DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (II) : Difficile de tenir parole (M.Y. Bolloré et O. Bonnassies)

Sur la scène de la salle Gaveau à Paris, d’un côté Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, les auteurs du best-seller Dieu, la science, les preuves (1) et de l’autre les frères Bogdanoff qui chauffent une salle comble et acquise d’avance (2). Dans la 1re partie de leur livre, les auteurs entendaient démontrer que les avancées récentes de la cosmologie et de la biologie prouvent sans contestation possible que l’univers a eu un commencement, qu’il aura une fin, et que dès son origine il a été réglé avec une extraordinaire précision pour aboutir à l’humanité pensante. Si cette 1re partie avait emporté mon adhésion, je terminais mon compte-rendu en signalant que la 2e partie est « décevante » – et le mot était courtois. De cette conférence, j’attendais donc des clarifications.

Or dès le début, M.Y. Bolloré annonçait la couleur : « Cette conférence comme ce livre a un seul objet, c’est-à-dire existe-t-il un Dieu créateur ? Un seul angle, c’est-à-dire une seule méthode : la raison et la science… Nous ne parlerons ni de religion, ni de foi… Je ne m’intéresse qu’à l’existence d’un Dieu créateur, au sens du XVIIIe siècle ». On n’a donc pas parlé ce soir-là de la 2e partie du livre, ses 328 dernières pages qui me posent problème : c’est d’elles qu’il s’agit maintenant.

‘’Dieu’’ sans la religion ?

Voltaire est donc de retour : « Le monde, disait-il, est une horloge et cette horloge a besoin d’un horloger ». Comme les mécanismes de l’horloge (l’univers) sont infiniment mieux connus qu’au XVIIIe siècle, comme personne ne conteste plus que la science permet aujourd’hui de remonter jusqu’à l’instant de la création (le Big Bang), on ne peut plus douter de l’existence de son Grand Horloger. Il y un créateur de l’univers, c’est le raisonnement scientifique qui le démontre, pas la foi. Première partie.

Au début de la 2e partie, les auteurs amorcent un tournant : « L’idée de Nietzche et des scientistes des XIXe et XXe siècle, qui annonçaient la mort de Dieu par la science, est aujourd’hui mortellement atteinte. Dans la science du XXIe siècle, Dieu est plus remuant que jamais » (p. 249). Dieu existe, notre livre le prouve sans l’aide de la religion !

Pour appuyer cette affirmation, ils fournissent sur trente pages une liste de 100 citations essentielles de scientifiques contemporains, et non des moindres. Les uns, qui ont tourné le dos au matérialisme et ont été ébranlés par les découvertes récentes, comme Einstein : « Je suis un homme profondément religieux…  Ma religion consiste en une humble admiration envers l’esprit supérieur et sans limite qui se révèle dans les plus minces détails que nous puissions percevoir » (p. 300). D’autres qui n’hésitent pas à appeler le Grand Horloger par son nom, comme K. Gödel (3) : « Mon Dieu est plus qu’une personne » ou A. Kastler (4) : « Je ne conçois pas le monde sans un créateur, donc un Dieu ». Quelques-uns enfin qui vont encore plus loin, comme R.W. Wilson (5) : « Il n’existe pas de meilleure théorie de l’origine de l’univers qui puisse correspondre à ce point à la Genèse [dans la Bible] ».

C’est donc par la Bible que les auteurs abordent Les preuves [de Dieu] hors science.

La Bible « tombée du ciel » ?

Est-on encore dans la science ? Oui, et non. Non, car les auteurs veulent prouver que la Bible est révélée et qu’elle dit vrai. Que ses vérités sont « tombées du ciel », ce qui échappe au domaine de la raison. Mais oui, car ils entendent le démontrer sans s’éloigner de la logique syllogistique qu’ils ont pris pour méthode dans la 1re partie du livre. Ils enchaînent donc une série de syllogismes secondaires, entremêlés de citations historiques, pour prouver leur syllogisme principal : « Dans l’Antiquité biblique, certaines vérités étaient impossibles à atteindre humainement. Or les Hébreux ont consigné ces vérités dans la Bible. Donc la Bible contient des « vérités tombées du ciel ».

C’est une façon nouvelle de présenter ce qu’on appelait autrefois le concordisme : une lecture de la Bible qui montre qu’elle n’est pas contradictoire avec la science, puisque ces « vérités tombées du ciel » sont confirmées par le progrès scientifique. Comme l’affirme l’un des 100 savants qu’ils ont choisi de citer dans le chapitre précédent : « Le scientifique a gravi les montagnes de l’ignorance… Alors qu’il [parvient au sommet], il est accueilli par [des vérités] qui sont là depuis des siècles » (6).

Quelques textes bibliques sont donc cités et interprétés de manière littérale pour prouver qu’ils sont d’accord avec « les étonnantes vérités cosmologiques et anthropologiques » de la 1re partie. Puisque les Hébreux étaient incapables de les inventer, cela prouve que ces textes sont bien « tombés du ciel » comme « une révélation divine, ce qui constituerait une preuve de l’existence de Dieu » (p. 351). Est-ce de la science ?

Syllogisme suivant : Puisque la Bible est révélée par Dieu, donc elle ne peut pas contenir d’erreurs.

La Bible ne se trompe jamais ?

Dans leur première partie les auteurs appuyaient leurs démonstrations sur une démarche scientifique, la logique mathématique. Mais il existe d’autres sciences que celle-là, qui font appel à d’autres critères tout aussi fiables que les mathématiques : par exemple une des disciplines de la science historique, l’exégèse qui étudie les textes anciens et qui a ses lois établies et vérifiées par la raison.

Pendant des siècles, l’inerrance de la Bible (7) a été un acte de foi. Il fallait croire que le monde a été créé en cinq jours et l’Homme le sixième, que Moïse a traversé la mer Rouge à pied sec, que l’Arche a sauvé Noé du déluge, que Sodome a été détruite par le feu du ciel, etc. Évidemment, du point de vue de la logique mathématique, ce n’étaient là que des légendes dénuées de réalité historique. La Bible n’était donc qu’un tissu d’erreurs.

Depuis le XIXe siècle, l’exégèse biblique a fait des progrès considérables. Elle nous a appris à démêler les grandes traditions culturelles et religieuses qui ont donné naissance à la Bible : tradition prophétique, historique, sapientielle, sacerdotale. Nous avons appris à identifier ses différents genres littéraires : ce qu’est un mythe, quelle part de vérité il contient et comment l’interpréter. Ce qu’est une narration, une allégorie, une épopée, une parabole, une épître. Qu’un prophète ne prédit pas ce qui va se passer dans un mois ou dans un an, mais qu’il projette sur l’avenir sa lecture contemplative du passé.

Bref, l’exégèse nous a permis de comprendre que Dieu a laissé des traces de ses pas dans l’histoire des Hommes. Elle nous a aidé à relier entre elles ces traces pour en faire à la fois une histoire sainte et notre histoire humaine. Mais le chapitre 17 « les erreurs de la Bible qui en réalité n’en sont pas » semble ignorer cette science-là. L’argumentation est confuse, touffue, répétitive. Certains arguments sont d’une naïveté confondante, par exemple s’agissant de l’âge de l’univers, 13 milliards ½ d’années : « Le mot ‘’milliard’’ et le concept qui lui est associé n’existait pas à l’époque, il ne sera inventé qu’au XVe siècle par un mathématicien français. Il était ainsi impossible à l’auteur de la Bible de nous faire connaître » l’âge réel de l’univers – puisqu’il ne savait pas compter plus que les 7 jours de la création (p. 356).

Les auteurs finissent de se dévoiler en nous présentant « Un parfait exemple de récit spirituel enfoui dans un récit historique », le passage de la mer Rouge par Moïse : « Le récit historique [de la Bible] relate de façon imagée et hyperbolisée un événement réel dont nous ignorons la dimension exacte, ce qui est sans importance ! L’histoire surnaturelle correspond, elle, à une vérité essentielle pour les chrétiens. Le Christ, le libérateur… a fendu les flots de la mort… et, les bras ouverts comme Moïse, a écarté les imposantes murailles rouge sang constituées des crimes de l’humanité » (p. 378).

Vous avez bien lu ? Moïse écartant de ses bras les eaux de la mer Rouge, c’est un « récit historique » qui « relate… un événement réel ». Et si nous « ignorons sa dimension exacte » (historique ou pas ?), « c’est sans importance » puisque la foi des chrétiens lui confère sa réalité.

« Une seule méthode, la raison… Nous ne parlerons ni de religion, ni de foi » affirmait M.Y. Bolloré au début de sa conférence. Ces quelques exemples montrent combien il est difficile de tenir parole, et de se défaire des schémas du passé.

Le chapitre suivant, Le peuple juif : un destin au-delà de l’improbable, va nous révéler d’autres surprises.

                                    (à suivre)
                                                                                M.B., 2 déc. 2021
(1) Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, Dieu, la science, les preuves, Trédaniel éditeur, Paris, 2021, 577 pages. Voir l’article précédent.
(2) La conférence-débat (qui dure 2 heures) s’est tenue salle Gaveau le 20 novembre dernier. Elle peut être visionnée sur https://m.youtube.com/watch?v=QCfzjEkz9T4&feature=youtu.be
(3) Kurt Gödel, considéré comme le plus grand logicien du 20e siècle, auteur du « Théorème d’incomplétude » (1930) qui démontrait l’incapacité des mathématiques… à tout démontrer.
(4) Prix Nobel de physique 1966, inventeur du laser.
(5) Le radioastronome américain qui a découvert le rayonnement cosmique, prix Nobel 1978 et auteur de la préface du livre.
(6) Jastrow, astrophysicien, op. cit. p. 252.
(7) Inerrance: c’est le fait de ne pas se tromper.

13 réflexions au sujet de « DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (II) : Difficile de tenir parole (M.Y. Bolloré et O. Bonnassies) »

  1. Ping : M.Y. Bolloré et O. Bonnassies, DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES (IV) : Pauvre Jésus ! | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  2. Louis Belon

    Se faire présenter par les bateleurs scientifiques Bodganov qui préfèrent attaquer en justice leurs contradicteurs n’est pas la meilleure des références. Que certains écrits puissent être inspirés par Dieu, pourquoi pas ? Mais quel Dieu ? Pourquoi celui de la Bible plutôt que celui des Aztèques, de Bouddha ou Lao Tseu ? Une fois démontrée l’existence d’un Dieu créateur de l’univers, en quoi cela nous avance-t-il dans la connaissance de sa nature, ses qualités et défauts, son projet ? En somme nous ne serions que des marionnettes dans les mains d’un démiurge plutôt effrayant quand on voit l’état de notre monde ; triste façon d’imaginer l’humanité. En fait les auteurs tentent d’apporter leur pierre aux courants évangélistes les plus intégristes, comme le fit G. Berthault, autre polytechnicien chef d’entreprise, par des expériences rudimentaires de sédimentation des roches dans son arrière cuisine, pour démontrer l’irréfutable vérité du récit biblique réduisant l’histoire de l’univers à quelques millénaires. Incapables de supporter les propos tenus par W. Heisenberg, auteur du principe d’incertitude, après les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki : « pour la première fois au cours de l’histoire l’homme se trouve seul avec lui-même sur cette terre ».

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Les avancées récentes en cosmologie & biologie permettent de poser la question des origines d’une façon toute nouvelle. C’est ce que veulent démontrer Bolloré & Bonnasies dans la 1re partie de leur livre, et j’ai apprécié leur démonstration qui me paraît avoir du poids. En revanche, la 2e partie… Elle révèle leur intention profonde, comme vous le dites : « apporter leur pierre aux courants… les plus intégristes ». Lisez l’article III mis en ligne vendredi, c’est ce que je démontre avec citations.
      M.B.

      Répondre
  3. Paul Kerlois

    Dieu et la Science ne font pas toujours bon ménage.

    Le grand Einstein lui-même a eu beaucoup de difficultés à intégrer le côté aléatoire du monde quantique qui venait d’être découvert, ce qui lui a fait dire à l’époque : « Dieu ne joue pas aux dés ! »

    Plus tard Jean-Paul II a déclaré à Hawking à propos du Big Bang, « avant, c’est pour nous, après, c’est pour vous ! »

    Et n’oublions pas le « et pourtant elle tourne » de Galilée en 1633…

    * * *

    Dieu n’est pas situé, avant, après ou au-delà. « IL EST », tout simplement.

    Qu’il ait créé notre univers, qu’il y ait des milliards d’autres univers comme l’a suggéré Hawking peu de temps avant sa mort, qu’importe : Il est ou il n’est pas.

    Simplement, s’Il n’est pas… que sommes-nous ? – le pur fruit d’un hasard apparu de nulle part ?

    * * *

    « Le principe originel, antérieur à l’espace-temps, est un principe d’énergie et d’information » nous dit Teilhard de Chardin, jésuite et scientifique.

    Bernard d’Espagnat, membre de l’Institut, pense que « l’assise ultime de l’univers, ce n’est pas la matière, l’atome, les particules, c’est une parole, c’est un logos ».

    La découverte récente du boson de Higgs rejoint les réflexions de ces deux scientifiques : la masse de notre univers n’est pas composée de matière, mais de… relations !

    Relations, énergie, information, parole, logos… si ce n’est pas Dieu… ça y ressemble !

    * * *

    Après, c’est à chacun de mettre ce qu’il souhaite, ou ce qu’il ressent dans ce relationnel.

    C’est la liberté que nous offre ce « Dieu qui est », et non pas le « dieu monothéiste » inventé par les juifs à Babylone, monothéisme qui alimente tensions et guerres depuis plus de 2.000 ans, monothéisme qui a par ailleurs accompagné et facilité la colonisation du monde par les chrétiens…
    Mais c’est une autre histoire !

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui. mais nous vivons quand même une révolution scientifique… Tout ce qu’on peut dire au vu de cette révolution, c’est que « celui » qui a provoqué le Big Bang est pensée (ou information, ce qui revient au même). C’est considérable… et insuffisant, voyez la « conclusion » de cette série (l’article V à venir)
      M.B.

      Répondre
  4. Ping : M.Y. Bolloré & O. Bonnassies, DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES. (III). Quand la politique s’en mêle… | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  5. Hubert

    Bonjour
    Avant toute chose merci pour votre blog qui nous propose un espace de réflexion dans ce monde qui n’a plus le temps de penser…
    Je suis un athée qui accepte la discussion et même en vieillissant un athée qui aimerait se laisser convaincre.
    
Mais honnêtement le livre des compères Bolloré-Bonnassies ne va pas y parvenir.
    Je vous cite : « comme personne ne conteste plus que la science permet aujourd’hui de remonter jusqu’à l’instant de la création (le Big Bang), on ne peut plus douter de l’existence de son Grand Horloger ».
    Peut-être ai-je loupé quelque chose mais la science ne remonte pas à l’instant de la création de l’Univers. Elle butte, quelques infimes fractions de secondes avant, contre le mur de Planck et n’a aucun moyen de savoir ce qu’il y a derrière. Ni les avancées les plus pointues de la physique, ni la raison ne permettent de passer de l’autre côté du mur. Imaginer que là se trouve le début de tout est aujourd’hui encore œuvre d’imagination.
    Les 2B y placent un créateur. Pourquoi pas mais ce n’est qu’une hypothèse, ou même un avis. Et la chose n’est pas nouvelle. Pour le peu que j’en sache, toutes les cosmogonies ou presque ont fait de même avec des moyens scientifiques bien plus frustes.
    Et admettons que le Grand Horloger soit là, derrière ce mur. Il va maintenant être nécessaire de comprendre pourquoi il a décidé un jour de jouer les allumeurs de réverbères en commettant ce geste irréparable, lourd de conséquences : éclairer les ténèbres ? Pour voir un jour émerger l’homme ? Allons donc un peu de modestie.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      L’article III sur « les compères », que je viens de mettre en ligne, va vous retirer votre peu d’envie de les lire ! C’est dommage, car la 1re partie est tout à fait bien. Ma phrase que vous citez est en effet malheureuse : on remonte à 10 moins 43 secondes du Big Bang. Au delà, c’est le « mur de Planck ». Appeler « Dieu » l’auteur de ce début à tout est moins improbable, si on collationne (comme l’ont fait les auteurs dans leur 1re partie) la liste inimaginable des « réglages fins » du cosmos et de la biologie.
      Quel dommage qu’ils aient écrit la 2e partie ! En révélant leurs intentions réelles, elle discrédite la 1re.
      laissez-vous « convaincre » par le silence de « Dieu »
      amicalement, M.B.

      Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Les scientifiques se critiquent & contestent leurs résultats, c’est la règle.
      A la fin de cette série d’articles sur Bolloré & Cie, je poserai votre question : « La science prouve l’existence d’une création = d’un créateur = d’un « Dieu ». Mais DE QUEL DIEU S’AGIT-IL ? That is the question.
      Merci, M.B.

      Répondre
  6. Gris

    Le biais dont je parlais dans mon commentaire de la première partie, à savoir la finalité inhérente d’un Bolloré dans la prémisse de la raison raisonnante par syllogisme aboutit une tautologie refermant sur une croyance qui est celle de la cause première. Car le dieu des auteurs n’est pas sujet même si le dénommé créateur nous invite à le personnifier. Tout observateur peut constater la créativité de la nature sans faire appel à un dieu qui règle une horloge aussi précise soit-elle car cette mesure est ponctuée par l’homme. Comment donc faire rentré l’infini dans le fini ? Cette part d’indéfini qui dérange tant les adorateurs de la raison.
    La démarche scientifique est elle-même une croyance puisqu’elle s’appuie sur la réalité des choses qui ont progressivement affinée l’objet en énergie-matière, en onde et interactions alocales puis en un complexe matriciel intemporel par l’information (ce qui d’ailleurs se constate sous la formulation quaternaire et non binaire- des bases de l’ADN). La science en tant que croyance depuis que la méthode elle-même est fondée sur la réfutation (Popper) et qu’a tout effet correspond une cause. D’où l’autre biais de la seconde prémisse du syllogisme : que faire des effets sans cause ? Et ici il ne s’agit pas de hasard à mettre sous la cloche de probabilités. Trouvons un autre big bang avec d’autres lois pour comparer si tant est que l’homme puisse s’investir dans cet univers parallèle.
    Je laisse aussi les lecteurs entrevoir toute la difficulté philosophique de la dite création ex-nihilo de savoir faire surgir l’énergie de l’esprit qui s’appelle la volonté.
    Faire la Volonté du Père disait Jésus. La foi peut déplacer les montagnes ? En vérité, en vérité les lois humaines portent le grand nom de science dans le domaine de la raison mais quel nom portent elles quand il s’agit de l’affectif ?

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Le (gros) problème, c’est la méthode : ne pas tout mélanger, une science (pas les autres) avec une philosophie, une religion, etc… Un (vrai) scientifique est forcément très humble. Il ne sait QUE ce qu’il sait.
      M.B.

      Répondre

Répondre à Hubert Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>