INCULTURE, BETISE ET LAICITÉ : le Maire de Brest.

La bêtise et l’inculture, mieux vaut en rire.

Sur le site de Fr3 Iroise, je lis que « la Mairie de Brest a décidé de toute urgence de retirer, dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l’école. » Pourquoi cela ?

Parce que « L’intérieur des couronnes comportait l’inscription « Épiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre  a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes « litigieuses ».
Inculte, le Maire de Brest ignore que les « rois » qu’on fête partout en France à cette époque sont les rois mages des évangiles de l’enfance de Jésus, telle que racontée par Luc et Matthieu.

Ce ne sont pas les couronnes, mais la fête elle-même qu’il fallait interdire par arrêté municipal. Logique avec lui-même, le Maire interdira ensuite la Toussaint, Noël, Pâques, Pentecôte et le 15 août, cinq fêtes « litigieuses ». Puis il interdira aux français d’avoir leurs racines culturelles, avant de leur interdire d’avoir une mémoire.

Brest a donc fêté les rois sans couronnes. Et pour ne pas « froisser certaines communautés », le Maire a publié un communiqué expliquant aux Brestois qu’ils célébreraient désormais les rois Abd-el-Malek, Fouad, Saoud, Sissi-Seko, Atahualpac ou Li-Peng – selon leur communauté.

La laïcité est sauve.

La joie des petits bretons aussi.

                              M.B. (qui préfère rire pour ne pas pleurer), 2 mars 2014

 

8 réflexions au sujet de « INCULTURE, BETISE ET LAICITÉ : le Maire de Brest. »

  1. Dorwling-Carter

    Bonjour,
    Dans des situations aussi burlesques , l’humour est de rigueur !
    L’inscription Epiphanie était certes en trop étant donnée la commercialisaton de toutes les fêtes religieuses ,il serait interressant de connaître le pourquoi de cette inscription ce qui éclairerait peut-être la réaction du Maire . Prenons soin de s »informer du contexte avant de réagir . Prenons le temps ….. La république n’a pas à célébrer les fêtes religieuses quelle qu’elles soient , mais doit respecter les religions de chacun .
    Merci de vos réactions qui nous permettent de formuler les nôtres .Amicalement . Nicole et Jean

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je cite le site de Fr3 Iroise… Ce n’est pas la République qui célèbre la fête des Rois, mais les citoyens et surtout leurs enfants qui adorent « tirer les Rois ». You’r welcome ! M.B.

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  2. monic 34

    c’est le genre de fait divers qui me fait perdre le sens de l’humour…nos ELUS sont des fantoches…
    nous perdons notre fierté, nos valeurs. L’insécurité règne et aucun n’a le courage de se lever contre cet état de chose. Sans parler de religion il est des endroits ou même la police ne se risque pas. Certaines villes ne sont plus française que de nom…nos coutumes sont piétinées, devront nous adopter celles des autres pour avoir la paix ??? c’est ce que font nos élus…honte aux français…

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      J’essaye de voir ça avec humour, pour éviter la déprime. Le plus terrible, c’est leur bêtise ! M.B.

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  3. Lucien MARTIN

    Je vous lis alors que je suis en train de réfléchir à la laïcité ; la laïcité, une idée à laquelle j’adhère depuis fort longtemps. Non pas une laïcité sectaire ou de combat, mais une laïcité synonyme de neutralité. Neutralité de l’État, on en parle, surtout pour interdire à celui-ci d’aider ou soutenir de quelque manière une ou des religions. On y pense moins en ce sens qu’il lui est corrélativement interdit de combattre, opprimer ou réglementer une ou des religions. Je me demande si, nolens volens, ce maire ne manque pas à la neutralité exigée par la laïcité. L’épiphanie, comme la Noël, sont immémorialement dans les coutumes de nos pays, au point, dussent les catholiques le regretter, de n’avoir plus aucune connotation religieuse pour nombre de Français.

    Faudrait-il aussi bannir de nos expressions, et jusque de nos dictionnaires, des expressions telles que une « bête à bon Dieu », « beau comme un dieu », « Dieu merci ! », « bon Dieu, mais c’est bien sûr… », au prétexte que ces expressions sont de nature à froisser l’âme délicate d’un athée convaincu.

    On condamne de sains (non pas « saints ») principes par une application imbécile. Ainsi, dans l’application d’un principe conçu pour éviter une capitis diminutio de fait des femmes – le principe dit de parité – le cas courtelinesque de ce brave maire qui est actuellement inquiété pour avoir manqué à ce principe, car, il présente une liste dans laquelle… les hommes sont moins nombreux que les femmes ! La lettre tue…

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