ATTENTATS DE PARIS : L’OCCIDENT AVEUGLE au messianisme apocalyptique

L’attentat le plus meurtrier jamais commis en France s’est produit vendredi 13 novembre 2015. Plus qu’un attentat c’est un acte de guerre, planifié militairement par des professionnels aguerris disposant de matériel et de moyens modernes.

Sommes-nous en guerre ?

J’entends des commentateurs affirmer depuis leur fauteuil qu’une guerre, ce sont forcément des États et leurs armées conventionnelles qui s’affrontent après une déclaration de guerre en bonne et due forme – comme  en 1914 ou en 1939. Ils ont 50 ans de retard, pendant lesquels le monde a radicalement a changé.

Les guerres avec déclarations préalables entre distingués diplomates, c’est fini et sans doute pour toujours. Ce que nous vivons depuis le début du XXIe siècle, c’est une forme de guerre nouvelle, rendue possible par Internet, inconnue jusqu’ici, pour laquelle nous n’avons aucune référence dans le passé. Une guerre à la fois asymétrique et planétaire, une guerre mondiale – mot interdit parce qu’elle n’obéit pas aux règles civilisées de la tuerie.

Une guerre asymétrique

C’est un conflit dans lequel un protagoniste dispose d’un énorme armement conventionnel, face à l’autre qu’il ne peut pas atteindre parce qu’il se glisse entre ses avions et les mailles de ses régiments lourds, lents, bruyants, visibles de partout. Tandis que lui est invisible, rapide, insaisissable, et  il dispose de l’appui (spontané ou forcé) des populations locales. Cet ennemi frappe où il veut, quand il veut. Il n’est lié par aucune convention de Genève, aucun traité, aucune considération humanitaire ou morale. Il est totalement libéré des lois que proclament les états ‘’civilisés’’, même quand ils ne les respectent pas. Il assume parfaitement ce que ces états appellent ‘’barbarie’’, et n’a aucun scrupule à l’afficher sur tous les écrans.

Le principe de cette guerre asymétrique, La Fontaine l’avait déjà décrit :

                                   Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre !

                                   C’est en ces mots que le lion

                                   Parlait un jour au moucheron

                                   [qui lui faisait la guerre.]

                                    Penses-tu, lui dit ce dernier, que [ta puissance]

                                   Me fasse peur ni me soucie ?

                                   Il se met au large, prend son temps,

                                   Fond sur le cou du lion qu’il rend presque fou.

                                   Un avorton de mouche le harcèle,

                                   Tantôt pique l’échine, et tantôt le museau.

                                   Le lion écume, son œil étincelle, il rugit.

                                   L’invisible ennemi triomphe, et rit de voir

                                   Que le malheureux lion  n’en peut plus,

                                  Que sa fureur extrême, sa fatigue l’abattent.

                                  L’insecte, du combat se retire avec gloire. (1)

Telle est la guerre asymétrique. Le lion sort ses avions, ses bombes, ses missiles. Il se glorifie de ses frappes : poudre aux yeux du moucheron qui reste de marbre, se met au large en attendant, prend son temps pour mieux revenir à la charge. Le lion écume, rugit, et s’épuise en vain. Ce furent autrefois les USA face à un Vietminh aux pieds nus, l’Union Soviétique face aux paysans Talibans, c’est aujourd’hui l’Occident face à DAESH. Mais depuis 2001 il y a une nouveauté : le moucheron n’est plus seul. Ils sont des milliers qui frappent partout les lions (fatigués) de l’est ou de l’ouest. C’est bien d’une guerre mondiale qu’il s’agit.

Puissance de l’idéologie messianique

Les idées mènent le monde. Il a suffi d’un livre, Le Capital de Marx, pour que naisse le communisme. D’un autre, le Petit Livre Rouge de Mao, pour qu’il s’adapte à l’Extrême Orient. D’un troisième, Mein Kampf, pour édifier l’empire nazi et justifier sa barbarie. Trois livres, trois petits paquets de feuilles couvertes de mots qui causèrent la mort de dizaines de millions d’innocents dans d’horribles souffrances – sans compter des destructions matérielles impossibles à chiffrer.

Les islamistes qui terrorisent le monde ont-ils aussi leur livre ? Oui, et c’est le Coran. Aucun de nos intellectuels, commentateurs ou politiciens occidentaux n’a jamais pris le temps de vraiment l’étudier. Aucun n’a eu connaissance des travaux de chercheurs indépendants de la Pensée Unique, comme par exemple Naissance du Coran, aux origines de la violence.

S’ils prenaient la peine de s’informer sans nous rabâcher les lieux communs qui justifient leur inertie et leurs erreurs, ils sauraient que le Coran est imprégné de l’idéologie la plus meurtrière jamais inventée sur cette planète, le Messianisme apocalyptique (2). Une idéologie religieuse, totalitaire, qui met en avant trois grandes idées :

1- L’assujettissement complet de la politique sociale, familiale, étrangère, à un dieu et à ses représentants sur terre.

2- La division, la séparation de la planète en deux portions irréconciliables, à jamais opposées : nous (les messianistes) et les autres, tous les autres.

2- La destruction physique, méthodique, totale, de ces ‘’autres’’ s’ils ne veulent pas se convertir pas à l’idéologie messianique.

C’est faire preuve d’une ignorance dramatique que d’espérer un « islam de France », un « islam compatible avec la laïcité », un « islam des Lumières. » Certes, en Occident la majorité des musulmans cherchent à vivre et vivent en paix. Mais on oublie un peu vite qu’avant les Hadîths et la Sunna, le Coran est la référence ultime et commune à tous les musulmans, pacifiques ou non. Or (mélangés à la spiritualité judéo-chrétienne de ses origines) il n’enseigne pas la paix mais le djihad, pour établir le règne du messianisme au prix d’une apocalypse. Il n’enseigne pas la laïcité, mais la théocratie. Pas la tolérance, mais l’intolérance à tout ce qui n’est pas lui. Pas la dignité de la femme, mais son asservissement à l’homme, etc. Et les islamistes trouvent dans son texte tout ce dont ils ont besoin pour attiser et justifier leurs violences.

La France, forte et implacable ?

Vous avez entendu comme moi la déclaration de M. Hollande : « La France sera implacable contre DAESH, nous le détruirons. » Et celle de M. Valls : « La France est forte, très forte. » Déclarations mensongères, invocations mystiques, pathétiques gesticulations verbales destinées à nous rassurer – et qui doivent faire bien rire les djihadistes. Car même si elle le voulait, la France n’a pas les moyens d’être « implacable » dans une guerre asymétrique, elle n’a même pas les moyens d’assurer la défense de son sol. Pas plus que les USA ou l’URSS n’y sont parvenus, malgré leur puissance incomparable à la nôtre. Non, nous ne sommes pas forts mais faibles, parce que nous ne voulons pas admettre que le messianisme apocalyptique ne peut être abattu que par une coalition mondiale qui y engloutirait tous ses moyens humains et matériels (les Alliés en 1944), ou par son épuisement (l’implosion de l’URSS en 1989).

Plus grave : nos politiciens ne comprennent pas que quand nous, nous disons ‘’implacable’’, nous proférons des menaces en l’air, des galéjades, des rodomontades impossibles à traduire dans les faits. Tandis que quand les djihadistes nous entendent prononcer ce mot, ils le prennent au sérieux et appliquent la loi du Talion inscrite dans le Coran : « Implacables, vous ? Eh bien, nous aussi ! » Seulement eux, implacables ils ont les moyens de l’être, on le voit et on le verra de plus en plus souvent.

Que faire ?

D’abord, dire la vérité aux Français. Hollande et Valls ont timidement commencé cette semaine, en prononçant (enfin) le mot « guerre. » Mais sans dire que nous partons d’une position de faiblesse, inhérente à notre ignorance du messianisme apocalyptique, à notre refus de le nommer et d’en tirer les conséquences.

Une coalition mondiale efficace contre DAESH ? Il ne faut pas y songer. D’abord il n’y pas accord entre grandes puissances. Mais surtout, aucune ne consentira à faire un effort comparable à celui du débarquement allié en Normandie. Dix soldats européens ou américains tués suffisent à stopper ou restreindre à sa portée symbolique l’effort de guerre de ces pays. Qui préfèrent avoir 200 civils innocents tués chez eux, plutôt qu’un soldat français ou américain tué au Moyen Orient. Après tout, cela ne coûte aux politiques qu’une déclaration  de compassion & solidarité de plus, ce qui n’est pas cher payé en termes de popularité.

Ensuite… Tendre le dos en espérant que les messianistes s’essouffleront – tout en sachant qu’une idéologie religieuse ne meurt jamais : elle s’adapte, se transforme, se radicalise. C’est ce qui est arrivé au messianisme, formulé pour la première fois au 5e siècle avant J.C. par les auteurs de la Torah juive. Radicalisé par les Esséniens au tournant du 1er millénaire, devenu chrétien avant d’être transmis aux Arabes par des judéo-chrétiens et inclus dans le texte du Coran. Inspirateur du communisme puis du nazisme, et aujourd’hui des Sionistes comme des Néo-conservateurs Américains qui les soutiennent à bout de bras (3).

            Tendre le dos, parce que l’Occident s’est privé par sa faute des moyens de résister à une idéologie aussi puissante que le messianisme coranique. Entre autres, c’était quand l’Europe a refusé en 2004 de reconnaître dans le christianisme le dénominateur commun et le socle de son identité. Quand ce christianisme (si fort pendant si longtemps) s’est anémié, abandonné par ses troupes – peut-être parce qu’il se focalisait sur des questions sexuelles, au lieu de chercher le deuxième souffle d’une spiritualité que l’Occident trouve dans le bouddhisme ou certaines sectes. Dès lors, le sort en était jeté et l’avenir (devenu notre tragique présent) était plus que prévisible, il était inéluctable.

Que faire ? Se fortifier intérieurement pour affronter ce qui vient.

Et espérer, la seule arme des faibles.

                                                                       M.B., 16 novembre 2015
(1) Jean de La Fontaine, Le lion et le moucheron, Fables II/ 9, extraits.
(2) Voyez dans ce blog le mot-clé Messianisme, et Naissance du Coran.
(3) Je résume ici en 5 lignes un parcours décrit avec ses sources dans Naissance du Coran.

51 réflexions au sujet de « ATTENTATS DE PARIS : L’OCCIDENT AVEUGLE au messianisme apocalyptique »

  1. Madeleine

    Tant que les trois religions « du Livre » feront biberonner leurs enfants aux crimes de Yahvé et de ses esclaves fidèles dont Moïse-la-mouise, il faut s’attendre, en effet, à ce que ces guerres « de religions » continuent ad (sur)vitam aeternam.

    Vous rappelez sans cesse, Michel, que Jésus est l’exemple à suivre, mais vous ne rappelez pas qu’il appelle le dieu de la Bible : « le diable » (Jean 8:44).

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Les trois religions du Livre ont en commun d’avoir été ou d’être messianiques. Voyez dans « Naissance du Coran » ce que ça signifie, et qui est terrifiant.
      Vous avez mal lu Jean 8,44 :
      1° parce que ce n’est pas l’enseignement de Jésus, mais celui d’un des rédacteurs de cet évangile (Voyez « L’évangile du 13° apôtre, aux sources de l’évangile selon St Jean »)
      2° parce que ce rédacteur, dans les paroles qu’il prête à Jésus, distingue le « Père » de ses adversaires Juifs du Père de Jésus. Le diable, pour cet écrivain influencé par l’idéologie essénienne, c’est le dieu de ses adversaires.
      Merci
      M.B.

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      1. Madeleine

        Le rédacteur du quatrième évangile était, comme vous le savez, le « disciple bien-aimé » de Jésus. J’ai démontré sur mon blog qu’il s’agit de Marie-Madeleine, compagne de Jésus, mais là n’est pas la question. Il suffit de dire que « jamais » le disciple bien-aimé, témoin auditif et oculaire direct de Jésus, n’aurait transformé ou trahi sa parole. Donc Jean 8:44 renseigne bien les paroles de Jésus et Jésus y traite bien Yahvé, le « père » des Juifs, de diable. Et je ne lis pas « mal » cet évangile, si vous le permettez.

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        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Vous devriez lire « L’évangile du 13° apôtre, aux sources de l’évangile selon St Jean » (L’Harmattan, ou amazon.fr). Vous y apprendrez qques petites choses…
          M.B.

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    2. Jacueline

      Au delà des polémiques gouvernementales sur trame de laïcité, approfondissons le vrais thème de ce conflit.
      Jésus a dit qu’ il y aurait des faux prophètes, mais il n’a pas précisé de quels faux prophètes. Il n’a pas dit de quelle(s) religion(s) ils seraient issus. Non plus quelle seraits leur revendications.
      C’est une Guerre mondiale, certe ! Mais concernant les fils d’Abraham… seulement ! Pas les Boudhistes (le Boudhisme n’est pas une religion mais en prend un peu la forme au fil du temps), ni pour les Amérindiens, ni pour les Indouistes etc…
      Cette guerre devient mondiale par le nombre des états impliqués dans ces combats, cependant elle prend plutôt la forme d’une guerre de religion si on examine les bases sur lesquelles elle repose.

      Bases de l’idéologie abrahamique, donc religieuse, à savoir : les Israélites, les Chrétiens et les Musulmans. Peut-on parler de guerre mondiale dans ce cas ou de guerre de religion(s) ? Quant au prophète, c’est souvent un fanatique. Les bombes sufirons-t-elles pour être convainquants ?
      Comment converserons-nous avec un faux prophète à coups de Thora, de Bible et de Coran ou avec un « Conciliateur »
      Un commentair un peu décousu, mais j’espère que vous me comprendrez quand même.

      Toute mon amitié et mes remerciement pour votre travail de recherche dont vous nous faites partager les commentaires
      Jacqueline

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      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        Oui. Mais élargissez votre compréhension : ce que les Juifs, chrétiens, musulmans (et plus tard communistes, nazis, néo-cons américains, sionistes) ont eu ou ont en commun, ce n’est pas l’idéologie abrahamique mais LE MESSIANISME, l’idéologie la plus meurtrière jamais inventée sur la planète. Voyez sur ce blog, au mot-clé « Messianisme ».
        M.B.

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      2. Madeleine

        D’abord merci Jacqueline car j’ai peu de retour sur mon travail et votre appréciation m’encourage. Ensuite, vous avez raison de préciser que ce sont uniquement les religions « du Livre » que j’implique dans mon commentaire, c’est-à-dire trois religions qui ont en commun d’être violentes avec tous ceux qui ne sont pas du même avis qu’elles. Et, malgré les apparences actuelles, je ne fustigerais pas plus l’Islam que les « guerres saintes » chrétiennes (ou contre les saxons, les gnostiques, etc) et les colonisations juives (sans parler des atrocités de 1948 en terre d’Israël).

        Ce n’est pas une guerre mondiale, vous avez raison, mais il suffit de voir que ce sont les pays les plus riches qui « biberonnent » à ces religions pour que cela devienne un problème mondial, vu leur influence économique. Et ne parlons pas d’Israël qui est considéré comme un des premiers pays du monde en matière de vente d’armes de pointe, ou des sociétés occultes qui gouvernent la planète et qui viennent de ces religions.

        Je termine avec une méditation: Jésus dit qu’un homme sur deux (et une femme sur deux, donc au final la moitié de la population mondiale) sera pris dans un champ, et l’autre sera laissé (Matthieu 24:40-41). Eh bien, si on additionne les fidèles des trois religions du Livre, on obtient la moitié de la population mondiale. Alors la question est : seront-ils ceux qui seront pris, ou ceux qui seront laissés ?

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  2. Luc BOSSUS

    Bonjour Michel,
    Dans votre analyse suite à la soirée de terreur vécue à Paris le vendredi 13/11/2015, je pense que, malheureusement, vous avez raison…! Ce que vous pensez, décrivez et analysez est désastreusement vrai… Mais votre message est en opposition avec ce que je vis concrètement dans mon quartier (très bonne entente avec les familles musulmanes) et en contradiction avec mes principes fondamentaux de vie basés sur le respect d’autrui.
    Cela me pose un gros problème par rapport à ma lecture de l’évangile et donc aussi par rapport à ma ligne concrète de vie au quotidien.
    Je me trouve ainsi plongé dans un grand dilemme, car, pour moi, il y a incompatibilité totale entre le message de l’évangile (l’amour) et la guerre mondiale actuelle contre le djihad (déclarée par les djihadistes eux-mêmes selon les occidentaux, déclarée par l’Occident lorsque les Américains ont envahi des pays arabes selon les terroristes musulmans).
    Selon moi, les djihadistes ont tort sur toute la ligne lorsqu’ils provoquent des attentats meurtriers, mais…, l’amour (évangélique) peut-il, dans ce cas-ci, être plus fort que la mort (donnée par des terroristes) ?
    Néanmoins, je pense aussi que, tout en pouvant être totalement inhumains vis-à-vis des « mécréants », les terroristes djihadistes sont sincères et en cohérence avec leur religion et leur lecture du Coran. C’est sans doute cela qui est le plus dramatique !!!
    Votre avis à propos du dilemme que je vis actuellement m’intéresserait au plus haut point.
    Je vous remercie d’avance pour votre compréhension à mon égard et pour votre réponse.
    Je vous souhaite une agréable journée.

    Luc

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Le message du Coran, c’est un messianisme apocalyptique (agressif et totalitaire) qui fut aussi celui de l’Église catholique jusqu’à une époque historiquement récente.
      Il n’a rien à voir avec l’enseignement de Jésus lui-même. Enseignement qui fut pollué par l’Église primitive, soit par ajouts dans les évangiles, soit par des textes comme l’Épître aux Hébreux ou l’Apocalypse dite de St Jean.
      L’entente avec des musulmans est et ne peut être qu’au niveau individuel : c’est votre cas et celui de mille autres chrétiens.
      Pas de dilemme donc, mais une vie guidée par l’enseignement de Jésus lui-même, qu’on peut retrouver dans les évangiles grâce au travail d’exégètes dont je me suis inspiré dans tous mes bouquins.
      Combat individuel, solitaire le plus souvent. Mais sans hésitation ni crainte : le prophète galiléen a une position très claire, la suivre c’est entrer dans la paix.
      Amicalement, M.B.

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  3. JPCC

    Le même Comte-Sponville a écrit dans le même périodique :  » J’ai toujours vu dans le monothéisme une espèce de progrès […] Chasser les faux dieux, pour ne plus reconnaître que le Vrai. Briser les idoles, pour n’aimer plus que l’Amour » Chasser les « faux » dieux, briser « les idoles », un progrès? Je lui ai posé la question par mail. Il m’a répondu qu’il n’avait pas le temps de me répondre…

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      J’ai déjeuné avec A.C.S. il y a 3 ans, et l’ai invité à faire une conférence dans ma petite ville. C’est le représentant type de la philosophie « parisienne ». Brillant, mais…
      Sur Internet, je n’en dis pas plus.
      Amicalement, M.B.

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  4. Olivier

    Les idées mènent le monde. Il a suffi d’un livre, Le Capital de Marx, pour que naisse le communisme. D’un autre, le Petit Livre Rouge de Mao, pour qu’il s’adapte à l’Extrême Orient. D’un troisième, Mein Kampf, pour édifier l’empire nazi et justifier sa barbarie. Trois livres, trois petits paquets de feuilles couvertes de mots qui causèrent la mort de dizaines de millions d’innocents dans d’horribles souffrances – sans compter des destructions matérielles impossibles à chiffrer.
    Michel Benoît

    Un article d’André Comte -Sponville qui va dans ce sens ….

    http://www.lemondedesreligions.fr/debats/opinions/andre-comte-sponville-les-fanatiques-enragent-de-n-etre-pas-dieu-16-11-2015-5116_200.php

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  5. NM

    Nous somme effectivement face à une guerre asymétrique…mais a mon sens la plus grande menace qui pèse sur notre société n’est pas dans ce qu’elle peut subir,mais dans ce quelle pourrait accomplir au nom de la sécurité.
    Les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper casher et ses 12 morts ont entrainé une vague de rassemblement,on se tiens par la main,ont fait des bisous,c’est de la catharsis populaire…les nouveaux attentats ont fait 10 fois plus de victimes,on retrouve notre catharsis,les gens pleurs il faut être fort etc..etc..mais qu’arrivera t-il lorsqu’un attentat fera 1000 morts voir plus?
    L’histoire démontre que les être humains ont une tendance à l’empathie,cela favorise le pardon,mais celle ci à ses limites.
    Face à des événements exceptionnels il se pourrait qu’un gouvernement futur(?) est recours à des méthodes qui ont autrefois horrifié le monde,les USA l’ont réalisé à petite échelle a Guantánamo,il n’est pas impossible que telles mesures soit utilisés a nouveau et à une dimension plus grande…

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, difficile de jouer un match quand une équipe ignore ou méprise les règles du jeu de l’autre.
      Le Coran est UN AUTRE MONDE que le nôtre.
      M.B.

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  6. JPCC

    Michel, vous dites « Entre autres, c’était quand l’Europe a refusé en 2004 de reconnaître dans le christianisme le dénominateur commun et le socle de son identité.  »

    Je ne comprends plus. Vous dites bien que ce messianisme trouve son origine dans le judaïsme et qu’il a été repris par le christianisme et l’islam. Je ne vois donc pas comment le christianisme pourrait être la solution ?

    Junípero Serra, missionnaire en Californie au XVIII, a été canonisé par le pape François le 23.09. 2015. Junípero Serra fut nommé Inquisiteur de la Serra Gorda. Dans un de ses rapports à l’Inquisition, il demande : “ If such evil (des cas de sorcellerie) is not attacked, the horrible corruption will spread among these poor [Indian] neophytes who are in our charge.” « Report to the Inquisition of Mexico City. » Xalpan, September 1, 1752. Writings of Junípero Serra. Antonine Tibesar, O.F.M., editor. Academy of American Franciscan History, 1955, vol. 1, pp. 19-21. On sait de quelle façon l’Inquisition « attaquait » les cas d’hérésie et de sorcellerie.

    Le christianisme la solution, alors que le pape sans doute le plus courageux que nous ayons eudepuis longtemps canonise un inquisiteur???

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je n’ai jamais pensé ni dit que « le christianisme est la solution ». Ce que je dis (et qui est historiquement évident) c’est que le christianisme est le socle commun de l’Occident. Et qu’il a évolué, J.P. II a fait repentance publique sur les dérives de l’Inquisition.
      Enfin, dans le bain du christianisme il y a le bébé Jésus. Des chercheurs comme moi tentent de faire connaître l’exceptionnelle grandeur & qualité de son enseignement. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain !
      Nice to hear you, M.B.

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  7. Corre Henry

    la suite de la fable:
    « L’Insecte du combat se retire avec gloire :
    Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
    Va partout l’annoncer, et rencontre en chemin
    L’embuscade d’une Araignée :
    Il y rencontre aussi sa fin.
    Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
    J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis
    Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
    L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire,
    Qui périt pour la moindre affaire. »
    Qui ou que sera L’Araignée?

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  8. Paul C.

    Bonjour Michel
    Un petit commentaire sur votre dénominateur commun :
    « l’Europe a refusé en 2004 de reconnaître dans le christianisme le dénominateur commun et le socle de son identité. … »
    Cela dédouane-t-il ce christianisme de la violence structurelle de ses origines sous sa forme archaïque et exclusiviste ? Et que vous avez dénoncée moult fois (par exemple le 4 nov. 2013 en rappelant le génocide des occupants de la Palestine par Josué). D’ailleurs Moïse n’avait pas attendu ce XIIe siècle avant notre ère pour contredire les commandements que Yahweh venait de lui confier, puisqu’il fait égorger ceux dont les actes ne lui semblent pas conformes à la religion officielle : cf Exode ch. 32 v. 27 et suivants ; cf aussi le ch. 31 des Nombres. Autres massacres dans Esther ch. 9 v. 5 et suivants. Idem dans les Proverbes. Que dire du dernier verset du psaume 137 évoquant l’exil à Babylone : « Heureux qui saisit tes enfants, et les écrase sur le roc ! » Le Coran, les Constantin et Justinien, les Innocent III et autres détenteurs de la Vérité n’ont eu qu’à puiser à la source.
    Gratias tibi propter viriliter analysis.
    Vale.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Le christianisme est un messianisme apocalyptique, comme l’islam. Une différence cependant : la personne, les gestes et l’enseignement de Jésus. Qui restent, même si le christianisme l’a souvent trahi, le socle commun à tout l’Occident ou presque.
      Gratias tibi ago.
      M.B.

      Répondre
      1. Jean Roche

        D’un strict point de vue historique, pas forcément important, Jésus n’est pas si clair que ça. Bien des éléments le rattachent aux autres candidats messies galiléens du premier siècle, connus par Flavius Josèphe, qui n’étaient guère pacifiques.
        Le Christianisme que nous connaissons, quoi qu’on en pense, a été lancé par Paul.

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        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Ben oui ! Sacré Paul…
          Quand à la place de Jésus dans la mouvement messianique juif de la 1re moitié du 1er siècle, voyez mes livres, surtout « Mémoires d’un Juif ordinaire »
          M.B.

          Répondre
        2. Madeleine

          Puisque vous semblez connaître les écrits de Flavius Josèphe, permettez-moi de vous soumettre la candidature du fils de Mariamne II (et petit-fils de Simon Boéthus) comme Jésus historique. Car c’était le seul des fils d’Hérode le Grand qui avait le droit « de sang » à se prétendre roi des Juifs (Antipater étant mort et Archélaüs exilé) sans se couvrir de ridicule aux yeux d’une population qui l’acclame comme roi (Jean 12:13). Sur mon blog, c’est l’article « Jésus hérodien » (et commentaires). Et pardon pour ce petit hors-sujet, quoique cela expliquerait un Jésus doublement Messie et Roi…

          Répondre
          1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

            Vous semblez ignorer que depuis l’Exil à Babylone (-586), les Juifs attendaient le retour d’un Roi/Messie qui prendrait la suite du roi David. Entre l’an – 6 et la fin de la dernière guerre juive contre Rome sous Hadrien, nombreux ont été ceux qui se sont proclamés Roi/Messie des Juifs.
            Jésus, jamais.
            M.B.

            Répondre
            1. Madeleine

              Jésus jamais ? Relisez les évangiles : il fait tout pour correspondre aux prophéties qui annoncent le MESSIE et il entre à Jérusalem sur le modèle du ROI Salomon.

            2. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Je lis les évangiles en exégète. Dans Marc 8, 30 (texte grec), Jésus refuse catégoriquement d’être pris pour le Messie. Quand à son « entrée royale » à Jérusalem, que signifie-t-elle ? Comment a-t-elle été interprétée & son récit transmis par l’Église primitive ? Voyez mes bouquins
              M.B.

            3. Jean Roche

              Je lis les Evangiles et je vois que, dans un premier temps, Jésus retarde le moment d’annoncer qu’il est le messie (il demande aux apôtres de le garder pour eux en Matthieu 16, Marc 8 et Luc 9), et puis il se déclare ouvertement lors de l’entrée à Jérusalem, en montant sur un âne conformément à une prophétie de Zacharie. C’est une attitude de leader politique, qui calcule le bon moment pour affirmer sa prétention, plus que de maitre spirituel.
              Après, on peut toujours supposer que maitre spirituel, il l’est vraiment devenu sur la croix, et construire sa foi personnelle là-dessus.

            4. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

              Il ne suffit pas de lire les évangiles, il faut savoir les lire à la lumière des résultats acquis par 1 siècle 1/2 d’exégèse historique & critique
              M.B.

  9. monic34

    Tout cela est bien triste et ne me donne aucun espoir en l’homme…il est vrai que nous n’avons pas affaire a des soldats mais a des criminels, des assassins. jusqu’où iront ils ??? car ils veulent nous exterminer.
    merci pour votre article Mr Benoit; il remet les choses a leurs vrai place.

    Répondre
    1. marie

      oui! nous devons continuer a vivre ,nous preparer a vivre suivant les attentats et expliquer a nos enfants que nous sommes en guerre et que nous devons etre vigilant sans devenir parano,et se dire pourquoi serions nous épargnés alors que tant de pays sont en guerre que l’occident leur a déclarer !
      profitons du bon temps que Dieu nous donne a vivre sur cette terre ,soyons toujours prêt au grand départ !

      Répondre
  10. Valérie

    Que faire? Se fortifier intérieurement et espérer. Soit, mais encore?
    L’analyse est juste. Mais on attend tous des réponses à cette question abyssale: que faire?
    Y a-t-il seulement quelque chose à faire?
    Assécher ce mouvement criminel de ses soutiens financiers, logistiques et commerciaux, par exemple. Cela veut dire quoi concrètement? Qui sont les pays « amis » qui seront alors nos ennemis si nous passons aux actes? Risque-t-on pire encore si on veut vraiment mettre un terme à ce mouvement?
    Les enjeux stratégiques sont complexes et inter-dépendants.
    J’ai bien peur que ce phénomène ne soit appelé à durer… pour notre plus grand malheur.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Le problème c’est que 1° les moucherons passent à travers nos « frappes » et 2° ils se reproduisent vite et facilement !
      M.B.

      Répondre
  11. JPR

    Bonjour,

    Comment ces gens peuvent-ils être à ce point asservis à des mots, et pourquoi personne n’arrive-t-il à remettre ces écrits en question ? Quel bénéfice en tirent-ils sur le plan personnel et intellectuel, et comment arrive-t-on à les persuader de mourir en martyr ? Comme l’a pratiqué jadis un Homme que j’admire… et dont certaines paroles sont sans doute trop ignorées aujourd’hui, qui pourra mélanger un peu de boue et de salive pour les aider à ouvrir les yeux et recouvrer la vue ?

    Concernant ces attentats, je suis à chaque fois abattu et atterré par la souffrance de toutes les victimes d’une minorité de fanatiques, que ce soit à Paris, à New York, mais aussi dans toutes ces contrées lointaines dont on ne parle pas assez, ou alors juste en quelques lignes pour « meubler » l’actualité… On prie, on chante la Marseillaise (ou autres), on allume des bougies, on condamne, on est solidaire, on est Charlie… Mais à quoi cela sert-il réellement, et que peut-on faire d’autre ?

    Vendredi, un concours de circonstances a fait que mon fils et son épouse, qui devaient se rendre au Bataclan, n’y sont pas allés… Mais cette issue « heureuse » ne me satisfait pas pour autant, car beaucoup ont perdu des êtres chers et n’ont pas fini de les pleurer. Et je suis infiniment triste pour eux… Et j’en viens à ne plus supporter ceux parmi les rescapés qui prononcent des phrases telles que « Grâce à Dieu, nous avons eu la vie sauve », car cela signifierait que d’autres l’ont perdue par sa faute… Laissons donc Dieu en dehors de tout ça, à commencer par ceux qui se revendiquent de lui !

    Tant de gens souffrent chaque jour, mais au nom de quoi, au nom de qui ? Je suis bien conscient qu’il ne faut pas généraliser, mais J’ai totalement perdu confiance en l’être humain, dont le genre ne mérite plus vraiment ce qualificatif. Que deviendront nos enfants et petits enfants, quelle vie matérielle et spirituelle auront-ils ? Je n’ose y penser…

    Comment faites vous pour avoir encore la foi ? A titre personnel, je me suis mis à espérer qu’il n’y ait pas d’autre vie après la mort. Je ne peux ni ne veux plus jamais revivre une existence faite de violence et de haine. Je suis découragé. J’ai cherché Dieu trop longtemps au cours de ma vie, mais j’ai désormais perdu tout espoir de le trouver, et ai fini par croire qu’il n’existe PLUS.

    Et je me suis mis à rêver (quelle folle idée) qu’un jour, un peuple sage, venu de l’au-delà, pourra nous apporter (à défaut de La vérité) une nouvelle vision et une autre conception de l’univers, et permettra d’abolir toutes les religions. TOUTES ! C’est mon seul espoir à ce jour pour les générations à venir…

    Mon cher Michel, si vous avez un peu de mémoire, vous vous souviendrez peut-être que je vous ai écrit, il y a de cela plusieurs années, que j’avais trouvé l’un de vos bouquins par hasard, dans une brocante, en cherchant des « polars »… Si j’ai abandonné la quête de Dieu depuis, je ne vous ai pas quitté pour autant et j’ai lu (sans toutefois toujours les comprendre) la plupart de vos livres. En particulier, j’en suis à ma seconde lecture de « Naissance du Coran », qui me pose, je dois l’avouer, beaucoup de problèmes de compréhension et suscite, outre une certaine angoisse, un tas d’interrogations… Mais je suis loin d’être un érudit dans ce domaine, et ne peux qu’essayer de persévérer !

    Pourquoi un homme comme vous n’est-il jamais invité dans les média, pourquoi ce que vous dites n’est-il pas plus entendu ? Je me pose de drôles de questions, n’est-ce pas ?

    Je vous souhaite… tout ce que vous pouvez souhaiter vous-même !
    Très cordialement,
    JPR

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Cher ami,
      1- Entendons-nous : la foi, selon Hb 11,1, est « la preuve des réalités qu’on ne voit pas ». Scientifique, je ne crois que ce que je vois. Et au terme d’un cheminement long, tourmenté, douloureux je « constate » dans une grande paix la réalité de « Dieu ». Maintenant, QUI est ce « Dieu » = autre question.
      2- Je partage votre écoeurement devant l’espèce humaine. Mais quand on y est attentif, on trouve quantité de merveilleux représentants du meilleur de l’humanité.
      3- La question est donc celle du Mal, dont j’ai été contraint par l’expérience d’amdettre qu’il n’est pas anonyme mais personnel.
      4- Plus invité dans les médias : parce que je ne suis pas un produit commercial.
      Continuons, puisqu’on ne sait faire que ça !
      M.B.

      Répondre
      1. monic34

        oui, bien sur il existe encore des gens bien…mais ils ne sont pas nombreux.
        comme JPR il y a longtemps que j’ai perdu la foi, en DIEU ET EN L HOMME, et si je relis bien souvent vos écrits MR BENOIT, une évidence me saute aux yeux : contre ces criminels nos gouvernements sont un peu trop « frileux »
        amicalement

        Répondre
        1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

          Les gouvernements sont surtout impuissants, et tentent de le cacher avec des gesticulations verbales.
          Il ne s’agit pas de « croire » en Dieu, mais de constater son existence.
          Amicalement, M.B.

          Répondre
    2. Madeleine

      « Et je me suis mis à rêver (quelle folle idée) qu’un jour, un peuple sage, venu de l’au-delà, pourra nous apporter (à défaut de La vérité) une nouvelle vision et une autre conception de l’univers, et permettra d’abolir toutes les religions. »

      Je vous invite à parcourir mon blog (lien sous mon prénom), vous verrez que ce peuple est déjà là. Quant à dire « on est solidaire, on est Charlie », tâchez de comprendre à quoi vous êtes solidaire, à quels skuds graphiques… ou devrait-on parler de boomerangs ?

      Répondre
    3. Jean Roche

      Lire le Coran (pas seulement des extraits choisis) apporte beaucoup d’éléments de réponse, surtout si on a des notions même sommaires de psychologie et psychopathologie. Un être absolument tout-puissant qui obtient et apprend absolument tout ce qu’il veut, et qui a constamment toutes sortes de choses à réclamer sur le ton le plus péremptoire et le plus pathétique, c’est terriblement anxiogène. De même un texte qui passe constamment de « clément et miséricordieux » à « si tu me crois pas tu subiras les plus effroyables et éternels supplices… » les deux étant rabâchés des centaines de fois, c’est terriblement anxiogène et destructeur.

      Un extrait du livre d’Ali Sina que j’ai signalé : « J’ai reçu d’innombrables emails de gens qui me disaient qu’après avoir quitté l’Islam, pour la première fois, ils voyaient l’humanité comme une famille. La méfiance et la haine s’étaient évanouies. Maintenant ils peuvent aimer n’importe qui sans culpabilité. Il y a de la bonté chez tout le monde. La lumière est là ; elle est seulement recouverte. Une fois que le couvercle est enlevé, elle brille de nouveau ».

      Je ne connais pas d’ex-chrétiens, bouddhistes ou ce qu’on voudra d’autre que musulmans, qui disent ça…

      Répondre
      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        Mais si ! Je suis ex-chrétien, et quand ma (re)découverte de Jésus a eu lieu, cela a été pour une grande lumière & paix ! Je l’ai publié dans plusieurs livres…
        M.B.

        Répondre
  12. Jean-marie

    J’espérais votre réaction, mais pas çà

    A fortiori dans des circonstances dramatiquement exceptionnelles, il faut garder son cerveau froid. Avoir le souci du juste mot pour la juste chose, le souci de mots pesés pour éviter, sinon arriver à réduire, les maux pesants et dans le cas ultra-pesants.

    Non, Michel, nous ne sommes pas en guerre., du moins en France même Certes la France est (dans) un triste état, mais il n’y a pas un véritable état devant elle/lui se battant avec les même armes ici et là-bas; alors que Daesh dispose malheureusement d’un vivier de jeunes cinquièmes colonnes au fanatisme entretenu dans les principaux pays européens suite à l’incurie de leurs irresponsables politiques.

    Alors qu’ il est plus que difficile , y compris financièrement, de mettre suffisamment de troupes au sol face à Daesh comme l’ont affirmé plusieurs analystes militaires réalistes; Ou alors on recommence encore plus coûteusement l »Afghanistan , puis l’Irak. Pour quels résultats ?

    Seuls continueront d’y gagner les vendeurs d’armes, de mercenaires et de matériaux de reconstruction de ce que leurs armes ont détruit.

    Quoiqu’il en soit il est temps d’aider à ouvrir les yeux tous nos compatriotes musulmans dit modérés avec qui nous co-habitons plutôt pacifiquement et partageons parfois de bons moments et/ou des solidarités., voire des amitiés.

    Vous faites parti de ceux qu’il faut leur faire lire pour qu’ils comprennent, si possible qu’on les a trompés sur la personnalité et la vie réelle de Muhammad (la Sira) et aussi sur la source du Coran ou Qr’an (la Sunnah) .

    Oui Allah est grand, mais Il est par dessus tout et avant tout Amour invitant à aimer librement de plus en plus vie après vie.

    Mais c’est d’abord aux médias de grande diffusion , malgré le danger bien réel, de faire dès que possible leur boulot d’informateurs sur la réalité de l’islam historique avant d’autres drames en France et ailleurs.

    Supposant que votre avenir financier est assuré , je vous invite donc, Michel, à un geste de solidarité avec les victimes mortes et vivantes et leurs familles : une remise de 50 % sur l’achat du e-livre Naissance du Coran.

    Chiche ?

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      1- Sur la guerre : « quod scripsi, scripsi »
      2- Pour les djihadistes, « Allah ou’Akbar » signifie « Dieu est PLUS grand (que les autres dieux) ».
      3- Je n’ai hélas aucun moyen d’agir sur le prix d’un livre sous contrat avec un éditeur.
      Merci, M.B.

      Répondre
    2. Jean Roche

      Pas en guerre ? Elle est on ne peut plus ouvertement déclarée par une entité qui s’appelle Etat Islamique, qui se veut califat donc revendique l’autorité sur l’ensemble des musulmans sunnites, qui contrôle déjà une bonne partie de la Syrie et de l’Irak, avec des antennes ailleurs (Boko Haram lui a fait allégeance), soit une surface comparable à la France, qui enfin a des dizaines de millions de sympathisants dans le monde.

      Il faudrait quoi, pour parler de guerre ?

      Répondre
  13. Lucien Martin

    Excellente comparaison que celle que vous faites avec « Le lion et le moucheron ».

    Oui, nous sommes en guerre, non que nous l’ayons voulu, mais tout simplement parce qu’on nous la fait. Et Villepin dit une ânerie lorsqu’il déclare que «Le piège, c’est l’idée que nous sommes en guerre».

    Répondre
    1. JPCC

      Merci à Michel Lobelle pour http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2015/03/what-isis-really-wants/384980/?utm_source=SFFB, la meilleure synthèse sur DAECH à mon point de vue.
      Discussion intéressante, entre
      Ayaan Hirsi Ali, Fellow at the Harvard Kennedy School of Government, author of Heretic: Why Islam Needs a Reformation Now
      et
      Manal Omar, United States Institute of Peace acting Vice President :

      “Is Islam to Blame for Its Extremists?”
      https://foreignpolicy.com/2015/11/11/is-islam-to-blame-for-its-extremists-ayaan-hirsi-ali-manal-omar-debate/

      Cf. aussi de Ali:
      “The fundamental problem is that the majority of otherwise peaceful and law-abiding Muslims [j’ajouterais volontiers (avec Paul C.?): and Jews and Christians?] are unwilling to acknowledge, much less to repudiate, the theological warrant for intolerance and violence embedded in their own religious texts.”
      in “Can the wave of violence sweeping the Islamic world be traced back to the religion’s core teachings?”
      https://foreignpolicy.com/2015/11/09/islam-is-a-religion-of-violence-ayaan-hirsi-ali-debate-islamic-state/

      Répondre

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