LES VACCINS POUR LES NULS (1re partie)

Depuis des mois, nous sommes noyés dans un torrent d’informations parfois fausses, mensongères, souvent approximatives, toujours contradictoires. La France est devenue une grande lessiveuse à cerveaux, plus personne ne sait que croire, qui croire, que penser. Il y a désormais chez nous 67 millions de virologues qui ne savent pas de quoi ils parlent mais ont tous un avis tranché. La dernière péripétie de cette corrida mentale, c’est le vaccin. Faut-il, faut-il pas ?

Avant de descendre dans l’arène, il faut savoir de quoi on parle.

À partir des années 1950, on a utilisé les antibiotiques à tort et à travers, massivement et sans discernement. En 1958, jeune étudiant, j’ai vu des pédiatres en prescrire à des nourrissons dont le nez coulait ! À cette époque, il suffisait de 100.000 unités de pénicilline pour ‘’nettoyer’’ une syphilis : aujourd’hui il en faut 5 à 8 millions pour un résultat incertain, car le tréponème résiste. On doit toujours trouver des antibiotiques nouveaux : une course de vitesse s’est engagée entre bactéries et antibiotiques, elle dure toujours.

Malgré tout, la population bactérienne de la planète est à peu près sous contrôle. Alors, profitant du vide créé par notre maîtrise des infections bactériennes, les virus se sont mis à proliférer. VIH, H1N1, Ebola, Zika… et la famille des coronavirus, SRAS, Mers, Covid19. Et ce n’est pas fini.

Comment notre organisme va-t-il se défendre contre ces nouveaux ennemis, le plus souvent insensibles aux antibiotiques ?

La défense spontanée

Les virus pénètrent dans notre organisme à travers la peau (zona, herpès), l’intestin (gastro-entérite), les voies respiratoires (grippe, coronavirus). Ces hôtes indésirables sont appelés des antigènes. Leur présence étrangère provoque la réaction immédiate de notre système immunitaire : localisées dans le sang, ce sont des cellules qui travaillent en équipe pour nous protéger des agressions bactériennes ou virales. Certaines de ces cellules détectent la présence des intrus, elles les ‘’prennent en mains’’ et les présentent à d’autres cellules qui les tuent en les avalant, ou produisent des protéines, les anticorps, qui les neutralisent.

L’étroite collaboration de ces cellules spécialisées du sang est efficace, mais si les virus se développent trop vite (‘’charge virale’’) ou sont très agressifs, le système immunitaire est débordé. Alors les symptômes apparaissent et en l’absence de traitement ils peuvent devenir mortels.

Il fallait trouver un moyen de déclencher l’action du système immunitaire avant que les virus ne développent une charge virale trop importante : ce sont les vaccins.

Les vaccins type Pasteur

Jusqu’à une époque récente, la fabrication des vaccins suivait la méthode découverte par Louis Pasteur en 1885. D’abord, comme lui, on a injecté des germes vivants mais atténués : ils n’étaient plus infectieux, mais leurs protéines étaient encore capables de donner au système immunitaire un choc qui lui faisait produire des anticorps en quantité suffisante pour neutraliser les germes dès leur entrée dans l’organisme. Puis on a isolé des fragments du germe (sa paroi) ou sa toxine, pour que le choc soit moins violent tout en provoquant la réaction immunitaire. Comme les premiers, ces vaccins inactivés étaient compliqués à fabriquer : il fallait cultiver les germes dans de grandes cuves, les traiter… On ne pouvait pas produire rapidement des vaccins par milliards de doses.  Mais surtout ces vaccins sont comme des poisons, des tigres dont on a limé les griffes : ils ont des effets secondaires gênants, inflammations, allergies, fièvres. Comment trouver des vaccins mieux tolérés, produits rapidement et en masse pour faire face à des pandémies qui seront de plus en plus mondialisées, avec des virus de plus en plus mutants et incontrôlables ?

La révolution de l’ARN

Grâce à la découverte en 1961 de l’ARN messager par Jacques Monod, on s’est orienté vers une autre voie que celle de Pasteur. L’idée était non plus d’injecter un antigène – un poison – pour faire réagir le système immunitaire, mais de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel il va apprendre à se défendre.

Comment ça marche ?

Les gènes qui permettent à un individu de se reproduire sont constitués d’ADN, longues échelles torsadées de nucléotides liés à des protéines. Il suffit de savoir que la façon dont tous ces éléments sont disposés entre eux constitue un message – comme les 26 lettres de l’alphabet se combinent pour donner des mots, puis des phrases qui signifient quelque chose. C’est la structure complexe de l’ADN qui donne au vivant les informations qui lui permettent de se reproduire tout en conservant certaines caractéristiques, par exemple l’agressivité pour les virus.

Comment aller chercher une partie seulement de l’ADN du coronavirus – celle qui commande sa structure – pour la faire pénétrer dans nos cellules immunitaires, afin qu’elles secrètent l’anticorps qui va le neutraliser ? On fait appel à l’ARN, petit cousin très proche de l’ADN. On l’envoie chercher dans l’ADN du virus une séquence ‘’parlante’’ qu’il découpe et va introduire dans nos cellules immunitaires. Celles-ci reconnaissent l’empreinte du virus, et se mettent à fabriquer l’anticorps correspondant à ce virus, capable de le neutraliser. Après avoir transmis son message, l’ARN disparaît.

L’ARN messager est donc une copie transitoire de l’ADN du coronavirus. Il transmet au système immunitaire le plan de fabrication de ses protéines virales. Cette information, qui ne risque pas de nous rendre malades, ne peut en aucun cas s’intégrer à notre génome ni conduire à son altération (1) : rien à voir avec une thérapie génique ou la création d’un OGM !

Et le tour est joué ! On n’a pas injecté d’antigène (de poison), on a fait pénétrer dans nos cellules immunitaires  l’empreinte génétique du coronavirus, sans qu’elle modifie en quoi que ce soit leur génome. L’avantage c’est que les ARN sont bien plus simples et plus rapides à produire massivement que les vaccins « classiques ». En plus, puisqu’ils n’agressent pas le système immunitaire comme les antigènes, ils ont moins d’effets secondaires que ces derniers. Leur défaut, c’est leur fragilité : il faut conserver ces vaccins à une température extrêmement basse.

Voilà ce qu’il suffit de savoir pour répondre à la question « Faut-il ? Faut-il pas se faire vacciner ? ». En fait, ce n’est pas une, mais pas mal de questions qui tournent en ce moment dans la lessiveuse nationale. Dans un second article je tâcherai de sortir le linge de la machine et de répondre à quelques questions brûlantes

                                                               M.B., 18 juillet 2021
À suivre prochainement : LES VACCINS POUR LES NULS. 2e partie : Corona-circus
(1) Parce que le brin d’ARN contenant le message (l’empreinte) du virus ne pénètre pas dans le noyau, mais dans les ribosomes des cellules immunitaires. Elles réagissent mais ne peuvent pas reproduire la séquence transmise par l’ARN messager.

23 réflexions au sujet de « LES VACCINS POUR LES NULS (1re partie) »

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  2. Pascal JACQUOT

    Bonjour et merci pour cet article clair et précis qui permet de balayer bien des infos contradictoires … Mais je reste prudent et sceptique en ce qui concerne une limpidité peut-être incomplète (c’est la 1ère partie, il est vrai !). Je préfère écouter aussi le Dr Christian Velot, biologiste, professeur de génétique moléculaire, dans son exposé de décembre 2020 « Les techniques vaccinales à la loupe » (durée de la vidéo 48 mn)
    https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY
    Après de longues explications précises, Christian Velot précise (en fin de vidéo) qu’une cellule infectée par deux virus peut créer un nouveau virus recombinant et plus dangereux encore. La probabilité d’échec du vaccin est certainement très faible (1 cas éventuellement sur 10 millions ou sur 100 millions de vaccins). Le risque n’en vaut-il pas alors la chandelle puisque la fréquence est très limitée ?
    Mais la probabilité du risque existe cependant quand on vaccine des milliards de personnes … Car il suffit qu’un virus émerge -un jour, quelque part- pour que les conséquences soient non pas individuelles mais mondiales et vraiment désastreuses pour la planète !
    Et Dr Velot de conclure : « Alors n’ajoutons pas à l’incertitude et à l’imprévisibilité d’un virus l’incertitude et l’imprévisibilité d’une technique mal connue. Nous faisons un cumul de choses qui ne sont pas acceptables ».
    Je me range donc personnellement à cette précaution … Une obligation vaccinale ne remplacera jamais de toute façon la responsabilité personnelle … et la liberté quand il s’agit de santé (un bien tout à fait privé, notre bien le plus précieux !).

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Entre décembre 2020 (date exposé Dr Velo) et juin 2021, il s’est passé beaucoup de choses. Plus de 3 milliards de personnes ont été vaccinées. On peut donc évaluer le risque. Car toute vaccination comporte un risque. Entre 1 accident sur 1 million de gens et 1 million de gens hors d’atteinte du virus au prix d’un accident, le choix a été fait depuis Pasteur : on vaccine. Mais ce que Pasteur n’a pas connu, c’est une pandémie MONDIALE. Cela modifie l’évaluation théorique du risque et le choix à faire ( par exemple entre 10.000 accidents et 7 milliards de morts…)
      M.B.

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  3. Christine

    « Depuis des mois, nous sommes noyés dans un torrent d’informations parfois fausses, mensongères, souvent approximatives, toujours contradictoires. La France est devenue une grande lessiveuse à cerveaux, plus personne ne sait que croire, qui croire, que penser. »

    Monsieur,
    N’est-il pas un peu présomptueux de votre part de prétendre par cet article nous donner LA vérité ?
    Des personnes comme Alexandra Henrion-Caude ou encore les Professeurs Luc Montagnier, Christian Perronne et Didier Raoult, qui étaient jusqu’en février 2020 considérés comme d’éminents spécialistes et dont la parole avait une valeur, font-ils partie désormais à vos yeux des « 67 millions de virologues qui ne savent pas de quoi ils parlent » ?

    Vos réponses aux commentaires précédents sont dignes des discours entendus en boucle sur les plateaux télé. Traiter de « fake-news » toute information qui ne va pas dans le sens de vos idées est un peu réducteur alors que votre blog semblait jusqu’à présent un lieu d’échange et d’ouverture. C’est nier le droit à penser différemment et oser se poser des questions.
    Et plutôt que de répondre à l’un des commentaires « Je ne suis pas au courant », votre soif de vérité devrait vous inviter à aller vérifier cette information plutôt que de la disqualifier immédiatement.

    « – Mes copains me racontent n’importe quoi, je ne veux plus les croire, dit Pompon.
    – Le cœur est comme un jardin, le rassure son papa. C’est à toi de décider si tu y fais pousser des graines de mensonge qui provoquent la peur, ou des graines de vérité qui font grandir la connaissance.
    Et si le secret du bonheur était de cultiver son jardin intérieur ? »
    Olivier Clerc, dans « Tu es le jardinier de ton cœur ».

    Cordialement.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Résumer en quelques lignes « Comment ça marche » un vaccin type Pasteur ou type ARN, c’est en effet présomptueux. Il a fallu un semestre à Jacques Monod, qui venait de découvrir l’ARNm, pour nous l’expliquer. C’était l’hiver 1961-62, j’étais dans l’amphi. Mais bon, avez-vous compris ?
      Les  »virologues » de salon auxquels je fais allusion sont les journaleux et commentateurs qui en parlent à largeur d’écran depuis 1 an 1/2. Créant dans les cerveaux français une confusion digne des Thermopyles. Mais bon, faut bien occuper l’antenne.
      M.B.

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  4. Jean-Marie GLÄNTZLEN

    Ignorant si notre cher Michel Benoit sait que Pasteur était un très triste sire, quoiqu’il en soit je lui suggère un débat public ou simplement écrit avec par exemple Alexandra Henrion-Caude.

    Les anti-vax, médecins et infirmières inclus, sont pour beaucoup des gens ayant trouvé le temps de se contre-informer.

    Aucun vaccin n’est nécessaire, surtout pas injecté à quiconque, quasiment sans distinction, mais pas à tous les habitants de la France (qui déjà ne sont pas tous des Français) alors qu’il faut tout de même un certain âge pour commencer à jouer au virologue.

    Avant le prochain article (qui pourrait tromper parce que plus basé sur une foi que sur une certitude), je suggère modestement à notre hôte dont nous ignorions la formation médicale de déjà tirer tout le parti possible de cette vidéo
    https://www.youtube.com/watch?v=hlt56cgV09M&t=14s
    avant d’aller butiner sur le site de l’auteur

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  5. Balier J-J

    Merçi Monsieur pour vos explicaciones. C’ est ce que j’attendais : une pedagogie raisonnable .Nos  » élites »ont jouè avec la peur avant d’ utiliser la punition.

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  6. Claude Trogler-Briand

    Article clair, étayé en restant lisible…
    Vous voyez, quand vous voulez !!!… Dommage que dans l’article précédent (RETOUR DU DÉSERT), vous n’ayez pas fait montre d’autant de rigueur !… En ne tenant pas les allégations de la Bible pour Certitudes Historiques, alors qu’il est à présent établi que l’Exode est aussi peu fiable que l’Iliade & l’Odyssée, que Moïse est un personnage totalement fictif (calqué sur l’histoire de Masesaya °) que 600000 hommes (ce qui, avec les femmes et les enfants ferait 1500000 à 2000000 hébreux… plus de la moitié de la Population TOTALE de l’Égypte à l’époque) n’ont matériellement ABSOLUMENT PAS pu suivre pendant 40 ans dans le Désert SANS qu’historiens ni archéologues n’en retrouvent la moindre trace ou mention hors de la Bible.
    Du coup, ce sont vos AUTRES articles qui discréditent un peu celui-ci !
    [(°) https://www.babelio.com/livres/Simonay-Moise-le-pharaon-rebelle/68586 ]

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Quand on va au « désert », ce n’est pas pour faire de l’exégèse technique. Mais pour RENCONTRER celui dont parlent les textes dits inspirés de-ci ou de-là. Alors, les mythes reprennent toute leur force d’introduction au mystère. Ce qui vous gêne, c’est que coexiste dans le même individu un mystique ET un scientifique ? Ce n’est pas impossible. La preuve…
      amicalement, M.B.

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  7. élizabeth

    https://www.who.int/fr/news/item/12-07-2021-who-issues-new-recommendations-on-human-genome-editing-for-the-advancement-of-public-health?fbclid=IwAR0tDcAtwgriwKqvmcfqUgsd0DO07N77L63Q2aeuqyTlwduqr_yTMbln2eY

    Commencer en disant qu’il y a désormais 67 millions de virologues, c’est digne d’une répartie de plateau TV.
    Puis s’il faut « être au niveau en biochimie virale pour se permettre de critiquer », ça devient facile de fermer la parole aux gens qui osent être sceptiques. Je suis pas musicienne mais je reconnais une fausse note. Les gens possèdent une faculté de jugement, et accessoirement une intuition.
    Les petits prophètes du gouvernement se contredisent tellement, ainsi que les vrais spécialistes d’ailleurs, que la meilleure solution est de laisser leur libre arbitre aux gens, et cesser de dénigrer sans en avoir l’air une certaine partie de la population.
    Sans parler de ce que les gens peuvent observer eux-mêmes, à moins qu’il faille être opthalmo pour prétendre observer.
    Inutile de faire passer les anti-covax pour des cons, sinon, ça fait un beau paquet de débiles rien que dans nos hôpitaux : beaucoup de soignants et médecins refusent cette piqûre.
    Je ne vais même pas parler de certains soignants pris de spasmes et autres paralysies qui se filment et déconseillent eux-mêmes de recevoir ce produit. Ou de cette infirmière belge, qui retourne au centre de vaccination avec son téléphone aimanté au bras, filmée par son compagnon, devant l’air complètement con de médecins et infirmières, incapables de lui expliquer quoi que ce soit.
    Bref, à part ça, le titre devrait plaire à ce cher Attali.
    Avant de descendre dans l’arène…. chacun dans son arène et les taureaux seront bien gardés, merci. Nous nous prenons déjà assez de leçons de suffisance, de mépris et de morale par le grand sanhédrin.
    Nous les sceptiques, simplement, mais rebaptisés bien sûr crétins complotistes ou « dangers publics » assurément terroristes d’ici peu. Les gens au pouvoir ne veulent QUE notre bien, cela va sans dire, et il n’y a pas à discuter, puisque nous ne sommes pas au gouvernement, n’est-ce pas.
    Bien à vous.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Permettez que je ne réponde pas ici à votre commentaire. L’article qui va suivre dans quelques jours tâchera d’éclairer calmement quelques-unes des zones d’ombre dont vous faites la liste (non exhaustive !)
      M.B.

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      1. élizabeth

        Merci quand même pour ce début de réponse.
        J’ai remarqué que systématiquement, les réfractaires au produit sont sommés d’argumenter, de justifier leur refus ou scepticisme. Les cochons attendent qu’on leur file nos perles pour mieux les piétiner et nous les jeter aux visages, l’exemple immédiat qui me vient est lechypre, vous savez celui qui parle de piquer les gens de force à la radio payée par nous.
        C’est pour cela que je ne m’étends pas d’avantage sur mon scepticisme, le non que j’avance a un sens, pas besoin de le commenter ou de l’interpréter, spécialité bonne pour les menteurs qui en font même une religion.
        Le 3/ de Pedro n’est pas une fake news.
        Tout ceci est illégal.

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        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Je m’efforce (y suis-je parvenu ?) de m’en tenir aux FAITS. Dire que 2+2 = 4 ce n’st pas argumenter ou interpréter. Décrire le mécanisme de transfert d’information du virus au système immunitaire non plus. Me semble-t-il.
          M.B.
          P.S. : quelles PREUVES avez-vous de l’affirmation de  »Pedro » ? Je suis curieux de les connaître.

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          1. élizabeth

            Amusant votre : « quelles PREUVES avez-vous », vraiment….on dirait les termes des fameux contrats. Les gens sont indemnisés s’ils prouvent le lien entre accident et vaccin. Prouvez nous, vous, que les cobayes seront indemnisés… C’est pas amusant, je me corrige, ça devient révélateur.
            Puis aussi votre remarque à l’un d’entre nous : Entre décembre 2020 (date exposé Dr Velo) et juin 2021, il s’est passé beaucoup de choses.
            J’ai envie de vous dire, entre 1962 et 2021, il s’est aussi passé beaucoup de choses.
            Moi aussi j’écoute des conférences, je prends des cours et pendant plus de deux semaines, avant de traiter les gens de haut.

            Les clauses sont confidentielles, je ne peux DONC pas vous apporter de preuves formelles, noires sur blanc, comme vous le demandez.
            J’ai failli vous répondre, cherchez vous trouverez, mais non, on ne trouve pas explicitement.
            Par contre on commence à connaître leur manière de manier la langue, je vous ai donc réuni un florilège d’articles, et de littérature diverse, j’espère que vous aurez l’amabilité de la lire attentivement.
            Me suis donné la peine de rassembler quelques articles, source et zoom sur certains termes. J’espère que vous écouterez aussi le parlementaire…
            Des garanties aux fabricants, no comment, des indemnités si on prouve que, des indemnités en cas de vaccin obligatoire seulement… on ne nous prend absolument pas pour des cons.
            BàV.

            https://www.lalibre.be/international/europe/2021/03/15/la-non-responsabilite-des-fabricants-de-vaccins-anti-covid-est-illicite-affirme-une-etude-LNQKNVQCCNDL7PTZRSEBZ5K23A/

            https://archive.vn/CfRUV

            https://archive.vn/lpTT1#selection-789.10-789.26

            https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/25/vaccins-contre-le-covid-les-laboratoires-sont-ils-exemptes-de-leur-responsabilite-financiere-en-cas-d-effets-indesirables_6067539_4355770.html

            Si des laboratoires ont tenté – avec succès aux Etats-Unis – d’éviter d’éventuelles poursuites, ils ne seront pas nécessairement exonérés de toute responsabilité juridique ou financière en France.

            Les négociations avec les laboratoires ne sont pas rendues publiques. Impossible de connaître les détails des accords conclus.

            Des garanties financières ont toutefois été accordées aux fabricants, du fait de la production inédite des vaccins, du peu de recul sur d’éventuels effets secondaires (le développement d’un vaccin se déroule habituellement sur une dizaine d’années), et des risques encourus par les laboratoires :
            « Les CAA [contrats d’achat anticipé] prévoient que les Etats membres indemnisent le fabricant pour les éventuelles responsabilités encourues uniquement dans les conditions spécifiques définies dans les CAA. »
            Dans le cas contraire, selon la ministre, toute négligence prouvée d’un laboratoire pharmaceutique « serait évidemment devant les tribunaux avec une indemnisation à la charge du laboratoire pharmaceutique ».

            Selon cette directive, les laboratoires sont responsables en cas de défauts ou négligences liés à leur produit, à moins qu’ils ne prouvent « que l’état des connaissances scientifiques et techniques (…) n’a pas permis de déceler l’existence du défaut ».

            En cas de dommage lié à un vaccin, et lorsque « la responsabilité n’est pas imputable aux laboratoires », le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, contacté par Le Monde, rappelle qu’il existe un organisme public sous la tutelle du ministère de la santé qui permet d’indemniser les victimes : l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam).

            Ce fonds d’indemnisation n’est accessible que pour les vaccins obligatoires. 

            Auprès du Monde, le ministère de la santé a confirmé qu’il en serait également ainsi pour les éventuels accidents médicaux liés à la campagne de vaccination contre le Covid-19, qui a débuté fin décembre en France. Un lien de causalité « entre l’administration du vaccin et le dommage doit tout de même être établi »

            Mardi 8 décembre, le ministre de la Santé s’était chargé de nous éclairer sur cette question polémique. Sur LCI, Olivier Veran avait présenté deux cas de figure où ces contrats auraient un rôle à jouer. « Si le produit est défectueux, c’est le laboratoire qui est responsable, pénalement et contractuellement », mais, « s’il y a des effets indésirables liés au vaccin, qui ne pouvaient pas être identifiés […], le laboratoire doit démontrer qu’il n’était pas au courant et n’avait pas moyen de l’être », rapportent nos confrères.
            Peu importe le cas de figure pourtant, l’indemnisation devrait toujours être à l’ordre du jour du côté des patients. En cas de négligence avérée, c’est au laboratoire de payer. Si ce n’est pas le cas – et que le laboratoire est en mesure de le prouver, ce sera à l’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux) de prendre à priori le relai. Pour en savoir plus, c’est par ici !
            (source :https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/vaccins-clause-ou-pas-clause-de-non-responsabilite-des-labos)

            https://www.lci.fr/sante/info-tf1-lci-15-50-eur-la-dose-ce-que-contient-le-contrat-secret-signe-entre-pfizer-et-l-ue-2184325.html

            Ils ont été conclus sous le sceau de la confidentialité, brassent des milliards d’euros et sont le maillon indispensable vers la sortie de crise du Covid pour des centaines de millions d’Européens : les contrats passés par l’UE avec les producteurs de vaccin 

            Ce document ultraconfidentiel de 104 pages liste donc un certain nombre d’éléments à prendre en compte. Sont ainsi précisés les températures de conservation, le mode d’administration, les questions de dilution… et cela va jusqu’à définir les modes de livraison ou encore de packaging. Mais une fois ces aspects formels abordés vient le temps de la négociation. Car à l’époque l’UE joue gros, alors que le vaccin Pfizer/BioNTech est encore en phase 3 de développement. La Commission européenne accepte toutefois de prendre le risque que ce vaccin soit un échec, ou que le laboratoire n’obtienne pas d’autorisation de mise sur le marché pour son produit. 
            (Ir)responsabilité du laboratoire
            Le contrat stipule par ailleurs que les États-membres s’engagent à indemniser le laboratoire, ses filiales, sous-traitants, mais aussi ses directeurs, et employés en cas de poursuite à leur encontre pour tout dommage ou préjudice défini de la façon suivante dans le contrat : « décès, atteinte physique, mentale ou psychologique, maladie, infirmité, perte de propriété ou dommage à la propriété, préjudice économique ou cessation d’activité ». 
            Ainsi, si un citoyen européen venait à poursuivre en justice le laboratoire, l’État-membre en question pourrait avoir à prendre en charge les frais d’avocat de la firme par exemple. Sauf en cas d’erreur intentionnelle du fabricant ou défaut de qualité d’un produit.
            Chaque État membre participant devra indemniser et dégager de toute responsabilité le laboratoire, ses filiales, sous-traitants, partenaires sous franchise, ainsi que ses dirigeants, directeurs, employés et autres agents et représentants de chacune de ces entités, en cas de plainte d’un tiers, relative aux dommages et préjudices, tels que définis par l’Article I.12.2, qui surviendrait lors de l’utilisation ou du déploiement des vaccins sur le territoire de l’État membre en question.- Extrait de l’Article I.12.1
            L’inverse n’est pas vrai en cas d’action en justice contre un État-membre, et c’est précisé. Une absence de responsabilité justifiée plus loin par « le caractère sans précédent » de la situation et « les circonstances exceptionnelles » dans lesquelles doit être distribué le vaccin.

            https://professionnels.vaccination-info-service.fr/FAQ/Repondre-aux-questions-sur-la-vaccination-COVID/Qui-sera-responsable-en-cas-d-effets-secondaires-graves-post-vaccination-Covid

            Cela signifie que les personnes vaccinées pourront voir réparés leurs dommages par la solidarité nationale sans avoir à prouver de faute ou de défaut du produit, et que les professionnels de santé qui vaccineront ne verront pas leur responsabilité recherchée, sauf faute caractérisée.
            En conséquence, la réparation intégrale des accidents médicaux imputables à des activités de soins réalisées au titre de la campagne sera prise en charge par la solidarité nationale à travers l’Office nationale d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM).
            La responsabilité des médecins ne pourra pas être engagée au motif qu’ils auront délivré une information insuffisante aux patients sur les effets indésirables méconnus à la date de vaccination. En outre, pour qualifier une éventuelle faute caractérisée, le juge tiendrait compte de l’urgence qui préside au déploiement des vaccins ainsi que les circonstances.

            Que dit l’oniam ?

            https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13284
            Prolongation des délais d’instruction devant l’Oniam
            Durant la crise sanitaire, les délais d’instruction devant l’Oniam compris entre le 30 octobre et le16 février 2021 sont prolongés de 3 mois.
            S’il s’agit d’un vaccin obligatoire, une procédure d’indemnisation est prévue en cas de préjudice lié à la vaccination. Il n’existe pas de procédure particulière pour l’indemnisation du préjudice lié à une vaccination recommandée, différents recours sont toutefois possibles.

            Mais aussi sur l’ONIAM…. (source wikipédia) :Dispositif d’indemnisation[modifier | modifier le code]
            Chaque type d’accident médical donnant droit à une indemnisation bénéficie d’une procédure spécifique5.
            Pour être indemnisées, les victimes peuvent saisir les Commissions directement sans passer par un avocat. Dans chaque région, une ou plusieurs commissions de conciliation et d’indemnisation sont chargées de faciliter le règlement amiable des litiges relatifs aux accidents médicaux, aux affections iatrogènes (effets secondaires liés à un traitement médical), et aux infections nosocomiales (infections contractées dans un établissement de santé).
            Enquête judiciaire sur la gestion de l’ONIAM[modifier | modifier le code]
            Selon le Canard Enchaîné, une enquête de gendarmerie est en cours à la suite d’un rapport de la Cour des comptes. Vingt-cinq millions d’euros se seraient évaporés6.

            La question de l’indemnisation en cas de défectuosité du produit
            Les fabricants du vaccin ont pu néanmoins obtenir des garanties financières notamment du fait du recul trop faible concernant les possibles effets secondaires de ces vaccins. Si des poursuites judiciaires étaient actionnées contre ces laboratoires, l’Union européenne peut, selon les clauses contractuelles, mais aussi le droit européen en la matière (cf. directive 85/374/CEE du Conseil du 25 juillet 1985, introduite en droit français aux articles 1245 à 1245-17 du Code civil), contribuer à l’indemnisation sauf à imaginer une négligence du laboratoire concernée. Il faudrait alors prouver cette négligence, auquel cas l’indemnisation reviendrait seule au laboratoire – ces derniers sont responsables si un défaut ou une négligence liés à leur produit sont révélés ; ils peuvent toutefois s’exonérer de cette responsabilité en se basant sur « l’état des connaissances scientifiques et techniques  [qui n’aurait] pas permis de déceler l’existence du défaut ». Dans tous les cas, il est impossible qu’une clause écartant toute responsabilité ait pu être stipulée dans les contrats puisque cela aurait été contraire au droit européen.
            (source : https://www.doc-du-juriste.com/blog/actualites-droit/responsabilite-juridique-financiere-des-laboratoires-dans-cadre-vaccin-contre-covid-12-04-2021.html)

            https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_20_1662

            La Commission a signé deux premiers contrats, destinés à permettre l’achat d’un vaccin une fois que celui-ci se sera avéré sûr et efficace, avec AstraZeneca et Sanofi-GSK. Des entretiens exploratoires fructueux ont été menés à bien avec Johnson & Johnson le 13 août, CureVac le 18 août, Moderna le 24 août et BioNTech le 9 septembre.*

            hum hum….. https://www.lci.fr/sante/astrazeneca-annonce-que-son-traitement-anti-covid-est-inefficace-2188797.html
            https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/covid-19-va-t-on-laisser-tomber-le-vaccin-astrazeneca-644460
            https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-les-pays-dans-lesquels-le-vaccin-astrazeneca-est-suspendu-15-03-2021-2417823_40.php

            La Commission a-t-elle fait à l’industrie des concessions en matière de responsabilité, notamment en ce qui concerne l’indemnisation dans certains cas?
            La Commission veille à ce que tout accord conclu pour obtenir des vaccins dans le cadre de la stratégie concernant les vaccins soit pleinement conforme à la législation de l’UE. Les contrats que la Commission négocie actuellement respectent et protègent pleinement les droits des citoyens, conformément à la directive sur la responsabilité du fait des produits. 

            PROCÉDURE D’AUTORISATION
            Comment élaborer et autoriser un vaccin contre la COVID-19 dans un délai de 12 à 18 mois au lieu d’environ 10 ans dans des circonstances normales? Quels sont les rôles de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de la Commission européenne dans ce contexte et comment accélérer la procédure d’autorisation de mise sur le marché dans des situations d’urgence?
            Nous sommes actuellement au cœur de la crise de santé publique la plus grave de l’histoire récente. L’obtention d’un vaccin sûr et efficace sera un élément clé de la stratégie de sortie de la pandémie. L’Europe et le monde doivent agir rapidement; des équipes du monde entier œuvrent avec pour ambition de parvenir à un vaccin efficace dans un délai de 12 à 18 mois. La mise au point d’un vaccin efficace dans un délai serré n’autorise toutefois pas à compromettre la sécurité; au contraire, l’innocuité et l’efficacité des vaccins ne sont pas négociables et constituent une exigence fondamentale pour tout vaccin mis sur le marché de l’UE et sur d’autres marchés.
            Il est vrai que la mise au point de vaccins peut prendre du temps et c’est la raison pour laquelle nous avons élaboré notre stratégie concernant les vaccins afin de travailler ensemble sur tous les fronts, 24 heures sur 24, avec tous les États membres, les partenaires mondiaux, les chercheurs et les scientifiques afin de mettre au point dans les meilleurs délais un vaccin sûr et efficace. Le délai de 10 ans souvent cité fait référence à la période allant de la conception à l’autorisation, y compris la collecte des preuves nécessaires au moyen d’essais cliniques. Ramener ce délai à 12 ou 18 mois signifie à la fois accélérer les délais de développement et de fabrication, mais aussi l’autorisation de mise sur le marché.
            Les procédures réglementaires seront souples mais resteront aussi rigoureuses qu’elles l’ont toujours été. Conjointement avec les États membres et l’Agence européenne des médicaments (EMA), la Commission tirera profit de la souplesse déjà prévue par le cadre réglementaire de l’Union pour accélérer l’autorisation et la mise à disposition des vaccins concluants contre la COVID-19, tout en préservant les niveaux de qualité, d’innocuité et d’efficacité requis.

            En principe, l’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin contre la COVID-19 requiert des essais d’efficacité à grande échelle en phase 3 impliquant des milliers de participants.

            https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/vaccin-contre-le-coronavirus-y-a-t-il-vraiment-une-clause-de-non-responsabilite-des-labos-7800923458

            Ce que dit la loi

            L’article 1245 et suivants du Code civil sur la responsabilité du fait des produits défectueux affirme que « le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime » (art. 1245), à moins, comme l’a rappelé la ministre, qu’il prouve que « l’état des connaissances scientifiques et techniques, au moment où il a mis le produit en circulation, n’a pas permis de déceler l’existence du défaut » (art. 1245-10).

            Rappelant tout cela, Bercy a confirmé à RTL.fr que « cela signifie que le Gouvernement reconnaît que la responsabilité du producteur peut, dans certaines circonstances particulières, ne pas être engagée. Mais dans tous les cas, les victimes sont couvertes ». « Le droit applicable prend également en compte les particularités inhérentes aux produits de santé et notamment le risque dit de ‘développement' », justifie le ministère chargé de l’Industrie. 

            https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/responsabilite.pdf

            Il existe aujourd’hui un régime de réparation devant l’ONIAM, pour les personnes victimes de dommages à la suite d’une vaccination obligatoire. Pour les dommages causés par des vaccinations recommandées, l’ONIAM peut intervenir dans certains cas, pour les vaccinations intervenues après le 5 septembre 2001

            Devant les juridictions, la faute du médecin doit toujours être démontrée par la personne qui s’en prévaut et ne peut être présumée. De même, la victime devra apporter la preuve d’un préjudice et d’une relation de causalité entre la faute et le dommage.

            https://www.leparisien.fr/societe/vaccins-une-clause-de-non-responsabilite-pour-les-labos-cinq-minutes-pour-comprendre-la-polemique-10-12-2020-8413532.php
            Les victimes françaises couvertes dans tous les cas de figure
            Et à l’échelle de la France? Dépeignant ces clauses comme un « dispositif courant quand on est dans un produit issu de la recherche », le ministre de la Santé Olivier Véran a esquissé mardi sur LCI, les deux cas de figure envisageables : « Si le produit est défectueux, c’est le laboratoire qui est responsable, pénalement et contractuellement », mais, « s’il y a des effets indésirables liés au vaccin, qui ne pouvaient pas être identifiés […], le laboratoire doit démontrer qu’il n’était pas au courant et n’avait pas moyen de l’être ». Cette clause existait déjà pour le vaccin contre le virus H1N1, pour lequel des cas de narcolepsies ont été découverts après l’injection.

            Cette fake-news, comme vous dîtes, dont vous n’étiez pas au courant, aurait été relayée par les médias, d’après ce sénateur :
            https://twitter.com/TOCAYO976/status/1336269592839286788?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1336269592839286788%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fsociete%2Fvaccins-une-clause-de-non-responsabilite-pour-les-labos-cinq-minutes-pour-comprendre-la-polemique-10-12-2020-8413532.php

            C’est sur la base de ce constat qu’en août, l’un des membres de la direction du laboratoire Astrazeneca, Ruud Dobber avait estimé que face à cette « situation unique », « nous ne pouvons pas prendre (de) risque si, dans quatre ans […], le vaccin présente des effets secondaires ». Il réclamait ainsi une clause d’« indemnisation » avec les Etats ayant signé des contrats d’achat anticipé. « Pour la plupart des pays, il est acceptable de prendre ce risque sur leurs épaules parce que c’est dans leur intérêt national », avait insisté le spécialiste. C’est sa déclaration qui a mis le feu aux poudres et suscité les inquiétudes des antivaccins.
            « La responsabilité reste endossée par les sociétés »
            Dès le 27 août, la Commission européenne a partiellement reconnu l’existence d’un tel accord, en offrant toutefois des garanties aux citoyens. Dans un communiqué, elle se réjouissait d’avoir signé un premier contrat d’achat pour le vaccin d’Astrazeneca. Avec cette précision : « Afin de compenser les risques élevés pris par les fabricants, les contrats d’achat anticipé prévoient que les États membres indemnisent le fabricant pour les responsabilités encourues dans certaines conditions », tout en insistant sur le fait que « la responsabilité reste endossée par les sociétés ».
            Une déclaration un peu floue, qui laisse entendre que si la responsabilité juridique incombe au laboratoire en cas d’effet indésirable constaté sur un patient, celle financière pourrait être, au moins en partie et dans certains cas, être prise en charge par l’Etat où se trouve le litige

            https://www.lci.fr/sante/vaccination-cette-note-qui-decharge-les-medecins-de-toute-responsabilite-penale-au-nom-de-l-urgence-2174286.html?fbclid=IwAR2tlW_EQzfQSRqnI3ROmPgQazdYe6mKPqr0ks-rJNoeVoATznD1w1-Grig

            Philippe Lamberts, coprésident du groupe des Verts/ALE au Parlement européen.

            https://www.youtube.com/watch?v=yd1A8QQ6fSM

            Mascarade illégale.

            https://www.midilibre.fr/2021/02/15/aveyron-larrete-prefectoral-concernant-le-port-du-masque-juge-illegal-9375058.php?fbclid=IwAR07SRSzomAmWuAP2FUviTd4WKO28NxrX_r0Wvgeahhcdo8VO9BGwyM_j6w

            https://twitter.com/charlesprats/status/1349461200082526216?s=21&fbclid=IwAR1P9vvpEn1bSBtiodQvycaoN2LMvJzpheA2LtJQ-K1It92xH6I06Seh6nk

            Petits exemples pour envisager comme il sera compliqué de prouver les liens de cause à effet…

            https://amp.tdg.ch/deces-a-lucerne-dune-personne-vaccinee-contre-le-coronavirus-236165160824?fbclid=IwAR2290Yk6t-uM33ZZNxdZhKYokiF13EdnqxgKYXvDY6JatkjUYzUMRDdqD8

            https://www.liberation.fr/france/2020/11/24/effets-secondaires-du-vaccin-h1n1-les-indemnisations-trainent_1806453/

            L’ONIAM, toujours…..
            Très vite et très logiquement, les parents de Marie engagent une procédure de demande d’indemnisation devant l’Office nationale d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam). A priori, pas de souci. La procédure est à l’amiable, l’Etat s’étant engagé à prendre en charge le coût de l’indemnisation. Nul ne remet en cause pour Marie le lien de causalité entre la vaccination et la maladie.
            Mais voilà, tout traîne. L’Oniam refuse au départ d’indemniser, sous prétexte que les symptômes n’ont été déclarés que deux ans après. «Au début, je ne me rendais pas compte. Je savais que ce serait long, mais je ne pensais pas que ce serait aussi long, raconte Marie. On ne vous croit pas, c’est cela qui est terrible.» Puis cela a encore traîné. Alors une procédure est engagée au tribunal administratif par ses parents. Encore deux ans. «L’Oniam se décide à faire une proposition partielle d’indemnisation en septembre 2020… Vous vous rendez compte, dix ans plus tard, lâche Marie. Et ce n’est pas fini. Ils sont incapables de nous donner une offre totale. On nous redemande des papiers. Et cela dure. On attend. Je viens de recevoir une date d’audience pour le 8 décembre.»

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            1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Ouf ! Ouf ! Je n’ai voulu que faire deux petits articles pour aider les indécis déboussolés.
              Rien de plus !
              M.B.

  8. Pedro

    Bonjour Monsieur,
    Suite à votre article, permettez-moi de vous poser trois questions.
    1/ Puisque les nouveaux vaccins ont beaucoup moins d’effets secondaires que les vaccins classiques, comment expliquez-vous le nombre important de déclarations d’effets secondaires (dont certains sont graves, voire mortels) concernant ces nouveaux vaccins par rapport aux déclarations concernant les vaccins classiques ? (Je m’appuie sur le site européen « Eudravigilance » https://www.adrreports.eu)
    2/ D’après ce que j’ai pu lire, les vaccins Pfizer et Moderna sont encore en phase 3 (il semble que ce soit jusqu’en avril 2023 pour Pfizer et octobre 2022 pour Moderna), ce qui explique que leur autorisation de mise sur le marché est conditionnelle. Ces nouveaux vaccins sont donc encore en phase expérimentale sur l’ensemble de la population. Ils n’ont, à ma connaissance, jamais été expérimentés auparavant. Comment se fait-il que le Président de la République puisse affirmer qu’à l’automne les premiers vaccinés devront recevoir une 3ème dose par l’effet car ils « verront prochainement leur taux d’anticorps baisser, leur immunité diminuer » puisqu’il n’y a pas de recul sur ces vaccins ?
    3/ Les laboratoires qui fabriquent les nouveaux vaccins anti-covid ont obtenus de la part de l’Europe et des gouvernements qu’ils ne puissent pas être poursuivis en cas d’effets secondaires prouvés ou de décès prouvés suite à la vaccination. L’Etat français a d’ailleurs pris la même décision : il pourra pas être poursuivi. Comment expliquez-vous cette fuite des responsabilités ?
    Je vous remercie de bien vouloir m’apporter votre éclairage.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      1/ Les effets secondaires sont à rapporter au nombre de personnes vaccinées (+ de 3 milliards à ce jour). Méfiez-vous de sites soi-disant « européens » qui ne font pas ce rapport.
      2/ Sur les 3 phases d’expérimentation d’un vaccin, voyez l’article à venir. La 3° phase est largement dépassée pour les 4 vaccins homologués en France.
      3/ Je ne suis pas au courant. Si elle est exacte, cette information irait à contre-sens du droit français & européen. Cela m’a tout l’air d’une « fake-news » – une de plus.
      M.B.

      Répondre
  9. GLOWACKI PIERRE

    Bonjour et merci
    On ne pouvait pas faire plus simple, vos explications sur les vaccins ARN messager sont limpides; non seulement elles permettent de démonter toutes les âneries qui circulent aussi bien dans les médias que sur les réseaux sociaux mais en plus elles démontrent aux antivax que ce type de vaccin est moins nocif pour nos organismes que les vaccins traditionnels
    Encore merci
    Cordialement

    Répondre
  10. JB

    Bonjour Monsieur.
    Je n’imaginais pas que vos compétences s’étendaient jusque dans le domaine de la virologie.
    Vous deviez peut-être avoir l’humilité de vous limiter aux disciplines que vous maîtrisez.
    C’est avec regret que je me retire de votre blog.
    Cordialement Jean Bredo

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      j’ai obtenu à Paris mon doctorat de pharmacien-biologiste en 1962. Nous avons eu 2 semestres d’un enseignement universitaire de bactériologie/virologie de très bon niveau. De plus, l’année 1961-62, j’ai été l’élève de Jacques Monod en fac des sciences. Son cours portait sur sa découverte du mécanisme de l’ARN messager qui lui a valu le prix Nobel peu après.
      Depuis mars 2020, il m’a fallu quelques jours sur Internet (où des articles trapus sont accessibles) pour me remettre à jour.
      vous m’obligez à me mettre en avant, ce que je n’aime pas, mais cet article et celui qui va suivre font partie des disciplines que je maîtrise.
      s’il contient des erreurs, je vous serais reconnaissant de me les signaler (car j’imagine que vous aussi, vous êtes au niveau en biochimie virale, ce qui vous permet de critiquer). D’avance, merci pour vos lumières.
      M.B.

      Répondre
      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        tapez sur Google « relation ADN – Acides aminés ». Et préparez un litre de café fort pour tout comprendre.
        Un article « pour les nuls » ne pouvait pas rentrer dans ces subtilités biochimiques. Dommage, c’est passionnant
        M.B.

        Répondre
    2. Céline GUYOTTE

      Bonjour,

      Merci pour cet article clair et enrichissant.
      Il est tellement difficile de faire le tri dans toutes les informations contradictoires que l’on nous envoie…
      Cordialement

      Répondre

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