FIN DU CHRISTIANISME, FIN DU SOCIALISME ? Les idéologies en panne

            Partout en Occident, le christianisme et le socialisme qui ont si longtemps façonné notre identité sont en perte de vitesse. Comment, et surtout pourquoi sont-ils rejetées ? Ont-ils un avenir ?

I. Le premier socialisme et son échec

            Le tout premier programme socialiste connu dans l’Histoire a été formulé quelques années après la mort de Jésus, à Jérusalem. Les Actes des apôtres racontent que « ceux qui étaient devenus croyants [en Jésus] mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun… Nul parmi eux n’était [plus] indigent : ceux qui possédaient des terrains ou des maisons les vendaient, apportaient l’argent et le déposaient aux pieds des apôtres. Chacun en recevait une part selon ses besoins. » (1)            Des deux versions du socialisme – ‘’à chacun selon ses besoins’’ ou ‘’à chacun selon son travail’’ -, les apôtres avaient donc choisi la première. Mais c’étaient eux (et eux seuls) qui évaluaient les besoin de leurs troupes, les tenant donc fermement dans leur poigne. Aucune comptabilité, aucun contrôle des contribuables sur l’emploi des sommes qu’ils déposaient aux pieds des apôtres – lesquels purent dès lors vivre sans travailler et voyager dans l’Empire avec leurs femmes.

            C’était un socialo-communisme intégral, générant les premiers apparatchiks, une classe de dirigeants entretenus par des croyants qui n’avaient d’autre choix que de tout perdre – et de payer.

            Le résultat, ce fut la faillite de l’Église de Jérusalem. Une faillite telle, que Paul de Tarse fut obligé d’organiser dans tout l’Empire une collecte pour venir en aide à cette communauté d’utopistes sinistrés financièrement. Le premier socialisme appliqué à la lettre fut donc un échec total, la démonstration qu’il n’était pas réalisable.

            C’était une trahison de l’enseignement de Jésus, qui n’a jamais pratiqué la redistribution, mais les offrandes rituelles aux pauvres prescrites par le judaïsme. Offrandes pour lesquelles il avait choisi parmi les Douze un comptable, Judas : une charge de confiance, que l’Iscariote a remplie scrupuleusement sous le contrôle direct de Jésus. Lequel vivait pauvrement des dons et de l’hospitalité de ses partisans, sans jamais rien en détourner ni à son profit, ni à celui des apôtres.

            Jésus était-il socialiste ? Aurait-il pu dire « mon ennemi, c’est la finance » ? Au contraire, il donne en exemple l’intendant qui a judicieusement fait fructifier le capital que lui a confié son patron. Il fréquente des riches, compte parmi eux des amis, ne condamne jamais leur richesse. S’il sait que « l’argent est trompeur », qu’il finit « mangé par les vers », il conseille seulement de l’employer à « se faire des amis. » – c’est-à-dire, là encore, de le placer judicieusement pour en tirer un bénéfice. A ses yeux, l’argent en soi n’est ni bon ni mauvais, tout dépend de l’usage qu’on en fait. L’idée de prendre l’argent des riches pour le donner aux pauvres lui est étrangère, comme elle est étrangère au judaïsme.

II. Fin de l’utopie socialiste chrétienne et naissance de l’Église-providence

            Très vite, Paul a tiré les leçons du désastre de Jérusalem. Abandonnant l’utopie d’un socialisme redistributif intégral, il prescrit aux chrétiens de vivre de leur travail et à l’Église de « se soucier des pauvres. » Les siècles passent, au cours desquels l’Église amasse un patrimoine considérable. Elle organise la redistribution de ces richesses à sa façon, en s’en réservant une bonne part, et si elle « se soucie des pauvres » c’est à condition qu’ils se comportent en bons chrétiens, entièrement soumis à son pouvoir. Elle se crée ainsi une clientèle qu’elle tient sous sa dépendance et finira même par tenir à la gorge des états, auxquels elle imposera le partage de l’impôt : « Pour moi, dix pour cent – le reste est pour toi. » Concubinage fiscal qui a laissé des traces en Allemagne et en Italie.

            À partir du XIXe siècle elle s’opposera de toutes ses forces au socialisme, surtout dans sa version communiste. Consciente que les êtres humains ont besoin de croire en des lendemains qui chantent, elle transfère l’utopie redistributive des origines sur le plan des dogmes, qui s’accumulent et se complexifient. Elle répand en Occident, sa sphère d’influence, l’idéal médiéval de le fuga mundi, la fuite de ce monde pervers. Le catholique ne doit pas se mêler aux affaires de la cité, il « vit dans ce monde comme n’en étant pas. » Mais elle ne condamne jamais l’argent et favorise l’émergence d’un capitalisme d’affaires dans lequel elle fait des investissements. Ce qui donnera naissance au paternalisme des grands industriels chrétiens de l’ère industrielle, qui possédaient à la fois les usines et leurs travailleurs – une forme déguisée d’esclavage.

 III. Naissance de l’utopie socialiste laïque

            Dès le XVIIIe siècle, en attaquant frontalement l’Église, les philosophes des Lumières ont permis l’apparition d’un anarchisme égalitariste qui s’est exprimé timidement lors de la Révolution Française : la propriété privée devait disparaître au profit de tous. À peine ébauché, ce retour à l’utopie socialiste des origines chrétiennes fut étouffé par le Directoire puis par Napoléon. Il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour qu’elle refasse surfa et soit formulée de plus en plus explicitement par des théoriciens Français et Allemands, dans des termes proches de ceux des Actes des apôtres. Quand il fallut passer à l’action, au Congrès de Tours (1920), il y eût une scission entre socialistes et communistes : ces derniers reprenant à leur compte l’utopie égalitaire dans toute sa radicalité, un Grand Soir de la fin du capitalisme. De leur côté, les socialistes chercheront une voie moyenne et ne cesseront d’hésiter entre utopie et réalité, de Léon Blum à François Mitterrand et François Hollande.

            Après un parcours tortueux de Vichy à la IVe République, Mitterrand n’est devenu un ’’homme de gauche’’ qu’en 1968. C’est dans le plus pur jargon catholique qu’il raconte sa conversion : « Je ne suis pas né socialiste, la grâce efficace a mis longtemps à faire son chemin jusqu’à moi. J’ai dû me contenter de la grâce suffisante. Le socialisme… dispose de plusieurs vérités révélées et, dans chaque chapelle, de prêtres qui veillent… J’ai lu ses livres sacrés… Hélas, le socialisme produit plus de théologiens que de servants ».

            À cette époque, Guy Mollet dira de lui : « Mitterrand n’est pas devenu socialiste, il a appris à parler socialiste – nuance ! » Des mots donc, et les mots de l’utopie retrouvée : « Les socialistes estiment qu’il ne peut exister de démocratie réelle dans la société capitaliste. C’est en ce sens qu’ils sont révolutionnaires. Le socialisme a pour objectif le bien commun et non le profit privé. Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais de lui en substituer un autre.» Et encore : « La structure économique du capitalisme est une dictature… La mutation que nous proposons doit aboutir à la suppression du capitalisme ».

            Des mots, qu’il enfonce au Congrès d’Épinay de 1971 : « Réforme, ou révolution ? … Oui, révolution ! Rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste. »      Et enfin, cette profession de foi : « Le véritable ennemi, le seul… c’est… toutes les puissances de l’argent, l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ! »

            L’ancien catholique pieux de Jarnac aurait pourtant dû se souvenir de l’enseignement de Jésus, qui jamais n’a condamné ni le capitalisme de son époque, ni l’argent des riches

IV. Échec de l’utopie socialiste ?

            Ce qui est stupéfiant, c’est de voir ressurgir sans cesse l’utopie socialiste née autrefois à l’ombre de Jérusalem. Partout dans le monde, ceux qui ont voulu l’appliquer à la lettre ont conduit les peuples à une dictature (URSS, Cuba, Corée du nord…) accompagnée de la faillite de l’état. Là ou le socialisme a réussi peu ou prou, c’est en se reniant pour devenir un objet politique indéterminé aux contours imprécis, la « social-démocratie » ou le « socialisme libéral. » Tony Blair se fera applaudir par les socialistes de notre l’Assemblée Nationale en affirmant : « Il n’y a pas une économie de gauche et une économie de droite : il y a l’économie qui marche, et celle qui ne marche pas. »

            Et pourtant, quelques années plus tard, François Hollande reprendra la credo de Mitterrand : « Mon ennemi n’a pas de visage : mon ennemi, c’est la finance ».

            Pourquoi cet entêtement dans une utopie sans autre issue que la faillite, comme si la mémoire des socialistes était lobotomisée ? Je m’interroge, et ne vois qu’une réponse : le besoin irrépressible de l’être humain en une réalité autre que celle qu’il subit. Le bonheur assuré pour tous, dans un monde différent du nôtre. Utopie vient du grec U-Topos, qui signifie « lieu de nulle part. » L’utopie consiste à se projeter aujourd’hui dans un monde qui n’existe pas, dont on croit qu’il adviendra demain. C’est une foi religieuse, en quoi les socialistes sont les héritiers directs (et fidèles) de la brève tentative égalitariste de Jérusalem.

            Et comme autrefois les tout premiers chrétiens, l’échec de cette utopie politique est de plus en plus visible en Occident.

V. Échec de l’utopie chrétienne ?

            Je l’ai dit, quand le christianisme a abandonné l’utopie socialiste de ses débuts ce fut pour en construire une autre, dogmatique. Un gigantesque édifice de vérités à croire de plus en plus abstraites, sans rapports avec l’enseignement de Jésus, s’enchaînant les unes aux autres par déduction logique. Ainsi, puisque le dogme de l’incarnation affirme que le Christ-Dieu est né de Marie, il convient que cette dernière soit née comme lui sans avoir été contaminée par le péché. C’est le dogme de l’immaculée conception, promulgué en 1854.

            Or depuis un siècle, cet édifice dogmatique est de plus en plus ignoré, voire contesté, par les croyants. Ils ne peuvent rester catholiques qu’en se contentant de la « foi du charbonnier », en croyant aveuglément des dogmes – des utopies – qu’ils ne peuvent ni ne doivent chercher à comprendre.

            Je vois dans cet édifice dogmatique un mur contre lequel se heurtent ceux qui sont nés catholiques et souhaiteraient accorder leur foi avec leur intelligence. Si les jeunes quittent l’Église ce n’est pas à cause du mariage des prêtres ou même de sa doctrine morale, c’est parce qu’ils ne peuvent plus croire à l’in-croyable. C’est sur cette muraille de dogmes impossibles à croire que s’est bâtie l’utopie chrétienne : va-t-elle s’effacer comme l’utopie socialiste et pour les mêmes raisons, laissant les croyants échoués sur la grève du réel, privés de rêve ?

VI. Christianisme et socialisme : même condamnation à mort ?

            L’utopie socialiste se survivra peut-être, malgré ses échecs et son inadaptation au réel, parce que des minorités plus ou moins importantes n’ont rien d’autre pour exprimer leur désespoir et leur colère contre l’arrogance des puissants. L’avenir dira si elle pourra retrouver la flamboyance et le pouvoir d’attraction de ses grandes heures passées, mais elle semble aujourd’hui mal partie.

            Le christianisme a d’avec le socialisme une différence essentielle, c’est la personne de Jésus. Son enseignement, sa personnalité et sa façon d’être n’ont pas disparu des évangiles, ils continuent de projeter sur notre monde une lumière éblouissante. Il fallait que cet homme soit exceptionnellement inspiré pour que sa mémoire et sa présence aient pu survivre au traitement dogmatique qui lui a été infligé pendant des siècles de christianisme triomphant.

            Je vois les symptômes de cette résilience dans le renouveau charismatique né en 1970 en milieu catholique, et dans l’expansion de l’évangélisme né au même moment en milieu protestant. Deux mouvements puissants, conquérants, qui ont profondément transformé le christianisme moderne. Ils ne s’appuient plus sur des dogmes, mais sur la personne de Jésus, le retour à son enseignement dans une rencontre vivante. Certes, il y a ici ou là des dérapages, un excès d’affectivité. Mais la pauvreté – sans condamnation des riches – redevient un idéal sans cesse rappelé par le pape actuel, qui parle plus souvent de Jésus que du Christ.

            C’est là qu’on voit la différence fondamentale entre l’utopie socialiste et l’utopie chrétienne : l’une s’appuie sur la haine de l’argent et de ceux qui le possèdent, elle veut les en déposséder pour le distribuer aux pauvres. L’autre (malgré son addiction dogmatique) n’a jamais oublié l’homme, Jésus, ses enseignements en paroles et en actes. Parce qu’il fut lui-même utopiste en proclamant la primauté de l’amour et la béatitude des pauvres, le christianisme continue de faire rêver – et donc d’attirer les foules.

            Ce qui manque au socialisme, c’est la présence d’un utopiste de référence qui situe le combat contre la pauvreté et pour l’égalité dans une perspective apolitique et transcendante. C’est finalement une vision de l’Homme fait pour revenir à Dieu, devant qui la pauvreté prend sa vraie mesure en devenant la condition intérieure de ce retour. Pour les socialistes, les pauvres sont exploités par les riches qu’ils doivent combattre et anéantir dans la lutte finale. Pour Jésus, les pauvres (qu’ils soient riches ou démunis) sont favorisés, puisque leur dénuement intérieur les rend accessibles au pardon et à la renaissance.

            Le socialisme pur et dur de papa ne sera peut-être plus bientôt qu’une référence historique. Sous une forme ou sous une autre, le christianisme, tant qu’il saura revenir à Jésus, durera autant que ce monde.

                                                                                                           M.B., 14 juillet 2017
 (1) Actes des apôtres 2,44 et 4,34.
(2) Cité par Catherine Nay dans sa biographie de Mitterrand, Le noir et le rouge, Grasset 1984

9 réflexions au sujet de « FIN DU CHRISTIANISME, FIN DU SOCIALISME ? Les idéologies en panne »

  1. Lucien Martin

    Je partage votre manière de voir pour l’essentiel. Une précision toutefois.

    Vousn évoquez cet « idéal » timidement exprimé : « la propriété privée devait disparaître au profit de tous » et vous ajoutez : « À peine ébauché, ce retour à l’utopie socialiste des origines chrétiennes fut étouffé par le Directoire puis par Napoléon. »

    Pouir m apart, je serai moins catégorique. Cet « idéal » a été asssez timiodement exprimé lors de la Révolution pour que, bien au contraire, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, décidée dans son principe le 4 août 1789 et dont le vote a été achevé le 26 août, dispose dans son article 2 que «  le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. » Et, si l’on doutait que la propriété bénéficiât d’une considération exceptionnelle par les Constituants, l’article 17, plus particulièrement consacré à ce droit « naturel et imprescriptible », dispose que « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est…, etc »

    La propriété, droit « naturelle et imprescriptible », « droit inviolable et sacré », on est bien loin de la condamnation fondamentale de la propriété. Ainsi, quels qu’aient été les erremants de la Révolution jusqu’au Directoire, l’« idéal » d’abolition de la propriété privée n’était guère à « étouffer » par celui-ci et par Napoléon, c’était déjà fait ; tout au moins en droit positif. Et, aujourd’hui, plus précisément depuis 1958, quelque 180 ans après le vote de cette Déclaration, celle-ci est reprise dès les premiers mots de notre Constitution qui, dans son Préambule, commence ainsi : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par… etc. »

    Idéalement (utopiquement ?), on peut bien dérouler tous les raisonnements les plus subtils, si ce n’est aparfois sophistiques, pour justifier l’étouffement du droit de propriété, on n’évitera pas de tourner ainis le dos au réalisme le plus certain. Qu’on déplore que, en général, l’homme soit en partie mû par la recherche de son intérêt (servi et consolidé dans la propriété), c’est déplorer la nature humaine… mais il est vrai que pour certains, « la nature humaine, cela n’existe pas ». Il n’empêche que les essais de communisme, jusqu’ici, n’ont pas seulement échoué, mais ont sombré dans le despotisme, car la nature humaine, cela existe et qu’il est plus efficace d’en tenir compte, car c’est le seul moyen de la canaliser et que la canaliser est le seul moyen de la concilier avec des idéaux respectabales, mais mortifères si l’on en fait des absolus. Quant à l’abolition de la propriété privée en « Chine populaire », il est permis, il s’impose même de dire que ce n’est que fiction.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je faisais allusion à la « grande peur » qui a parcouru les campagnes au lendemain de la prise de la Bastille (châteaux brûlés, biens dérobés) et qui a incité les constituants à réaffirmer fortement, dans les articles que vous citez, le droit imprescriptible à la propriété. Mais vous savez qu’un mouvement anarchiste a couvé en France pendant des années (Gracchus Baboeuf) jusqu’à la reprise en main par Directoire & Bonaparte.
      De même, la haine des riches parcourt toute la période révolutionnaire.
      M.B.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      J’ai étudié son oeuvre, voyez dans ce blog les articles que je lui consacre (mot-clé « Marcel Légaut »). Hélas, il n’a jamais pu aller au bout de ses intuitions à cause de son attachement viscéral à l’Église catholique. De plus, il écrit avec ses pieds. Mais ce fut un précurseur.
      M.B.

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  2. Jean Roche

    Bonjour,

    A propos de ce « premier socialisme » (à vérifier, des Grecs avaient déjà envisagé bien des choses y compris la fin de l’esclavage), il a aussi comporté le sinistre épisode d’Ananias et Saphira (Actes 5:1-11). Parce qu’enfin, imaginons que de nos jours, examinant les textes produits par une secte mal famée, on trouve la relation de l’événement suivant : le gourou, devant les adeptes assemblés, a formellement accusé l’un d’eux (puis tant qu’à faire son épouse) d’avoir prétendu tout donner à la secte (le gourou tient à préciser qu’ils n’y étaient pas contraints) alors qu’ils en retenaient secrètement une partie. Les deux personnes ainsi mises en cause sont tombées mortes, ce que le gourou a aussitôt attribué à la divinité de la secte, outragée. Sérieusement, vous le croyez ? Et au fait, n’y avait-il pas déjà eu quelque chose de cet ordre lors du passage de Jésus à Jéricho (Luc 19) ?

    Quant au projet de Marx, quelqu’un a prédit, du vivant de Marx, ce qu’il allait donner et pourquoi. http://bouquinsblog.blog4ever.com/etatisme-et-anarchie-mikhaal-bakounine

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Dans « Dieu malgré lui » (2001) j’ai publié une exégèse détaillée du meurtre d’Ananie & Saphire, en le remettant dans son contexte (Pierre meutrier). Analyse reprise dans ‘Jésus et ses héritiers.
      M.B.

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