ACCOMPAGNER LES MOURANTS, TUTOYER LA MORT

  Un jour ou l’autre, nous aurons à accompagner un(e) mourant(e), membre de la famille ou ami(e) proche. Un jour ou l’autre la mort, idée abstraite, refoulée dans l’inconscient de nos peurs, un jour ou l’autre cette ‘’chose’’ maintenue dans l’oubli s’invitera bruyamment à nos côtés. Elle nous parlera, et on ne saura pas quoi lui dire. Mais elle deviendra terriblement proche, à ‘’tu’’ et à ‘’toi’’ avec nous.

Quand la mort fait irruption dans le paysage, que penser ?

Un Ancien a ditt : « L’humanité se divise en deux parties, ceux qui ont une chemise et ceux qui n’en ont pas ». Depuis qu’elles sont fabriquées en Chine, chacun peut avoir une chemise. Mais l’humanité se divise toujours en deux parties : « Ceux qui savent qu’il y a quelque chose après la mort et ceux pour qui il n’y a rien d’autre que le néant ».

I. L’être et le néant

Le néant est impensable. Très tôt les philosophes se sont demandés : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Autrement dit, « quelque chose » s’imposait par sa présence, le « rien » n’était pensé que par rapport à ce « quelque chose ». Tout comme ces planètes qu’on ne voit pas, dont on ne connaît l’existence que par l’infime modification de champ magnétique qu’elles provoquent en passant près d’une autre planète, le « rien » n’a d’existence que par rapport à « quelque chose ». Nous ne savons pas penser le néant

Et la mort, qui semble mettre un terme à la vie, broyer cette réalité bien vivante qu’est un humain plein de forces, d’idées, de passions, de rêves d’avenir pour n’en faire qu’un tas de chair qui sent vite mauvais et qu’on enfouit sans tarder… tout comme le néant, la mort n’est ni pensable, ni acceptable. On la conjure en plaçant des statues aux carrefours, des stèles sur les façades, des plaques de marbre aux cimetières, des photos dans un album. Rapiéçages miteux vite recouverts par le vaste manteau du néant, la mort s’en rit.

II. Des dieux pour remplir le néant 

Nous avons horreur du vide. Pour conjurer ce vertige abyssal qui nous fait tituber face au néant, nous avons très vite inventé des dieux. Comme la Matière Noire récemment découverte, dont on ne sait rien mais qui remplit les vides de l’univers, nous avons rempli le néant auquel la mort nous confrontait avec des dieux.

Beaucoup de dieux. À quoi ressemblaient-ils ? À leurs inventeurs, puisque ces hommes ne pouvaient penser autre chose que « quelque chose ». C’est-à-dire ce qu’ils connaissaient, eux-mêmes et leurs passions.

Les dieux formèrent donc une sorte d’univers parallèle au nôtre, ni meilleur ni pire. Ils étaient puissants mais comme nous ils avaient des besoins. Grâce à quoi on pouvait se concilier leurs faveurs : « J’ai tel problème. Si tu parviens à le résoudre, je te ferai tel cadeau ».. Âpre négociation commerciale, échange de bons procédés.

C’est ainsi que naquirent les dieux : dans les Chambres de Compensation de l’époque.

III. Apprivoiser le néant : le Bouddha Siddhârta

Au Ve siècle avant J.C., Siddhârta fut brutalement confronté à la souffrance. Il se rendit compte que les dieux de son hindouisme natal, au lieu de résoudre les souffrances humaines, les augmentaient par leur cruauté et l’exaspération des passions. Après des années de méditation, quand il franchit la porte de l’Éveil ce fut pour rejeter toute divinité : « S’il y a un Dieu créateur, dit-il, par qui a-t-il été créé ? » Raisonnement imparable : ce qui est a toujours été, il n’y a pas de créateur donc pas de dieux.

Il apprit à s’élever par le vide des pensées (le ‘’rien mental’’) pour atteindre un état de non-pensée, non-réaction, non-désirs – donc non-passions, donc non-souffrance. Au lieu de chuter avec horreur dans le gouffre terrifiant du néant, l’Éveillé l’apprivoisa, il s’en fit un allié. Sans cesser d’être ce qu’il était il « devint néant ». N’ayant plus ni désirs ni passions, il atteignit le bonheur absolu par la cessation des souffrances.

Cet équilibre extrême entre l’être et le néant était trop subtil – et trop exigeant – pour ne pas être dénaturé par les disciples du Bouddha. Et en effet, les siècles passant, le bouddhisme évolua jusqu’au Tibet où il redevint une religion avec ses dieux, ses textes sacrés, ses rituels, son clergé. Décidément, même apprivoisé par Siddhârta, le néant convenait mal à l’humanité.

Mais pour la première fois, la mort devenait dans le bouddhisme un processus logique, compréhensible, avec lequel on pouvait collaborer – et non plus seulement négocier. Le Livre des Morts Tibétain ne se contente pas de décrire l’après-mort comme celui des Égyptiens : il aide les vivants à accompagner leurs mourants dans une démarche à laquelle eux-mêmes, les mourants, collaborent activement.

Et ce livre décrit les étapes (les Bardos) par lesquelles le mourant passe de cette vie-ci à la vie qui l’attend. Au terme de ce qui n’est plus désormais qu’un passage, la mort. Passage angoissant pour le mourant, puisqu’il transite d’un état qu’il connaît depuis sa naissance (la réalité appréhendée par ses sens) à un état totalement inconnu : le néant de toute perception, toute pensée, toute représentation.

IV. La mort : un passage vers quoi ?

À peu près au moment ou Siddhârta décrivait son château splendide mais vide de présence, les Juifs eux aussi comprenaient que la mort n’est pas le néant mais un passage vers autre chose. Ils ne faisaient que reprendre l’enseignement du Livre des Morts de l’Égypte dont ils s’étaient enfuis en passant la Mer Rouge à pied sec. Ce passage miraculeux ils l’appelèrent Pesah dans leur langue, ce qui se traduit par « Pâque » dans les autres langues.

« Passage » vers quoi ? Pour les Juifs, vers un lieu d’attente le Shéol, attente d’une Nouvelle Création à la fin des temps. « Nouvelle », parce que Dieu s’était trompé lors de la première création, il avait laissé le Diable s’introduire dans la baraque – et avec lui les maux dont souffre l’humanité. La nouvelle création serait débarrassée du Mal, donc de la souffrance. Le bonheur, c’était contempler Dieu. Un Dieu dont on ne pouvait rien savoir ni rien dire, sauf qu’il était Amour.

Les chrétiens reprirent à leur compte l’idée que la mort n’est qu’un passage, une Pâque rendue possible par un Dieu qui sacrifie son fils – ce qu’il avait refusé autrefois  à Abraham. Une mise à mort qui mettait un terme à toutes les négociations avec la mort, puisque (dit s. Paul), grâce à la mort du Fils de Dieu « la mort a été vaincue ».

Où l’on voit la différence entre bouddhisme et christianisme. Pour l’un l’Éveil conduit à une mort qui met fin à notre trajectoire et à ses souffrances. Pour l’autre, la mort conduit soit au paradis, soit aux souffrances éternelles de l’enfer. Pour Siddhârta on n’accède à l’Éveil que par ses propres forces. Pour le christianisme, seule la mort de son fils permet au dieu d’être apaisé par ce sacrifice humain et d’accueillir auprès de lui ceux qui se sont lavés dans son sang. Le Bouddha rejette les dieux pour accéder à une existence divine puisque sans souffrance. Les chrétiens ont intégré l’essentiel du paganisme que les Juifs avaient rejeté : le sacrifice humain qui efface leurs péchés et les rend « capables de [rencontrer] Dieu ».

V. Accompagner les mourants

Quel que soit votre choix, quelle que soit votre croyance ou votre mal-croyance, sous vos yeux et dans vos bras un(e) mourant(e) va cesser de vivre. Comment penser l’impensable ?

Quand il s’agit de ce qui dépasse notre entendement, nous avons toujours intérêt à nous tourner vers l’expérience des siècles qui nous ont précédé. Si l’on y trouve une forme d’accord au-delà des provenances, d’unanimité par-delà les siècles, alors il faut être attentif : là est une vérité.

Or partout, depuis que des humains répartis sur la surface du globe ont formé ce qu’il est convenu d’appeler une civilisation, partout et toujours s’est affirmée la même conviction : la mort ne met pas fin à la vie, il y a « quelque chose » après. Quelque chose qui s’exprime dans la diversité des cultures de la planète, mais quelque chose et pas « rien ».

Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que refit surface, en Europe de l’Ouest, l’idée déjà esquissée par quelques philosophes de l’Antiquité gréco-romaine, puis oubliée après la fin de cette civilisation : celle du néant après la mort. Dans la longue histoire de l’humanité cette idée est donc toute récente. Et que pèsent les spéculations de quelques philosophes face à l’affirmation massive, planétaire, des peuples Premiers ou ‘’évolués’’ : la mort n’est pas une fin, elle n’est qu’un passage ?

Les philosophes néantisants eurent pourtant gain de cause auprès des politiques, puisqu’ils les convainquirent d’établir au XXe siècle un climat de laïcité qui (sans le dire) tendait à évacuer la mort du champ de la conscience publique. Par une lente imprégnation, l’horreur du néant de la mort devenait chez certains de nos concitoyens le déni de la mort.

Ce déni cause une souffrance pire que les autres, parce qu’interdite d’expression. Alors que la mort regardée en face, acceptée, intégrée comme le passage d’une vie vers une autre (quelle que soit cette autre vie), apporte à ceux qui l’affrontent une sérénité qui leur permet de mieux accompagner leurs mourants.

 cet instant que les mourants ne peuvent vivre que seuls, surtout pas de discours, pas de raisonnements, pas d’affirmations péremptoires criés à leurs oreilles. Leur faire sentir que nous sommes auprès d’eux avec tout notre amour. Et leur dire la seule chose qu’ils aient besoin d’entendre :« N’aie pas peur. Tout va bien se passer, ne crains rien. Je t’aime et je suis avec toi, je ne te quitte pas. Tu es attendu(e), n’aie pas peur ».

                                                                          M.B., 8 octobre 2019
Voyez aussi  les articles  Peut-on communiquer avec les morts ?    et   La mort, et après ?   L’ombre de la mort dans le christianisme et l’islam

34 réflexions au sujet de « ACCOMPAGNER LES MOURANTS, TUTOYER LA MORT »

  1. Ange Lini

    Bonjour Mr Benoit. Je suis très heureux de vous retrouver en bonne forme et avec un humour délicieux dans vos réponses aux divers commentaires… Article d’ailleurs non moins délicieux…

    Bon courage à vous même si vous n’en manquez pas.

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  2. P.K.

    Se poser la question de ce qu’il y a après la mort, c’est se poser la question d’une disparition physique se situant dans le temps et l’espace. C’est notre univers tel que décrit par Einstein.

    Sauf que notre univers et donc nous-mêmes, nous sommes également composés dans l’infiniment petit de notre être par les principes de la mécanique quantique, pour lesquelles les notions de temps et de situation dans l’espace ne sont pas déterminés.

    Notre existence est donc plus complexe et surtout plus ouverte que ce qui est perceptible par nos sens.

    Questionnement que je laisse ouvert à la réflexion de chacun…

    Quantiquement vôtre.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui nous sommes + complexes & ouverts que ce que perçoivent nos sens. Cependant je ne crois pas que la physique quantique puisse expliciter ce qu’est l’au-delà de l’univers (quantique) que nous connaissons. Il s’agit bien d’autre chose, dont nous n’avons pas idée !
      Merci, M.B.

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    2. Jean-Marie

      Il est certain que si nous raisonnons comme « être décorporé » temps et espace n’ont plus guère de sens.

      Et c’est une raison de croire que nous ne nous incarnons pas seulement sur la planète Terre et que les conditions de vie de l’être sur Terre ne s’imposent pas forcément sur une autre planète de l’immense Univers

      Répondre
  3. Debanne

    Bonjour Michel Benoit,

    J’ai l’impression que vos connaissances sur les rapports entretenus par le Conseil de l’ordre des médecins avec les EMI datent sérieusement. En effet :
    1°/ des recherches sont menées actuellement dans plusieurs hôpitaux français sur les EMI,
    2°/ les travaux du Docteur Charbonier ont été validés par ledit Conseil depuis plusieurs années. L’un de ses étudiants en médecine a d’ailleurs soutenu et validé une thèse sur les TCH,
    3°/ des EMI ont été provoquées en laboratoire par l’ingestion de substances chimiques,
    4°/ il existe des EMI spontanées non post-traumatiques et non consécutives à l’ingestion de substances psychotropes,
    5°/ les principes éthiques très élevés du Docteur Charbonier n’ont jamais été mis en défaut,
    6°/ les EMI ne sont-elles pas une « ruse finale » du cerveau pour nous faire encaisser la mort de manière plus douce ?

    D’autre part l’idée que le néant n’existe pas est un point de vue qui vous est strictement personnel. En effet, lors d’une longue anesthésie générale ou d’un coma profond sans souvenirs on fait, malgré soi, l’expérience du néant. Si autour du patient, il existe de la très haute technologie médicale, le patient, sujet et objet, vit une expérience du néant. Les impressions « néantiformes » qui en découlent se résument à zéro du point de vue du « souvenir des sensations ». Donc, dans ces situations l’expérience du néant existe pour le patient.
    Les philosophes sont toujours intéressants mais ne peuvent pas produire en laboratoire les expériences que je relate.
    Enfin, nos connaissances sur le fonctionnement cérébral sont tellement limitées qu’il est difficile, voire impossible à l’heure actuelle de décrire la mort du point de vue neurologique.
    Donc méfiance dans les propos. Durant mes études on m’a appris à utiliser le doute radical pour établir des analyses objectives. Je m’y réfère systématiquement ainsi qu’à l’irremplaçable Bachelard avec son concept « d’obstacle épistémologique ». Le premier obstacle étant bien sûr soi-même comme vous le savez.

    Bien amicalement,
    H de D.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      En effet, j’ai cessé de suivre le dossier EMI depuis une dizaine d’années, l’essentiel me semblant acquis. Merci de rafraîchir mes (nos) connaissances.
      Néant : Comme Luc Bossus (voir infra) vous confondez « expérience du néant », « sensation du néant » avec la PENSÉE du néant – pensée qui n’est pas d’ordre sensoriel ou affectif mais rationnel et logique. Dans le champ philosophique/scientifique, le néant est impensable – tout comme l’infini. Il n’est pensable que par rapport à l’existant, en tant que non-existant. Quelques philosophes Grecs ou XVIIIe siècle ont tenté de le penser, ils sont tombés sur une aporie.
      En théologie, cela a donné la divergence entre théologie spéculative (plutôt occidentale) et théologie apophatique (plutôt orientale).
      Question purement technique, qui n’a rien à voir avec les expériences d’EMI, dont vous connaissez mieux que moi le développement récent.
      Merci, M.B.

      Répondre
    2. Jean-Marie

      La validation avec mention flatteuse de la  » thèse de Reims » que JJC (directeur de thèse et pas professeur du thésard) survalorise et survend n’engage pas toute la Faculté (dont il faut énormément se méfier) comme il le laisse souvent entendre.

      EMI, « traduction » de NDE, est impropre; il eut beaucoup mieux valu en français au moins parler dès le départ de Sortie hors du corps (SHC) … dans un contexte accidentelle ou volontaire , puisque précisément il n’y à pas « mort » au sens populaire de réalité considérée par beaucoup comme définitive. Alors que théoriquement ce qui est imminent est censé effectivement arrivé

      Les SHC n sont qu’une étape dans la prise de conscience de la réalité de notre être immortel.

      Et au moment de la mort le « re-mourant » a une perception de sa réalité, la mort, comme lui, différente selon son évolution intellectuelle et surtout spirituelle.

      Répondre
      1. Debanne

        Cher Monsieur,

        Il faudrait que vous nous parliez de votre expérience universitaire de l’intérieur. En effet, on ne comprend pas votre expression : « n’engage pas toute la faculté ». Et pourquoi faudrait-il se méfier de cette dernière ? Ensuite, pourquoi faites-vous apparaître ce qui semble être, pour vous, une opposition, ou une différence, entre : « professeur du thésard et directeur de thèse » ? L’un et l’autre n’ont-ils pas le même grade selon votre expérience ?
        Pourquoi le Docteur Charbonier aurait-il à « survendre » ou à « survaloriser » la thèse en question ? Pourquoi cet a priori négatif qui transparaît dans votre commentaire ? L’étudiant en question est devenu médecin voilà tout. Le Docteur Charbonier signale simplement l’évolution des mentalités au Conseil de l’ordre, cela depuis quelques années, puisque cette thèse en signale le virage effectif (simple continuité réflexive de sa part).
        Ensuite, tous les mourants n’ont pas une « perception de leur réalité, la mort ». Ou alors, comment classez-vous ceux qui décèdent durant un coma, ou ceux qui partent sur la table d’opération durant une intervention ?

        Et cher Michel Benoit, vous avez parfaitement raison, je n’ai pas parlé de « penser le néant », mais « de faire l’expérience du néant ». Ce qui est très différent je vous l’accorde sans aucune hésitation !

        Amicalement,
        H de D.

        Répondre
  4. Luc BOSSUS

    Cher Michel,

    Je lis toujours avec attention vos articles qui, en général, m’intéressent beaucoup. Merci !
    Avec tout le respect que j’ai pour vous, je me permets de vous dire ce qui suit :
    SI j’ai bien compris vos propos dans votre article, je suis fort étonné de lire ce que vous écrivez sous le sous-titre « I. L’être et le néant §1, 2 et 3″ ainsi que sous le sous-titre « V. Accompagner les mourants § 1, 3 et 4″. Je ressens négativement vos phrases ci-après car ce sont de fortes affirmations, autoritaires même, auxquelles tout le monde, d’après vous, devrait adhérer :
    1) – « Le néant est impensable. »
    –  » Nous ne savons pas penser le néant. »
    –  » (…) tout comme le néant, la mort n’est ni pensable, ni acceptable. »
    Etant donné MON expérience de vie (j’ai 67 ans), j’aspire profondément au néant après ma mort. Je vous rassure tout de suite, je suis sain d’esprit et ce que j’exprime ici est la conséquence de très nombreuses années de recherches et de réflexions. De plus, je sais que je ne suis pas le seul à penser ainsi !
    QUESTION : Pourquoi décidez-vous, d’autorité, que ce que VOUS pensez doit être la norme pour tous…?
    2) – « Comment pensez l’impensable (la mort) ? »
    –  » (…) PARTOUT et TOUJOURS s’est affirmée la même conviction : la mort ne met pas fin à la vie, il y a « quelque chose » après. (…) quelque chose et pas rien. »
    –  » Ce n’est qu’au XVIIIème siècle que refit surface (…) l’idée déjà exprimée par quelques philosophes de l’Antiquité gréco-romaine (…) : celle du néant après la mort. Dans la longue histoire de l’humanité cette idée est donc toute récente. Et que pèsent les spéculations de quelques philosophes face à l’affirmation massive, planétaire, des peuples Premiers ou « évolués » : la mort n’est pas une fin, elle n’est qu’un passage ? »
    Cette dernière phrase de ce paragraphe est, pour moi, le sommet d’un manque de rigueur intellectuelle ! Depuis quand une « idée » (celle que la mort n’est pas une fin, qu’elle n’est qu’un passage) partagée par (selon vous) une majorité de personnes, devient-elle une VERITE de par la loi du plus grand nombre ??? Pourquoi les « minoritaires » (toujours selon vous !) (ceux qui pensent qu’après la mort, c’est le néant) auraient-ils d’office tort ??? Faut-il vous rappeler combien de scientifiques, souvent seuls contre tous (ou presque), ont eu raison (parfois post-mortem) contre une grande majorité de sceptiques ? Je pense par exemple à Copernic, Galilée, Darwin, …
    Je constate donc, cher Michel, qu’à la lecture de votre article, je ne peux pas être d’accord avec vous sur l’expression de votre démarche intellectuelle. Il y a déjà eu énormément (beaucoup trop !!!) d’impositions autoritaires de pensées dans l’Eglise catholique ! S’il vous plaît, n’en rajoutez pas ! Merci !

    Luc BOSSUS (Bruxelles), libre penseur de la foi chrétienne

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Cher monsieur,
      M’accuseriez-vous de schizophrénie ? Toute une vie à chercher, en marge des dogmes et des autorités cléricales, un peu de vérité – et en même temps l’abus d’autorité d’un clerc ? Vous confondez recherche et injonction à croire.
      1- C’est au niveau scientifique et philosophique que le néant est im-pensable. Votre « aspiration au néant » ne se situe pas à ce niveau,c’est un « feeling », pas une explicitation du néant. Ne confondez pas sensation, sentiment, et démarche scientifique-intellectuelle.
      2- Le consensus historique est autre chose que la loi du grand nombre. Il est basé sur la très longue durée et la multiplicité des origines géographiques, ethniques, culturelles. Je dis simplement que quand ce consensus historique est là, il faut y être attentif.
      Merci de votre contribution, M.B.

      Répondre
    2. Jean-Marie

      Bonjour monsieur Debanne

      = Il faudrait que vous nous parliez de votre expérience universitaire de l’intérieur.
      + Elle est quasi inexistante

      = En effet, on ne comprend pas votre expression : « n’engage pas toute la faculté ».

      + Vous, personnellement, ne comprenez pas, pas « on »
      . Que je sache ce qu’affirme une thèse, même avec un mention flatteuse ne vaut pas caution de:la Faculté (avec un e majuscule), même pas celle de Reims

      = Et pourquoi faudrait-il se méfier de cette dernière ?
      + Evidemment si vous avez besoin de faire automatiquement confiance aux « sujets » » de Bigpharma. Bien des étudiants font des thèses, en médecine ou non, dont ils ne parlent plus du tout ou exceptionnellement ensuite et qui ne leur servent à rien comme généraliste par exemple. s

      = Ensuite, pourquoi faites-vous apparaître ce qui semble être, pour vous, une opposition, ou une différence, entre : « professeur du thésard et directeur de thèse »
      + C’est vous qui avez écrit «  un de ses élèves » . JJC n’enseigne pas à Reims que je sache . Il est déjà tellement « partout » ailleurs en francophonie occidentale. François Lallier est seulement un de ses « disciples »

      = L’un et l’autre n’ont-ils pas le même grade selon votre expérience ?
      + Evidemment que non, puisque ce « « cher » JJC n’est pas professeur et qu’il savait qu’il tirerait parti de cette thèse qu’il a logiquement dirigée vu le sujet ; une thèse qui ne prouve rien, mais relate des témoignages souvent intéressants et crédibles quoique parfois très subjectifs.

      = Pourquoi le Docteur Charbonier aurait-il à « survendre » ou à « survaloriser » la thèse en question ?
      + Il la fait mousser plus d’une fois depuis

      = Pourquoi cet a priori négatif qui transparaît dans votre commentaire ?
      + Parce que j’ai beaucoup « suivi » JJC .

      = L’étudiant en question est devenu médecin voilà tout.
      + Ce qui ne signifie pas du tout qu’il sait faire autre chose que prescrire les suggestions de Bigpharma, en étant, j’espère, par ailleurs très sympa et très humain, ce qui n’est pas incompatible avec un enseignement obtus dit « scientifiques ». J’ignore ce qu’est devenu le Docteur François Lallier.

      = Le Docteur Charbonier signale simplement l’évolution des mentalités au Conseil de l’ordre,
      + Hélas seulement d’une minorité d’humains membres obligés du Conseil de l’ordre, même ceux qui en dénoncent l’obscurantisme et la servilité vis à vis de Bigpharma.
      Comme disait JJC lui-même « Avant j’étais un abruti »

      = cela depuis quelques années, puisque cette thèse en signale le virage effectif (simple continuité réflexive de sa part).
      + Vous l’avez lue ?

      = Ensuite, tous les mourants n’ont pas une « perception de leur réalité, la mort ».
      + Vous m’avez mal lu ou je me suis mal exprimé. Veuillez m’en excuser

      = Ou alors, comment classez-vous ceux qui décèdent durant un coma, ou ceux qui partent sur la table d’opération durant une intervention ?
      + Restons modestes ; même s’il y a des témoignages qui font réfléchir. Extrêmement divers et variés sont les sorties définitives du corps, même s’il est assez probable que bien des êtres restent à proximité de leur cadavre « un certain temps », sans jamais allaient et surtout restaient sous la tombe évidemment, contrairement à ce que beaucoup disent bêtement. « Elle repose désormais à côté de son mari décédé il y a 20 ans » . Totalement insensé.

      Quoiqu’il en soit, je vous souhaite beaucoup de sérénité quand le moment sera venu pour vous de vous désincarné une nouvelle fois, après et avant bien d’autres.

      Comme toujours nous ne mettons pas tous les mêmes compréhensions derrière un même mot censé résumer, définir un concept.

      N’en déplaise à Onfray et compagnie, le néant ne saurait exister.

      Répondre
      1. Debanne

        Bonjour Monsieur Jean-Marie,

        Je croyais jusque-là qu’on utilisait les mots du fait qu’ils ont un sens précis, et en raison directe de leur propriété sémantique. Je me réjouis donc que vous puissiez vous exprimer à propos d’un sujet que vous déclarez ne pas connaître dès votre première assertion. Ceteris paribus ? Et le reste l’est.
        De mon côté, dès que l’on utilise du langage écrit ou parlé, je me souviens immédiatement de cette citation remarquable de l’indispensable Pierre Bourdieu :
        « Dès qu’on traite la langue comme un objet autonome, acceptant la séparation radicale que faisait Saussure entre la linguistique interne et la linguistique externe, entre la science de la langue et la science des usages sociaux de la langue, on se condamne à chercher le pouvoir des mots dans les mots, c’est-à-dire là où il n’est pas… ».
        Quant à la mort, n’ayant pas demandé à venir au monde, je ne la crains pas. Pour moi, elle peut même constituer une délivrance face à l’absurdité du sens de la vie.
        En revanche, ce qui m’ennuierait c’est de mal vieillir. Par exemple, en tombant dans l’aigreur, l’agressivité ou le ressentiment. Situations que l’on observe ou lit plus souvent qu’on ne l’imagine.

        Amicalement,

        H de D.

        Répondre
        1. Jean-Marie

          Vous me lisez vraiment très mal.

          Ce n’est pas parce que je ne connais pas de l’intérieur le monde universitaire, quoique j’ai une fois assisté ’à une soutenance … « gagnée d’avance » que je n’ai aucune idée de ses dysfonctionnement et surtout, dans le cas, que je ne puis pas affirmer que JJC abuse de la référence à cette thèse qui n’engage pas toute la Faculté.

          Une thèse qui utilise la formulation EMI qui est irréfléchi puisqu’il n’y a pas mort , mais sortie hors du corps de notre être incarné

          Est-ce que pour Saussure et Bourdieu réunis « imminent » ne signifie pas « qui finit par arriver très peu de temps après » ?

          Quand à cette affirmation « Quant à la mort, n’ayant pas demandé à venir au monde » , je souris déjà à l’idée de la tête (au sens symbolique de la formule faut il préciser ?) que vous ferez en arrivant « ailleurs » qui n’est pas plus « là-haut » que « en bas », vision quantique ou non. Ne me faites surtout pas la blague, SVP, de venir me relater votre expérience sans prendre des précautions au cas où je ne me serais pas désincarné avant vous, car je pourrais faire une crise cardiaque.

          Suggestion face à votre incrédulité totalement prévisible  : Taper Ian Stevenson, puis Jim Tucker (pour qui je ne suis pas un inconnu) et pour compléter au moins taper aussi James Leiniger

          Répondre
          1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

            Bonjour vous deux. Je vous suggère d’ouvrir un blog uniquement consacré à vos séances d’entraînement à l’escrime. A moins que je ne prenne une commission à chaque passe d’arme verbale, je deviendrai enfin riche ? En attendant, allez donc prendre une bonne douche au vestiaire, ça fait du bien.
            M.B.

            Répondre
  5. Jean-Marie

    Pour en revenir au sujet initial, je serai bien mal à l’aise d’accompagner un mourant non athée qui ne soit pas réincarnationniste et qui est persuadé qu’il va passer par le Purgatoire avant de se retrouver finalement en présence de Dieu – à quoi faire ? – , mais tout de même en attendant le jugement dernier.

    Rappel : le cardinal Lustiger a une fois dit en public « L’enfer existe, mais il est vide »

    Je suis intimement persuadé que lorsque nous quittons pour la nième fois notre dernier outil corporel d’évolution spirituelle, sans reposer en paix SOUS une pierre ou dans une urne après crémation ou sur une pelouse du cimetière ou encore dans la mer après dispersion des cendres, notre être se retrouve va en un lieu pas très clairement décrit où il fait le point et s’occupe à augmenter ses connaissances ; avant de se réincarner à côté d’êtres choisis par lui pour continuer de croître librement en altruisme sage ; probablement en vivant, entre autres, les « inconvénients » d’actes regrettables qu’il a imposés à d’autres dans une incarnation antérieures ; pas une punition , une expérimentation formatrice.

    Mais comme cette conviction peut paraître débile pour qui déjà n’est pas réincarnationniste, j’invite tout sceptique à commencer par lire et/ou versionner, entre autres, r du Jim Tucker (qui me connaît), voire des écrits et vidéos de son maître et ami décédé Ian Stevenson

    C’est ce dont je voudrais convaincre un « condamné  par la médecine » au risque de lui faire regretter, si c’est pas exemple un vieux prêtre catholique, d’avoir cru en et promotionner une légende.

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Quand on accompagne un(e) mourant(e), la question ne se pose plus de savoir s’il est croyant, pas croyant, réincarnationiste ou non. L’accompagnateur est mis brusquement face à la réalité de la mort qui vient. Je puis vous assurer (en ce moment j’accompagne la lente agonie de ma mère) que devant cette réalité palpable, les idées & théories & dogmes s’effacent. Il ne reste plus que cette certitude quasi viscérale : elle ne PEUT PAS disparaître dans le néant. Ensuite, chacun construit cette certitude en fonction de ce qu’il sait ou qu’on lui a appris. Tenez la main d’un(e) mourant(e), écoutez son souffle incertain, et vous verrez que la perspective change complètement !
      M.B.

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  6. Debanne

    Bonjour Michel Benoit,

    Votre article sur la mort ne peut laisser indifférent car il concerne tout le monde !
    L’après-mort, chacun a sa manière de l’aborder bien sûr, mais certains scientifiques s’y intéressent avec beaucoup de respect et d’investigations originales et nouvelles.
    Par exemple, connaissez-vous les travaux du Docteur Charbonier, anesthésiste-réanimateur ?
    Depuis plusieurs années, il a mis au point la « trans-communication hypnotique », alliée à la « conscience intuitive neuronale », afin d’entrer en contact avec les chers disparus.
    Les résultats qu’il obtient sont très surprenants !
    Madame Monique Abbes pourrait sans doute y puiser un réconfort. Tout est sur internet : livres, interviews, vidéos…
    Pour mon compte je reste perplexe en raison de certaines expériences négatives, lesquelles sont relatées elles-aussi sur internet.
    Visiter le « Ciel » ne peut qu’être positif selon moi. Mais ça c’est une autre histoire.

    Bien amicalement,
    H de D.

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    1. Jean-Marie

      La mleilleur chose qu’on peut souhaiter à quelqu’un c’est d’être altruiste ou chaaritaAimer vraiment c’est aimer l’autre d’abord pour lui et pas d’abord pour soi.

      Quel bien peut-on encore faire à celui qui a quitté son corps, mais existe toujours ?

      Répondre
      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        Je ne connais bien que la réponse du judéo-christianisme, qui oriente vers une « communion entre vivants et morts » et donc une possibilité d’aide dans les 2 sens. Le « culte des morts » des religions de l’antiquité ou du chamanisme semble aller dans ce sens, mais je connais mal.
        M.B.

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      2. Jean-Marie

        La meilleure chose qu’on peut souhaiter à quelqu’un c’est d’être altruiste ou charitable comme disent les chrétiens. Et, en altruiste soi-même, on peut aider celui qu’on aime vraiment à être de plus en plus altruiste
        Alors qu’aimer vraiment, c’est aimer l’autre d’abord pour lui et pas d’abord pour soi, pour se faire plaisir..
        Quel bien peut-on encore faire à celui qui a quitté son corps, mais existe toujours ? A quoi çà l’avance, lui, qu’on cherche à savoir s’il est bien toujours « vivant » ? Évidemment ça fait gagner beaucoup d’argent à certains cette envie de savoir.
        Si vous avez suivi tout le parcours de Jean-Jacques Charbonnier qui ne doit plus faire beaucoup anesthésies et de réanimations vu qu’il voyage beaucoup et écrit beaucoup et fait beaucoup de conférences dans des pays francophones, il y a de quoi s’interroger. Surtout que ses séances de TCH (Trans-communication hypnotique) qui ne « marchent » pas pour tout le monde coûtent cher à tout le monde,

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    2. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Non, je viens de les découvrir. Je me méfie vivement de ces expériences médiumniques qui exploitent la crédulité & besoin de réconfort de certains. Cependant les EMI sont indiscutables, et la critique qu’en fait l’Ordre des médecins prouve sa cécité : « les événements observés lors d’une expérience hors du corps n’ont jamais été objectivés scientifiquement.Ils ne reposent que sur des témoignages sans pouvoir être réplicables en laboratoire ». Ces médecins sont des crétins. Les témoignages ont leur valeur quand ils sont croisés, et bien des réalités ne sont pas « réplicables en labo ». Faux savants !
      M.B.

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  7. MONIQUE ABBES

    Bonjour MR BENOIT; je lis toujours vos articles fidèlement même si je ne participe pas aux discussions, bien souvent trop « callées » pour moi.
    On dit que la nature a horreur du vide, pourtant autour de moi, c’est le GRAND VIDE, j’ai 72 ans , plus d’enfant, mon fils DCD a 19 ans, j’ai perdu un compagnon que j’aimai profondément, la solitude est ma seule compagne. les amis se fond rares. Alors j’espère que je retrouverai les personnes que j’ai aimée après ma mort !!! comment ??? là est la question !!! je ne suis pas croyante, j’ai été dégoutée du catholicisme toute jeune par des « bonnes sœurs » indignes, la seule croyance qui m’attire un peu est le bouddhisme. J envie les croyants, ils ont un peu d’espoir et moi si peu…
    Merci pour vos articles, j’espère que vous allez bien. cordialement

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Merci de votre message, qui me touche profondément : ils sont nombreux ceux qui, comme vous, ont perdu espoir à cause d’une religion ! Puissiez-vous dépasser cet obstacle purement humain. La route reste devant vous.
      M.B.

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  8. Marie-Odile SANSAULT

    Quelques heures avant de mourir, ma grand-mère paternelle, paysanne poitevine catholique, m’a fait un présent merveilleux en me disant en patois : « Je ne sais pas si je suis vivante ou si je suis morte, mais qu’est-ce que je suis heureuse ! »
    Sa conscience flottait entre son corps et son Esprit, elle se savait entourée de personnes qui l’aimaient. C’est probablement la seule fois où elle a exprimé son bonheur, peut-être même était-ce son premier moment de bonheur.
    A cette époque, j’avais déjà conscience de la continuité de la vie au-delà de la forme corporelle que l’âme habite. Le témoignage de cette vieille femme mourante a décuplé ma foi, ma conviction que la mort est simplement une étape de la vie.

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  9. Jean-Marie

    Cher Michel

    Bien de vos propos sont pour le moins interrogeant, surtout quand vous évoquez des mythes type Abraham ou le passage de la Mer Rouge (donc la légende de Moïse), etc..

    Quoiqu’il en soit, j’ai lu et relu et ne trouve pas de réponse claire à ma question

    « Michel croit à une Source créatrice ou non ? »

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      1. Jean-Marie

        Je sais bien que vous ne pouvez qu’être amical. Et je m’efforce de l’être aussi

        Réponse : il me semble que oui, même parfois entre les lignes, avec le risque de se tromper il est vrai.

        Il faut parfois appeler un chat un chat. Et dire oui ou non.

        Répondre
          1. Jean-Marie

            Ça part tout seul avec votre logiciel.Désolé
            Voilà qui est on ne peut plus clair. Merci.
            Donc à la différence du plus célèbre des bouddhas que vous aimez bien, mais dont je serais curieux de lire votre version de sa biographie avant l’éveil qui relèverait peut-être elle, déjà, d’une légende.

            On est d’accord ? Le bouddhisme est athée ?

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            1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Au sens ou nous entendons le mot « athée », évidemment ! Mais l’enseignement de Siddhârta oblige à dépasser ce sens.
              M.B.

  10. Henry CORRE

    Epicure :
    « Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. »

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