RETOUR DE LA VIOLENCE (en jaune)

Les humains sont-ils violents par nature ? Oui et non. Le cas de l’extermination de l’Homme de Neandertal au profit de l’Homo Sapiens semble faire pencher la balance vers le non. Entre – 35 et – 24.000 ans, la population de Neandertal disparaît en Europe au profit du Sapiens. Que s’est-il passé ? Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer la disparition totale d’une espèce humaine en 20.000 ans. Un génocide ? Hypothèse écartée, il n’y a pratiquement pas trace de mort violente sur les squelettes retrouvés. Un ensemble de facteurs nutritionnels, génétiques et climatiques se seraient conjugués pour que Neandertal laisse la place à Sapiens. Une extinction naturelle, pacifique, et non une suite de guerres fratricides.

À cette époque reculée, une population s’est donc éteinte sans trace de violence. Et là, il faut noter un fait capital : à cette époque, les civilisations n’existaient pas encore. Quand elles apparaissent, les civilisations seraient-elles intrinsèquement sources de violence ? Sommes-nous violents parce que nous sommes ‘’civilisés’’ ?

I. Rationnel et irrationnel

Les civilisations apparaissent vers 6.000 avant J.C. Elles ont trois traits communs : une religion pratiquée par tous. Un maître qui gouverne, roi ou empereur. Une culture rendue possible par un langage que tous comprennent.

La religion répond au besoin d’irrationnel qui nous habite face aux grandes questions de la vie et de la mort. Elle s’exprime dans des cultes dirigés par un clergé qui a tout pouvoir sur cet irrationnel.

Le maître (roi ou président) dirige la sphère publique, il fait intervenir la raison d’état dans les conflits qui naissent entre citoyens. Il s’entoure d’une élite : autrefois le roi donnait à la noblesse des privilèges pour qu’elle lui reste fidèle, aujourd’hui les ministres et haut-fonctionnaires sont salariés.

La culture est née à partir du moment où l’écrit permettait de fixer et de partager des idées dans une langue commune. Est cultivé celui qui maîtrise la langue et peut donc s’exprimer, est inculte celui qui s’exprime peut-être, mais sans se faire comprendre de ceux qui sont cultivés. Quand on ne parle pas le même langage, on ne se parle plus et on s’exprime par la violence qui n’est qu’un irrationnel non maîtrisé.

Très vite en Occident l’irrationnel (religion) et la raison (pouvoir civil) vont s’unir jusqu’à fusionner : au Ier siècle l’empereur romain sera divinisé, à partir de Charlemagne le roi tiendra son pouvoir de Dieu, il sera ‘’roi de droit divin’’. Mais en fait, c’est la religion qui tirait les ficelles puisque le roi ne devenait roi qu’après son sacre par l’évêque. C’est le sacre du dauphin Charles à Reims qui a donné au roi Charles VII la légitimité qui lui a permis de bouter les Anglais hors de France.

Rome avait conquis son Empire par la violence de ses légions. Mais une fois conquises, les populations se soumettaient volontiers au conquérant parce qu’elles appréciaient la « Pax Romana », la tranquillité et la richesse apportées par une administration civile et politique efficace. Surtout, Rome a eu l’intelligence de ne pas imposer sa religion aux peuples conquis : ils restaient libres d’adorer leurs dieux et de leur rendre leurs cultes, le ‘’culte de l’Empereur’’ étant purement formel et non exclusif. La première, Rome avait instauré partout la tolérance religieuse.

Un seul peuple conquis s’est rebellé contre Rome : le peuple juif, parce qu’il refusait que son Dieu ne soit pas le seul et unique révéré sur la terre d’Israël. Dans l’Empire romain, les Juifs ont fait preuve d’une intolérance qui scandalisait un Tacite ou un Suétone. Parce qu’ils ont préféré leur irrationnel religieux à la raison de l’administration romaine, les Juifs se sont dressés dans une succession de révoltes contre Rome qui ont causé leur dispersion en 70 puis en 136, et la disparition de la civilisation juive,

Pour la première fois, l’irrationnel (une religion) montrait son pouvoir destructeur sur une civilisation.

II. L’équilibre précaire du Moyen-âge

Pendant tout le Moyen-âge les deux pouvoirs religieux et royal, l’irrationnel et le rationnel, ont été à la fois étroitement unis et en compétition permanente : on assiste à une lutte ininterrompue entre le pape et l’empereur, chacun tentant d’imposer son pouvoir à l’autre. Quiconque ne croyait pas (comme il faut) s’opposait au roi. Quiconque s’opposait au roi était un mécréant, comme Jeanne d’Arc qui s’opposait au petit roi d’Angleterre mais fut brûlée à Rouen en tant qu’hérétique et schismatique.

Cependant il faut noter que la religion, quand elle ne fut pas violente elle-même, a grosso modo canalisé et contenu la violence en Europe. Les évêques et les papes ont souvent été médiateurs dans les conflits qui opposaient les puissances. Les armées en bataille respectaient la « trêve de Dieu » aux jours de fête religieuse. Pendant plus de mille ans, les européens ont partagé la même religion, ils étaient croyants et très pieux. Souvent, la foi au même Dieu a été un facteur d’atténuation ou de résolution des conflits. L’irrationnel religieux jouait un rôle essentiel de pacification, il instaurait des ‘’règles de la guerre’’, des efforts de conciliation, la compassion envers l’adversaire. Devenue entièrement religieuse, la culture permettait aux belligérants de se parler, de se comprendre, d’échanger et de chercher des solutions dans la rencontre.

La paix revenue, la société retrouvait un équilibre consensuel entre les trois ordres : le clergé qui priait pour le peuple, l’éduquait et le soignait. La noblesse qui maintenait l’ordre et protégeait le peuple contre les ennemis de l’extérieur. Et le peuple ou Tiers-État qui travaillait et créait de la richesse.

La religion et l’autorité royale jouant chacune leur rôle et n’étant pas contestées, il y a eu pendant cette longue période peu de révoltes sociales. Les deux principaux facteurs de crises internes, épidémies et famines, étaient tant bien que mal régulés par le clergé et l’administration royale. Dans l’ensemble, « Dieu et le roi », la religion et l’autorité ont été facteurs de paix, et Talleyrand disait que « qui n’a pas connu l’Ancien Régime ne sait pas ce que c’est que la douceur de vivre ».

III. La rupture : 1789

Soudainement tout changea. Le gouvernement débonnaire de Louis XVI n’avait pas vu venir une lame de fond, qui avait pris naissance dans les salons parisiens sous Louis XV. La raison, y proclamait-on, doit prendre le pas sur l’irrationnel, la religion quitter le pouvoir, le roi perdre sa souveraineté au profit du peuple. Ivre de bonheur, le peuple crût prendre le pouvoir en prenant la Bastille : il ne le garda que quelques semaines. Des tribuns formés dans les salons comprirent vite comment le manipuler puis le diriger avec de belles phrases, et de grands mots comme Liberté, Égalité, Fraternité. En fait de liberté, Madame Roland s’exclamera en montant à l’échafaud : « Liberté, que de crimes on comment en ton nom ! » En fait d’égalité tous devinrent égaux dans la pauvreté – sauf des tribuns qui se remplirent les poches comme Danton, Fouquet et tant d’autres. En fait de fraternité ce fut la « Loi des suspects » ou chacun, en dénonçant son voisin, pouvait et devait le conduire à la guillotine.

Le fragile équilibre de l’Ancien Régime avait disparu, remplacé par la haine entre classes, la guerre civile, la banqueroute et la misère. Pourquoi ?

Reprenons notre propos. Ce qui fait une civilisation paisible et équilibrée, c’est une religion, un pouvoir, une culture. Robespierre le savait, qui après avoir mis à bas le catholicisme tenta de consolider son pouvoir par le culte de l’Être suprême. Cela ne dura que quelques mois, jusqu’au 9 Thermidor 1794 où l’Être suprême fut guillotiné en même temps que lui. Plus de Dieu, plus de pouvoir : la France du Directoire s’enfonçait dans le chaos quand Bonaparte reprit les rênes et remit la religion en selle. D’un seul coup, la France recommença à vivre et redressa la tête – un peu trop puisqu’elle la perdit dans les neiges de Russie, mais que voulez-vous, elle était amoureuse de son Corse, l’irrationnel avait repris le dessus.

À la fin d’un XIXe siècle qui fut heureux, puisqu’il avait retrouvé une religion, des rois et une culture rayonnante, une nouvelle vague commença à se former en Europe : l’anarchisme qui proclama : « Ni Dieu ni Maître », toute religion est un opium qui tue, toute autorité un rouleau qui écrabouille.

La IIIe République parvint à rétablir l’autorité au prix des quelques milliers de fusillés de la Commune populaire et anarchiste. Mais la religion ? Pour éviter le retour au pouvoir de l’Église catholique on inventa la religion de la laïcité, qui tolérait la croyance de chacun du moment qu’il la gardait pour lui. À la suite de l’Empire romain, la laïcité républicaine instaurait la tolérance comme règle de conduite et lien social. Et ça finit par marcher, à la satisfaction de tous – même des catholiques.

Une religion (laïque), un pouvoir (républicain), une culture (en expansion) : en France la civilisation reprenait des couleurs.

IV. Au XXIe siècle, le retour de l’anarchie ?

Mais depuis une cinquantaine d’années on voit se former chez nous une nouvelle vague, qui pourrait bien être une vague de fond : l’anarchie.

« Ni Dieu » : cela se complique à cause de l’irruption d’une religion, l’islam, dont le texte sacré est intrinsèquement violent (1). Les Gaulois s’en méfient, rejettent son terrorisme, mais si les catholiques se mobilisent autour des questions d’éthique, l’irrationnel des Français n’est plus aujourd’hui canalisé par une religion commune. En France, plus de Dieu.

« Ni Maître » : ce fut le slogan de mai 68, c’est aussi celui de certains parmi les gilets jaunes. Ils rejettent toute autorité, même celle des représentants qu’ils ont élus. On sait qu’un tout petit nombre d’anarchistes déterminés est capable de paralyser un pays.

« Ni culture » : entre les déclassés et les élites, on ne parle plus la même langue, on ne se comprend plus, on ne se rencontre plus. Le drame de M. Macron c’est qu’il a une grande culture historique, économique et financière. Mais ce n’est pas la culture de ceux qui dressent des barricades, et la langue qu’il parle n’est plus comprise de ceux qui veulent le détrôner.

Si elle n’a plus ni religion, ni maître, ni culture commune, la France est-elle en train de perdre la civilisation qui l’a fait tenir debout pendant tant de siècles ? L’anarchie a eu raison de la Russie tsariste, elle a provoqué l’arrivée du fascisme et la prise de pouvoir d’Hitler. Si elle gagne la France, quel avenir pour nos enfants ?

                                                                                  M.B., 2 décembre 2018
(1) voir mon essai Naissance du Coran, aux origines de la violence

 

14 réflexions au sujet de « RETOUR DE LA VIOLENCE (en jaune) »

  1. Ping : LA TYRANNIE DES APPARENCES ET LA VIOLENCE : LES MYSTIQUES ONT-ILS QUELQUE CHOSE A NOUS APPRENDRE ? (Conférence à Paris) | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  2. Ping : TYRANNIE DES APPARENCES ET VIOLENCE : les mystiques ont-ils quelque chose à nous apprendre ? | Une vie à la recherche de la liberté intérieure, morale et politique

  3. Jean BREDO

    Je découvre chaque fois, avec beaucoup d’intérêt vos articles qui contextualisent notre histoire dans une vision plus large que celle qui nous arrive aujourd’hui.
    Il me semble qu’un facteur important du désenchantement actuel, s’explique par le fait que nous vivons une époque « sans avenir ». Sans avenir de progrès économique et avec la perspective d’une catastrophe climatique !
    Or je pense que cette faculté de se « projeter dans l’avenir » est un phénomène qui n’est pas vécu, de la même façon, par toutes les civilisations.
    J’imagine que pour un chasseur cueilleur, la nécessité de prévoir l’avenir n’était pas la même que pour le cultivateur qui devait affronter des hivernal rigoureux.
    Certains peuples vivent naturellement dans l’instant présent en se réjouissant de ce qui leur arrive de positif et font le gros dos lorsque la situation est plus défavorable.
    Il serait intéressant de comparer à ce sujet la façon dont les peuples ont envisagé la vie après la mort en relation avec leur façon de s’être approprié cette conception du « futur », leur façon de se projeter dans l’avenir.
    N’ayant, moi-même, pas les moyens de faire cette analyse je ne me lancerai pas dans cette étude.
    Mais il me semble que c’est un des éléments qui explique la désillusion des peuples modernes et les désordres qui en suivent, guerres, révolutions, choix de régime dictatoriaux …..
    Les idéologies modernes, n’auront-elles pas toutes trouvées leurs justifications sur des promesses d’un avenir meilleur, d’un futur radieux.
    Exigerait-il des idéologies qui proposeraient l’acceptation de la « réalité présente ».
    Le bouddhisme ne recommande il pas l’extinction du désir ? Et le désir n’est-il pas souvent à l’origine de la violence.
    Mais comment concilier cela avec la société de consommation qui s’appuie justement sur le désir.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Vous mettez le doigt sur un point que je n’ai pas osé aborder, tellement il est éloigné de la mentalité actuelle. Les religions apportaient cette ouverture sur l’après-vie. Avec la perte des religions (en France, le catholicisme), reste… la consommation ? Les gilets jaunes sont désespérés, et ils ne sont pas les seuls. Ce désespoir est en train de gagner l’Europe. Dans l’Histoire, ces désespoirs ont toujours conduit à des guerres dévastatrices.

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  4. Jacqueline

    D’après ce que j’ai pu constater, il s’agit plutôt de crainte de disette face au comportement majestueusement peu compréhensif de ce monarque des temps modernes envers ses sujets, qui de jour en jour se rendent compte que leur souverain et maître « national » élu au scrutin de la république, les dépouille méthodiquement de leur pouvoir de VIVRE (vivres). Il y à un dicton qui dit, ventre affamé n’a plus d’oreille. Faut pas s’étonner! Ce monarque des temps modernes éduqué comme l’exige une famille de haute qualité, dans une école ou l’histoire des familles se décrit en fonction de la richesse du Maître de maison.
    Une personne qui a travaillé toute sa vie, en touchant le SMIG jusqu’à la veille de son départ en retraite et en contribuant à la retraites de ses anciens, se trouve fort dépourvue au moment de prendre à son tour, sa propre retraite qui, elle, ne suit pas le cours des prix de la consommation. Tout ce qui s’échange avec de l’argent, devient inabordable et le prix des pommes de terre augmentent tous les six mois. Ces pauvres retraités s’entendent leur expliquer plus ou moins correctement que la France a des retards de dettes à rembourser ! Alors pourquoi supprimer l’impôt sur les fortunes ?
    Comment expliquer à ce gentil monarque, que le prix du carburant fait monter TOUS les autres prix de la consommation. Qu’une retraite qui n’augmente pas pendant cinq ans et des prix de patates qui deviennent de plus en plus chers, et une santé qui se fragilise avec l’age, ne peuvent que faire grossir la colère de papi et mami. Alors, pour se consoler, ils fredonne tout bas, Ah ça ira, ça ira…….
    Liberté, égalité, fraternité.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je crois Macron fort intelligent et capable de comprendre. Le problème c’est qu’il n’ose pas (pas + que ses prédécesseurs) dire la vérité : que la croissance infinie, c’est FINI. Nous allons désormais nous appauvrir (sauf 1% de très riches), avoir moins qu’avant (sauf les mêmes), vivre moins bien (sauf toujours les mêmes). Et tout casser n’y changera rien.
      M.B., qui paye 40% de taxes sur sa retraite

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      1. Jean Roche

        On remarque depuis le début que Macron est le premier Président à n’avoir jamais été élu avant son élection, à ne pas s’être d’abord directement frotté à des électeurs locaux pour grimper les échelons. C’est clairement une lacune quelle que soit son intelligence.

        Après, la violence n’arrange rien, mais elle est aussi clairement un signe que tout finira par craquer. On ne peut pas indéfiniment s’enfoncer dans une « crise de la dette » généralisée. Il faut à un moment que les créanciers crèvent ou que tout le monde crève. Et l’UE a non moins clairement été lancée dans l’euphorie qui a suivi la chute du bloc soviétique, où on se figurait que faire tout le contraire était l’idéal. Pas de chance, on crève de froid comme de chaleur.

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        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Depuis 40 ans les professionnels de la politique ont échoué. Macron paye les pots cassés.
          Oui, si l’anarchie s’installe on va crever. Tôt ou tard, et peut-être très tôt.
          M.B.

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  5. Paul GABION

    Bonjour,
    A propos d’Anarchie & Christianisme, c’est le titre d’un bouquin d’un philosophe un peu oublié aujourd’hui Jacques Ellul.
    Le connaissez vous ?
    N.B : J.Ellul était très critique envers l’islam, je me souviens de cette phrase (de mémoire) :
    “Le christiannisme s’est égaré en s’éloignant des textes sacrés, l’islam en s’en rapprochant.”

    Merci pour vos articles ; que Je lis toujours avec intérêt.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, j’ai lu et beaucoup apprécié Ellul. A tout je recommande ses ouvrages, clairs, lucides et toujours actuels même si datés
      Merci, M.B.

      Répondre
    2. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, j’ai lu et beaucoup apprécié Ellul. A tout je recommande ses ouvrages, clairs, lucides et toujours actuels même si datés
      Merci, M.B.

      Répondre
  6. Jean Roche

    Bonsoir,
    Une remarque : non Rome n’a pas été la première à « imposer partout la tolérance religieuse ». Cyrus, fondateur de l’Empire perse achéménide, l’avait fait (le dernier Shah a suscité l’indignation des ayatollahs en le rappelant lors du 2500ème anniversaire de cet empire). Il semble que l’Empire néo-babylonien, bête très noire des auteurs biblique, l’avait fait encore avant. Le Psaume 137 nous signale en passant que même les Juifs exilés à Babylone après une révolte suicidaire pouvait pratiquer leur culte, ce qui ne les empêchait pas d’exhaler leur haine (voir le dernier verset de ce psaume… qui a inspiré pas mal d’auteurs antisémites, comme si les Juifs actuels y étaient pour quelque chose).

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    1. peter

      Et le Thessalonicien-Grecque , Alexandre le grand, entre la Perse et Rome, a aussi permis que chaque pays conquis de garder sa religion s’en en imposer une. Son précepteur était Aristote qui lui a appris la valeur de l’amitié.

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