Bien sûr. Mais venant de l’islam, le connaissant bien, ils peuvent être considérés comme représentatifs des tensions qui traversent cette religion.
      M.B.

      Répondre
  5. wintrebert

    Pas du tout une voix qui crie dans le désert .Très utile au contraire en ce moment puisqu’elle nous donne la possibilité de prendre du recul et de ne pas hurler avec les loups .
    J’ai reçu ce matin, bien contre mon gré, une vidéo de « Gloria TV  » (??) : une universitaire s’en prend aux « haddiths » .Pourriez-vous m’éclairer sur ces textes qui, selon elle, dictent le comportement des musulmans ?
    Merci pour tous vos articles ,que je diffuse autant que je le peux . Adèle

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Les Hadîths sont des « paroles du Prophète » non recueillies dans le Coran et transmises par tradition orale.
      Il y en a aujourd’hui plus d’un million.
      A son arrivée au pouvoir, Khomeyni a publié des Hadîths condamnant l’état sioniste.
      Sans doute avait-il avec le Prophète un abonnement téléphonique illimité.
      M.B.

      Répondre
      1. Jean Roche

        Mais sans les hadiths le Coran est pratiquement inutilisable, on ne sait pas le plus souvent de quoi il est question. Après, il y a évidemment un tri à faire dans les hadiths. Doit-on abandonner ce tri aux apologistes qui soutiennent (en gros, c’est très complexe dans le détail) que c’est authentique quand ça valorise l’Islam et le Prophète, frelaté autrement ? Bien sûr, ils évacuent ainsi par exemple les hadiths qui suggèrent une tendance pédophile. Mais il y a aussi de fort troublants éphèbes dans le paradis coranique.

        Répondre
        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          En effet, sans les hadîths et la Sîrâ la LECTURE OFFICIELLE du Coran selon la tradition musulmane n’est plus possible. On se retrouve face à un texte dont environ 20 % (le % varie selon les commentateurs) est INCOMPRÉHENSIBLE. Voyez mes divers écrits récents, « Naissance du Coran » et les articles de ce blog à la catégorie « L’islam en questions ».
          M.B.

          Répondre
  6. Lucien MARTIN

    En cherchant bien, on trouve dans le Coran tout et son contraire. Ainsi quant à l’universalisme de l’Islam ou la responsabilité individuelle, les deux versets suivants de la sourate 11 me sembler soulever de bien curieuses questions :

    11, 118. Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d’être en désaccord (entre eux,)
    11, 119. sauf ceux à qui ton Seigneur a accordé miséricorde. C’est pour cela qu’Il les a créés. Et la parole de ton Seigneur s’accomplit : « Très certainement, je remplirai l’Enfer de djinns et d’hommes, tous ensemble ».

    Faut-il comprendre qu’Allah a délibérément pris le risque de créer parmi les hommes des communautés distinctes, avec la probabilité de dissensions et pourquoi ? Qu’il a discrétionnairement désignés par avance ceux qui échapperaient à ces dissensions, qu’il les a même créés à seule fin de les soustraire au sort commun ?

    Et je reste là à la surface des choses, car, si l’on essaie d’approfondir ces questions, cela ébranle bien des certitudes.

    Un « peuple élu », à la manière judaïque ? Ce serait peut-être ce qu’il y aurait de pire dans le Coran : une notion de la divinité qui, pour moi, serait intrinséquement contradictoire.

    Amicalement

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, on trouve dans le Coran des versets qui se contredisent : cela vient de la façon dont ce texte a été écrit. Voyez mon essai « Naissance du Coran », où j’explique tout ça de façon lisible.
      Amicalement, M.B.

      Répondre
  7. Pochon Jacques

    On ne peut nier le fait que Muhammad a réussi à réunir des tribus sauvages à sa discipline réformatrice et qu’il a été un éducateur pour ces gens. Son message a contribué au progrès ( médecine, mathématiques entre autres). Mais les lois qu’il a édictées étaient valables pour une partie de l’humanité à une époque donnée. Ce temps là est terminé. Ces lois ne correspondent plus aux besoins de l’humanité. Depuis 1844 le message de Baha’u’llah (annoncé aussi bien dans le Coran que dans la Bible) , message d’unité dans la diversté, d’amour et de justice, a pris la relève. Mais les Baha’is ont été et sont encore persécutés par les Musulmans, et les Chrétiens sont bien indifférents !! Je vous invite à l’étudier.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Le personnage appelé « Muhammad » par la tradition musulmane n’est pas l’auteur du Coran.
      Voyez mon essai « Naissance du Coran »
      M.B.

      Répondre
    2. Jean Roche

      Si, je le nie, ou au moins je le relativise, qu’il ait été un éducateur de « tribus sauvages ». On cite souvent (je l’ai longtemps fait moi-même) l’amélioration du sort de la femme. Avec à l’appui la toute première musulmane, Khadija, et son prestige social et son indépendance plutôt rares. Sauf qu’elle les avait acquis bien avant l’Islam (qui n’était pas encore aux commandes à sa mort), et qu’on ne trouve plus l’équivalent sous l’Islam. De même d’autres femmes citées par la Sira, etc. (Hind, etc.). On n’en trouve plus l’équivalent avec l’Islam. L’histoire des filles enterrées vives à la naissance ne concernait qu’une tribu arriérée qui se serait certainement arrêtée d’elle-même sans l’Islam. De même, on dit que sa religion était férocement persécutée avant l’Hégire. Mais quand on lit plus attentivement la Sira on voit qu’on ne reprochait pas aux premiers musulmans d’adopter une autre religion que la religion majoritaire (les juifs, les chrétiens, les mandéens, etc. étaient très bien tolérés) mais d’insulter cette religion dominante.

      Répondre
      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        Mais vous accordez crédit à la Sirâ ! Pour l’exégète, seul compte LE TEXTE DU CORAN. La Sirâ lui est postérieure, on ne peut lui accorder aucvun crédit. Khadidja, etc… l’exégète du Coran ignore.
        Filles enterrées : voyez « Naissance du Coran », p. 84.
        La persécution du 1er islam : voyez « Naissance du Coran », notamment le chap. 13.
        M.B.

        Répondre
        1. Jean Roche

          Si la Sira (entre autres) n’a pas de valeur historique je ne vois pas ce qui pourra en avoir, et donc à partir de quoi on pourrait soutenir que l’Islam, à ses début, a suscité ou pas un progrès humain. Parce qu’encore une fois le Coran tout seul n’a ni queue ni tête.

          Répondre
          1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

            Je vous suggère de lire « Naissance du Coran » : dans la Postface vous verrez le problème posé par la Sirâ, et dans la 1re partie pourquoi le Coran n’a ni queue ni tête. Vous poserez les questions autrement !
            Bonne lecture, M.B.

            Répondre
  8. GLOWACKI

    Bonjour Michel,
    Toujours marqué par des réactions de mon entourage concernant « mon islamophobie » j’ai fait des recherches sur la toile en lisant systématiquement les articles des définitions de ce mot et j’ai trouvé ce site: « Définition : Islamophobie – La Toupie » sur lequel (en particulier au paragraphe  » Les pièges de l’islamophobie ») est expliqué comment, par qui et dans quel but à été dévoyé la définition de ce mot créé en 1910. Mon avis est que tout le monde devrait le lire et prendre consciences de tous les amalgames qui sont faits y/c dans les dictionnaires.
    En reprenant deux phrases de cet article on peut dire que:
    « l’islamophobie ne concerne qu’une religion et non un peuple, une ethnie ou une « race », ni même les adeptes de cette religion » or, « La critique de la religion est constitutionnellement légitime, et en conséquence son libre exercice garanti tant qu’il reste dans un cadre légal » donc avoir peur d’utiliser ce mot c’est donner raison à ceux qui l’on dévoyé intentionnellement: intégristes, racistes etc…..

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je m’efforce de ne jamais parler de l’islam ou des musulmans en première intention.
      Mais de rester concentré sur le Coran, qui est la clé des problèmes posés par l’islam.
      « Islamophobie », ça existe, « amalgame » aussi, mais c’est du temps perdu. Il faudrait que les commentateurs & politiques comprennent que le problème ce n’est pas l’islam, mais LE CORAN.
      Amicalement, M.B.

      Répondre
  9. Jean Roche

    L’interdiction d’apostasie sous peine de mort ne fait pas l’unanimité même parmi les musulmans fervents. Elle n’est pas clairement préconisée par le Coran (qui est rarement clair de toute façon). Par exemple, Gamal Al Banna, petit frère de son grand frère Hassan (le fondateur des Frères Musulmans), récemment décédé nonagénaire, militait activement, à Al Azhar, pour le droit de quitter l’Islam (tout en abominant ceux qui le feraient). Elle est inscrite dans le code pénal d’un certain nombre de pays islamiques, mais pas tous. http://daruc.pagesperso-orange.fr/divers/loisap.htm

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Sur ce point, le texte du Coran en effet est peu clair. Ou plutôt il y a des allusions qui peuvent être comprises dans un sens ou dans l’autre. Merci.
      M.B.

      Répondre
  10. Jean Roche

    Bonjour,
    Heu, je ne comprends pas. Il s’agit non pas de réactions de musulmans aux derniers événements mais de prises de positions d’ex-musulmans (donc plus musulmans !) bien antérieures à ces événements.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      1- C’est vrai, ces prises de positions sont antérieures, j’aurais dû le dire d’1 phrase : l’urgence, toujours !
      2- Il ne peut y avoir d’ex-musulmans : quand on est musulman, on l’est pour toujours – disent les musulmans. Et on n’a pas le droit de changer d’avis, sans quoi couic, c’est la mort.
      Réfléchissez-y bien avant de vous convertir !
      Amicalement, M.B.

      Répondre
      1. Debanne

        Bonjour à tous,

        Hier soir il y avait un pseudo-débat sur A2 à propos de l’école, mais le fond du problème n’a pas été abordé (comme toujours) !
        Finkielkraut était l’un des invités. Il a eu une seule déclaration heureuse, mais il est tellement dans la détestation des « autres qui ne pensent pas comme lui » et les sociologues en particulier que son message était inaudible (à savoir que ce sont les musulmans qui doivent s’adapter à la république et pas la république à l’islam. Ce en quoi il a parfaitement raison).
        La ministre de l’Education nationale était là elle aussi…à réciter des banalités d’ailleurs : ainsi il aura fallu les horribles attentats pour qu’elle mette en place une éducation à la Laïcité qui existait déjà d’ailleurs, et un programme de maîtrise de Français ! Donc si rien ne c’était passé, elle n’aurait rien entrepris !
        Le problème c’est que personne n’a expliqué le fond du problème de l’Islam à l’Ecole.
        Tant que l’indistinction religion/culture persistera chez les musulmans, l’idée de laïcité leur sera étrangère et incompréhensible. Tant qu’ils n’admettront pas que le Coran a des origines terrestres et pas révélées, ils seront toujours hostiles a une analyse socio-historique dudit livre ! Un imam présent a dit que la laïcité passait après la croyance (sic !) et personne n’a relevé : consternant !
        Les catholiques ont fait ce travail depuis deux siècles et demi et il y a eu la loi de 1905. Depuis ils nous fichent à peu près la paix. Les musulmans nous laisseront peut-être tranquilles dans 250 ans ; qui vivra verra…
        En attendant, notre géniale Laïcité est attaquée de toutes parts, y compris par ceux qui devraient la défendre ! La ministre a dit que le port du voile islamique pour les mères qui accompagnent des enfants pendant les sorties scolaires était du ressort des chefs d’établissements (sic) ! Donc, au niveau ce cette représentante de la république, cette tenue « ostentatoire » est tolérée si le chef d’établissement la tolère ! Elle se déleste donc du poids de sa responsabilité sur un fonctionnaire ! Quel exemple donne-t-elle de la défense de la loi de 1905 et de la Laïcité ? Je suis consterné et indigné une fois de plus !
        Jules Ferry et le « p’tit père Combes » doivent se retourner dans leurs tombes !
        Bref, nous avons intérêt à tous être vigilants !

        H de D.

        Répondre
        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Il n’y a pas que cette émission d’A2 ! TOUT ce que nous entendons depuis des mois est la répétition en boucle de la Pensée Unique : « il y a des « bons » et des « mauvais » musulmans, pas d’amalgme ! » Personne ne dit (ne peut dire) que le problème, c’est la référence commune à tous les musulmans, leur seule autorité = le Coran.
          Mme Belkacem a un doctorat en langue de bois & Pensée Unique.
          Ce blog est « une voix qui crie dans le désert »
          M.B.

          Répondre
          1. Jean Roche

            Bonsoir,
            Désolé de revenir à la charge, votre titre n’est décidément pas correct. Je trouve incorrect de présenter une liste de « musulmans » dont deux sont baptisés chrétiens, après avoir quitté l’Islam avec perte et fracas (les autres aussi).
            Je pourrais même vous embêter sur le plan légal, puisque vous avez reproduit in extenso une de mes pages alors que la page d’accueil dit expressément qu’on ne doit pas procéder ainsi (citer le début, et puis le lien). Enfin, ce n’est pas mon genre.

            Répondre
            1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Je dis en note que l’un des chrétiens est écouté des musulmans…
              Ce qui m’intéressait, ce sont les 3 ou 4 positions mentionnées dans cet article, qui représentent bien une partie du débat.
              J’ai cité des extraits de vos pages, en le disant. La loi autorise à citer « dix lignes » d’un autre auteur sans son autorisation. Si j’ai cité 11 lignes ou +, merci de votre autorisation a posteriori.
              M.B.

Répondre à Jean Roche Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>