ISLAM, ISLAMISME ET RÉPUBLIQUE : les grands mensonges

  Ça fait des années qu’on se heurte au même problème, des années qu’on tourne autour ! Des années qu’on entend les mêmes choses, que les politiques, les commentateurs, les journaleux répètent les mêmes mensonges. En voici quelques uns, lus dans les gros titres de la presse française (1) :

I. Amalgame

 « L’islam est une religion d’amour, de tolérance, d’élévation spirituelle. Nous dénonçons le raccourci fatal entre islam et terrorisme… En faisant l’amalgame entre bons musulmans et islamistes, on stigmatise une partie de la communauté nationale ».

L’islam ? De quoi parle-t-on ? Il y a pratiquement autant de sortes d’islam que de mosquées. Dans cette palette infinie de croyances, de préjugés, de sentiments religieux et politiques, un seul point commun entre tous les musulmans : le Coran. S’il est pratiquement impossible de savoir ce que c’est que l’islam, en revanche le Coran c’est un livre, l’unique autorité qui s’impose à tous les musulmans, à laquelle ils doivent tous se référer sans discuter.

On sait maintenant (2) que ce texte cite pêle-mêle le judaïsme rabbinique tardif des Talmuds et le christianisme des écrits apocryphes (3), le tout enveloppé dans un messianisme guerrier radical, extrême, sans nuances et génocidaire. Oui, on peut trouver dans le Coran l’écho d’une mystique juive de la diaspora, magnifique dans son intransigeance monothéiste. Oui, on y entend l’appel du désert, purificateur et exaltant. Mais on y trouve aussi une vingtaine d’appels explicites au massacre des Juifs et des chrétiens, « partout où vous les trouverez ». On y lit surtout la séparation de l’humanité en deux portions inconciliables, les croyants « soumis à Allah » et les autres, tous les autres. Qui doivent se soumettre (islam veut dire soumission) ou être exclus de l’humanité.

Les appels au génocide des non-musulmans sont parfaitement clairs dans le Coran, ils justifient le fanatisme des terroristes qui s’en réclament. En revanche, la séparation de l’humanité en deux portions opposées n’apparaît pas à première lecture, elle est diffuse dans tout le texte.

C’est cela que les politiques-commentateurs-journaleux ignorent ou veulent ignorer. Premier mensonge, par ignorance crasse ou intentionnelle. Et dans ce dernier cas, l’ignorance est utilisée à des fins purement politiques.

Il n’y a pas de « bons » ou de « mauvais » musulmans. Il y a les musulmans coranistes, qui suivent le Coran à la lettre. Et les autres, qui essayent tant bien que mal de s’en tirer en ignorant les appels à la haine qui parsèment le Coran, et sa philosophie de ségrégation raciale (osons le mot) entre les soumis et les autres.

Ce premier mensonge est la mère de tous ceux qui suivent.

II. Réformer l’islam

 « Il faut restructurer l’islam de France, peut-on lire, mais pas l’islam en tant qu’islam… Nous allons réformer l’islam de France, qui est en pleine tempête… Nous distinguerons l’islam, et un islamisme de plus en plus militant ».

Il n’y a pas, il ne peut pas y avoir d’ « islam de France ». De même qu’il n’y a jamais eu de « catholicisme de France », malgré les efforts du Gallicanisme rampant dans notre pays, de Philippe le Bel à Dupanloup en passant par Bossuet. Il ne peut pas y avoir d’islam de France car le Coran, comme ses sources chrétiennes et juives, est universaliste. Il ne se réclame d’aucun pays, mais il se réclame d’une langue, celle qu’il prétend avoir créée. Et il se réclame de lui-même, ne connaît aucune autre vérité que la sienne, aucun autre chemin vers le divin que le sien, aucune autre organisation de la cité des hommes que la sienne.

Une langue ce n’est pas un pays, mais cette langue est celle des Arabes. Les Arabes l’ont imposée au monde musulman, qui ne compte pas plus de 20 % d’arabophones. Malgré cela ils n’ont jamais pu « nationaliser » l’islam, qui voyage de par le monde aussi facilement que son livre de référence : le Coran unique, indépassable – et incompréhensible pour 80 % des musulmans.

« Nous distinguerons l’islam de l’islamisme militant » : cf. le premier mensonge. Le Coran fait de chaque soumis un militant. Il lui enjoint de conquérir le monde en l’assujettissant au Prophète et à sa loi, par la violence s’il le faut. Tous les musulmans ne suivent pas ses appels au génocide, mais tous savent qu’ils ne peuvent appartenir à aucune patrie. Puisque leur patrie, c’est un livre écrit dans une langue. Lah Allah illâllah, pour un musulman il n’y a de Dieu qu’Allah et de nation que le Coran. Appartenir à une autre nation c’est quelque part, caché dans l’inconscient, trahir le Coran.

Pas d’islam de France, mais un islam en France. Toute tentative pour contourner cette évidence, pour créer un « islam de France », est un mensonge politique. Toute prétention à le réformer pour le rendre franco-compatible est au mieux une illusion tragique, vouée à l’échec, et au pire un autre mensonge politique.

III. Radicalisation

« Nous ne luttons pas contre la religion musulmane, lit-on, mais contre son dévoiement. Pas contre l’islam, mais contre sa radicalisation… Il faut lutter contre la radicalisation islamique, pour que la République soit partout ».

On vient de le dire, le Coran est un texte radical – ou plutôt d’un radicalisme extrême, celui du messianisme judéo-chrétien des premiers siècles du christianisme dont il est issu. Le messianisme ? De toute évidence, nos politiques-commentateurs-journaleux ignorent ce que c’est. Ils feraient bien pourtant de s’instructionner avant de dire des bêtises. À moins que ce ne soient que des mensonges voulus, quelques-uns de plus.

Car tout musulman coraniste est nécessairement radical et violent, comme l’est son texte sacré. J’entends dire qu’il faut « lutter contre la radicalisation potentielle de croyants musulmans », détecter les « signes faibles » de cette radicalisation. Nos politiques ignorent-ils donc que la Taqîya enjoint au musulman de dissimuler les signes de sa foi s’il se trouve dans un contexte hostile ? Et quoi de plus hostile aux yeux des coranistes qu’une République laïque et égalitaire ? « Que la République soit partout » ? L’idéal pour lequel ils sont prêts à tuer et à mourir, c’est : « Que la charia soit partout ».

Les belles âmes républicaines ajoutent que « détecter la radicalisation pourrait rendre suspecte toute pratique de la religion musulmane ». Que si l’on « dénonce les femmes voilées dans l’espace public, elles se sentiront méprisées ». Toute tentative de prévention de la violence physique ou symbolique serait donc une injure faite à tous les musulmans. Signaler des « signes de radicalisation » serait « stigmatiser [les musulmans, qui sont] une partie de la communauté nationale ». Communauté nationale dont les coranistes s’excluent par principe, puisque leur seule communauté c’est l’Umma (4) et leur seule nation, le Coran.

IV. Laïcité

« La laïcité, c’est faire primer les lois de la République sur les lois religieuses ». Mais le Coran établit sur terre une théocratie où toute loi vient d’Allah et renvoie à Allah. La loi du Coran, par nature, dépasse et écrase toute autre loi humaine. Les coranistes ne sont pas, ne seront jamais, ne peuvent pas être laïcs à la française. Allahou akbar, « Dieu est [le plus] grand [que tout] ». Répété à chaque agression, le cri de guerre des coranistes est une déclaration de guerre à la République.

« La laïcité, c’est aussi écarter le rejet de l’autre, la haine ou la discrimination. C’est assurer le droit des femmes ». Je vous en prie, messieurs les politiques-etc., lisez le Coran (5) ! Et quand je vous entends dire « Au nom de la laïcité républicaine, respectez la libre expression de l’islam ! » je me dis que nous sommes mal partis, avec nos idéaux républicains explicitement et fermement rejeté par l’islam coraniste.

V. À nos concitoyens et amis musulmans en France

Vous vivez dans un pays qui a traversé bien des épreuves avant de parvenir à un équilibre fragile entre religion et République, entre liberté individuelle et destin collectif. Nous avons adopté le christianisme sur les ruines de l’empire romain, et nous nous en sommes trouvés bien car c’était un progrès considérable sur la barbarie. Nous avons connu les guerres entre croyants, trois ou quatre révolutions, le déclin de la chrétienté. Notre identité, nous l’avons lentement construite par des intégrations réussies – en les payant au prix fort. Nous avons intégré l’hellénisme et Rome dans le christianisme, puis le christianisme dans les Lumières, les Lumières dans la laïcité et nous sommes en train d’intégrer notre identité dans la mondialisation. C’est douloureux, c’est long. Il y faut de la patience, beaucoup de tolérance. Ce n’est possible que si on aime passionnément ce pays toujours à construire, jamais fini, toujours à faire. Cette France dont l’identité s’impose à nous à mesure que nous la découvrons en la faisant émerger du chaos.

Aimez-vous la France plus que le Coran ? That is the question.

Vous ne devez pas vous intégrer – devenir des nôtres – en renonçant à ce que vous êtes, des hommes et des femmes d’un livre. Mais vous ne pourrez vous intégrer que si vous accomplissez sur votre livre sacré le travail entrepris par nous sur les nôtres. Que si vous entreprenez l’exégèse historico-critique du Coran, de la Sunna et des hadîts, indépendamment de toute croyance, de tout dogme religieux, de toute tradition normative.

Il vous faudra du courage, de la détermination. Nous vous y aiderons car ce travail, nous l’avons fait avant vous sur nos traditions et nous avons acquis une certaine expérience.

Vous voyez bien que vous souffrez autant que nous, plus que nous, de l’impasse coraniste dans laquelle vous plonge la dictature de traditions mal pensées, dévoyées, mal assimilées, inadaptées à la réalité d’aujourd’hui et de demain. Mettez-vous en route. Le travail sera long, il nous a pris environ deux siècles. Nous serons patients, mais bougez, ne restez pas figés, hypnotisés par un texte fantasmé, idéalisé, divinisé – et trahi par des imams et des mollahs politiques qui ne poursuivent qu’un but en interdisant son exégèse historico-critique : maintenir sur votre gorge la poigne de fer qui vous étrangle.

                                                                            M.B., 25 octobre 2019
 (1) Principalement Le monde et Le Figaro. Dans Naissance du Coran, aux origines de la violence, l’Harmattan, 2014, 140 pages et plus de 400 notes, vous trouverez le justificatif argumenté, avec sources et références, de ce que j’affirme dans cet article.
(2) Voyez Naissance du Coran cité plus haut, où je résume un siècle de recherche indépendante sur le Coran.
(3) Apocryphes : Évangiles tardifs comme le Pseudo Jacques. Rejetés comme hérétiques par le christianisme et cités dans le Coran comme son unique « source chrétienne ».
(4) Umma : communauté transfrontalière des Muslim, les « soumis à Allah-et-son-prophète ».
(5) Et lisez des chercheurs indépendants de la Pensée Unique musulmane, comme Naissance du Coran  cité plus haut.

19 réflexions au sujet de « ISLAM, ISLAMISME ET RÉPUBLIQUE : les grands mensonges »

  1. Jean-Pierre CASTEL

    Le problème est la violence de tout livre sacré prescriptif et exclusiviste, comme le sont la Torah, la Bible et le Coran. On ne peut se contenter de dénoncer le seul Coran! Le rabbinisme a lutté contre ce risque par la distanciation entre Torah et Talmud, le fameux midrashic way. De fait, aucun idolâtre n’a été mis à mort (excommunié parfois, il est vrai) par le judaïsme, du moins avant le XXème siècle. Le christianisme a lutté contre ce risque par l’exégèse, puis par la méthode historico-critique, mais celles-ci touchent proportionnellement beaucoup moins de monde que le midrashic way dans le rabbinisme. L’exégèse n’a pas empêché les massacres, la méthode historico-critique n’empêche pas aujourd’hui le sionisme chrétien. Michel nous dira que le christianisme n’est pas une religion du Livre, mais le problème est que , hors expérience mystique, nous ne connaissons Jésus que par le Livre! Quant à l’islam, tant que le Coran restera réputé incréé…

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  2. P. Kerlois

    L’Islam est un fait de société tout autant qu’une philosophie ou une pratique religieuse.
    Ses dérives actuelles sont d’ailleurs très largement alimentées par des imams et des personnalités politiques qui ne visent en fait qu’à conquérir et conserver le pouvoir…
    Donc, bien sûr qu’il faut s’efforcer de faire parler de la réalité du mythe islamique et du coran dans les médias et au sein de nos groupes de réflexions politiques ou associatifs. Mais cela sera loin de suffire, et surtout, les réticences des « bien-pensants » politiques ou religieux, contreront nos velléités de réflexions sur des mythes bien utiles à beaucoup.

    Il vaut donc mieux aborder ces questions de l’authenticité du Coran directement avec les musulmans que nous connaissons, questionnement qui renverra d’ailleurs obligatoirement, lors de cette discussion, à notre propre remise en cause du mythe chrétien du fils de dieu venu nous sauver, ou du mythe juif d’un dieu venu s’exprimer au sommet d’une montagne.

    Mais ce questionnement, en démythifiant nos mondes religieux, nous renvoie à un vide certain auquel nous ne sommes pas habitués… et que les Eveillés (Jésus, Bouddha & C°), chers à Michel Benoit, ne suffisent pas à combler, d’autant que, sauf erreur, on ne peut pas dire que Mahomet ait été un Eveillé.

    C’est peut-être la prise de conscience de l’état actuel de notre planète qui va nous obliger à ne plus chercher notre salut dans l’au-delà… mais au jour le jour, dans un combat pour sauver, si faire se peut, notre humanité…

    « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ». Antoine de Saint-Exupéry
    P.K.

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  3. Henry CORRE

    Cher Michel,
    Waouh! Tout est dit. Pour approfondir il suffit de lire tous vos livres et de les diffuser…
    La difficulté que j’ai vécue est de ne pas passer pour un salaud de raciste d’extrême-droite. C’est pour cette raison qu’il faut s’en tenir qu’à l’exégèse-historico-critique du Coran, pas de jugement de valeur, pas de comparatif avec les textes des autres religions. Il ne faut pas entamer une guerre de religion. Les coranistes n’attendent que cela.
    Certes peu de musulmans sont réceptifs à cette démarche, surtout si elle émane d’un non-musulman.
    Ne pas confondre une exégèse telle que nous l’avons vécue avec celle du Tafsir.
    Sur ce sujet Cyrille Moreno al-Ajami a écrit des choses intéressantes.
    cordialement
    PS: Avez-vous lu « Soif » de Nothomb? Si oui, qu’en pensez-vous?

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  4. Jojo

    Merci pour ce beau texte. Je suis, comme vous, exaspéré par la manière dont les journaux et les politiques traitent la question de l’islam, mélange d’ignorance, de confusion, d’incapacité à réfléchir et de bêtise. Le fond du problème est que personne n’est plus capable d’avoir une réflexion théologique. La laïcité et l’héritage des Lumières nous ont totalement désarmés face à une religion conquérante, parce qu’elles nous ont conduits à négliger la religion, que nous ne pouvons plus penser.
    La moindre lecture sérieuse du Coran suffit à en faire comprendre la nature. Imaginer que Dieu puisse être l’auteur d’un tel fouillis (le pire livre que j’aie jamais lu) relève, à soi seul, du blasphème. Rien de neuf, et donc rien de révélé dans le Coran, comme vous le dites, tout est dans la Bible (pour les nuls), dans les écrits intertestamentaires, dans la sagesse rabbinique, et on sait depuis longtemps que c’est un texte émanant des milieux judéo-chrétiens, qui haïssaient les helléno-chrétiens, pauliniens et trinitaires. Le Coran reprend, en version simplifiée, les imprécations du corpus pseudo-clémentin, comme l’avait remarqué Harnack, au XIXe. Et enfin, si Dieu avait un message à transmettre, l’aurait-il confié à un analphabète appartenant à un peuple qui ne savait pas encore parfaitement écrire (l’écriture arabe ne se complètera que deux siècles plus tard), alors que les voisins, eux, écrivaient depuis des millénaires? L’archange Gabriel se serait-il trompé d’adresse? Tout cela est absurde. Il faut être de mauvaise foi, si j’ose dire, pour imaginer que ce texte, qui n’apporte rien de neuf, sinon l’appel à la haine et à la guerre, et la glaciation (si j’ose dire) de la société. Il faut avoir le courage de poser le problème de fond, sinon il ressortira toujours. Le Coran peut-il être d’origine divine? Et la raison nous impose une réponse unique et incontestable: non.
    Alors, comment ne pas être exaspéré par ce qui s’impose avec évidence aux politiques: la loi de la république doit passer avant celle de la religion. C’est une position fausse du problème. Il est clair que la loi de Dieu passe avant celle des hommes, évidence dont, paradoxalement, on est bien peu conscient. Que la loi des hommes soit un absolu, c’était le point de vue d’Eichmann: il avait obéi aux ordres du pouvoir légitime de son pays. De même, les Français qui obéissaient aux lois de Vichy étaient de bons Français quand ils dénonçaient les résistants ou les juifs. Pour tous ceux qui avaient une conscience, il y avait quelque chose, honneur, dignité, conscience, humanité, ou tout simplement Dieu, qui passait avant les lois du pays. Pour tous ceux qui ont préféré la torture et la mort à l’obéissance au pouvoir légitime, au nom d’une légitimité supérieure, il est clair qu’il y avait une loi supérieure à celle de l’Etat. Il est donc parfaitement indiscutable que la loi de Dieu, loi de la conscience ou du sentiment du bien, passe avant le droit positif qui s’incarne dans la législation. Dieu ou la république, qui oserait les mettre en balance? La question n’est donc pas là. La vraie, la seule, question est : pouvez-vous prouver que la loi que vous invoquez est bien une loi divine? Et là, on est ramené au problème, largement et irrévocablement résolu, de l’authenticité divine du Coran. La Bible est une collection de faux, et les religieux de l’Ecole française de Jérusalem le savent mieux que nous, et le Coran est le faux reflet de ces faux originaux. Le problème ne peut donc être traité qu’à la racine. Soit le Coran est un don divin, et aucune loi humaine ne vaut contre lui, soit il n’est qu’une maladroite fabrication humaine, et l’islam s’effondre. Soyons donc clairs, l’islam est un blasphème parce qu’il est théologiquement inacceptable de prêter à Dieu un texte pareil, avec ses appels à la ségrégation et à la haine.
    Le problème dans le problème est que les responsables religieux musulmans savent très bien que s’ils ouvrent la moindre brèche, tout va s’effondrer, comme l’empire soviétique s’est effondré le jour où on a laissé passer ceux qui voulaient sortir. L’hémorragie a été fatale, et l’empire a craqué. Une simple ouverture a déclenché le séisme. De même, le jour où les musulmans ouvriront la discussion sur leurs textes, tout s’effondrera, parce que l’évidence de la fabrication et de la manipulation ne peut que s’imposer à celui qui accepte de regarder. Alors, distinguer entre ceux que nous appelons bons ou mauvais musulmans, est, au mieux, risible. Le Coran est le Coran. S’il est absolu, il ne peut être discuté ou adapté, s’il est amendable, c’est qu’il n’est pas absolu, et donc pas donné par Dieu, donc faux, et l’islam n’a plus de raison d’être. C’est la seule alternative. Toutes les troisièmes voies relèvent tout simplement de l’ignorance et de la bêtise.

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  5. Jean-Marie

    Puisque la foi coranique et/ou islamique est basée sur une légende

    1/ Est-ce que nos gouvernants et autres parlementaire le savent et ne veulent pas le publier ?

    2/ Est-ce que « certains » craignent que ça fasse réfléchir certains chrétiens qui découvrent ainsi et aussi que leur foi chrétienne est également i basée sur une légende d’un Dieu, fils unique de Dieu, « né plus probablement à Nazareth qu’à Bethleem » et aîné d’une vraie fratrie et pas d’une vierge d’après l’exégète fiable et prêtre catholique John Paul Meier ?

    En tant qu’expert du sujet quelle formulation judicieuse en un maximum dix lignes utilisée pour expliquer à toute personne un peu cultivée et ouverte que « Mohammed (le Syrien) et le Coran, c’est du pipeau orchestré par quelques califes deux siècles environ après la date de la mort officielle de « l’obsédé sexuel » avec plaine de sang sur les mains et celles de ses fidèles. » ?

    Merci Michel

    Répondre
  6. Max Dessus

    Votre appel aux musulmans pour questionner le Coran me semble positif en les faisant profiter de l’expérience de certains chrétiens (ceux qui ne sont pas intégristes). Mais vous passez les 4 premières parties de votre message à critiquer les musulmans coraniques que vous jugez radicaux et violents. Quels sont donc ces musulmans amis auxquels vous vous adressez? Quel pourcentage représentent ils? Il y a donc de bons musulmans qui savent prendre du recul par rapport au Coran? L’islam n’est donc pas l’abobination que vous décrivez ? Et si on appelle islamistes ceux que vous appelez coranistes, vous n’êtes pas loin de dire la même chose que moi et beaucoup d’autres que vous critiquez.
    Bien à vous
    Max Dessus

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je crois que les réponses à vos interrogations se trouvent dans le texte. A condition de le lire sans pré-jugements.
      M.B.

      Répondre
      1. Max Dessus

        Vous ne répondez pas sur le pourcentage approximatif des amis musulmans, ce qui me paraît le plus important, surtout quand on fait une telle distinction.
        Cordialement
        Max Dessus

        Répondre
          1. Max Dessus

            Michel,
            Certes vous n’êtes pas l’INSEE, mais vous avez sûrement une idée. Avez vous peur de dire que vous parlez d’une minorité de musulmans coranistes ou intégristes ?
            Pourquoi ne pas dire que cette.minorite certes agissante n’est pas la tendance dominante chez les musulmans dont beaucoup ne demandent qu’une chose : qu’on les laisse tranquilles?

            Répondre
            1. Jean-Marie

              « Les autres », pour vous, ce sont les musulmans de culture ou (et ?) les musulmans pratiquants ?

              Il est parfois difficile de comprendre que de « brillants intellectuels » , comme mes profs de séminaire, croient qu’Isho bar Yawsep est né dans des conditions peu confortables à Bethléem et a échappé aux soldat d’Hérode suie à un passage de mages

              Que de « brillants intellectuels’ de culture musulmane manquent également de sens critique ou de lectures exégétiques n’a donc rien d’étonnant.

              On ne peut probablement pas faire grand chose. Sinon peut-être systématiquement envoyer la référence de quelques écrits solides, dont le livre de Michel évidemment, à au moins tout journaliste non musulman parlant de l’islam et des islamistes.

              A côté de cela il y a des « savants » musulmans à la culture historique insuffisante qui, à cause de cela, réfutent l’irréfutable.

              Pour mémoire : Un moment Michel a eu peur pour sa peau s’il publiait son livre. Heureusement il est toujours en vie.

    2. Jean Roche

      Les coranistes sont des gens qui se réfèrent uniquement au Coran. C’est une petite minorité qui ne se manifeste pas autrement. En fait, on ne peut rien construire à partir du seul Coran, ce texte est bien trop confus et lacunaire. On ne sait même pas comment prier puisque le Coran ne le précise pas. Globalement, ça n’a jamais marché au sens où ça n’a jamais permis d’organiser et encadrer une communauté, et ce n’est pas faute d’essayer.

      L’Islam, c’est le Coran plus la Sunna ou son équivalent chiite ou autre.

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      1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

        L’islam « de la rue » c’est d’abord la prédication de l’imam de la mosquée voisine. Lequel s’appuie sur quelques hadîths (il en existe + ou – 1 million) et quelques phrases du Coran + ou – bien comprises. De la Sunna ils ne savent que quelques passages légendaires. Et « ça marche ».
        M.B.

        Répondre
  7. Jorge PEREIRA DA COSTA

    Merci cher Michel pour cette mise au point particulièrement exhaustive, vous ressemblant tout compte fait, et qui revient sur certains contenus de votre très intéressant livre « Naissance du Coran » dont j’ai distribué un certain nombre d’exemplaires à pléthore de mes relations amicales lorsque, aveuglés par les dogmes spécifiques à l’Islam ils refusaient de comprendre. Rien de pire que le fanatisme, toute religion confondue, et force est de constater que, dans le catholicisme (que je connais plus en détail ayant été la religion qui m’a été imposée) énormément de dysfonctionnements attachés, là aussi, aux mensonges débités par les usurpateurs de la vérité sur Jésus et son précieux message, beaucoup de démarches, portent une grande responsabilité dans la misère du monde.
    Je réitère mes remerciements pour cette « eau claire » qui caractérise tous vos écrits!

    Répondre
  8. LECOCQ Jean-François

    Merci cher Michel de cette magnifique synthèse qui mériterait la plus large diffusion ! Tout est dit et personne ne peut ( ne doit) ignorer la réalité. Votre constat est factuel, j’oserai dire clinique. Il n’est pas désespèré si…En attendant, l’hypocrisie actuelle des politiques et des médias est de plus en plus désolante !

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Eh bien diffusez, diffusez ! Moi je ne sais qu’infuser (le thé). Je compte sur mes lecteurs pour faire connaître, allez-y sans limite !
      M.B.

      Répondre
  9. Jean Roche

    Bonjour,
    Il y a aussi des passages pro-chrétiens dans le Coran, mais quand on approfondit on découvre qu’il s’agit de chrétiens ébionites ou nazaréens, encore nombreux en ce temps, certainement les premiers à qui Mahomet ait eu affaire et qui l’ont initié aux Ecritures juives et chrétiennes. Ils voyaient en Jésus un messie qui doit revenir mais pas un dieu, ils maintenaient la circoncision et les tabous alimentaires du Judaïsme… comme l’Islam. Les chrétiens dénoncés et abominés par le Coran sont les trinitaires, qui représentent aujourd’hui l’immense majorité…

    Par ailleurs, ce qui me semble le plus malfaisant dans le Coran sont les innombrables passages qui menacent celles et ceux qui, simplement, doutent de ce qu’il affirme de châtiments tous plus éternels et effroyables les uns que les autres. Et je ne cherche pas ailleurs les raisons du fanatisme de tant de musulmans (même s’ils ne le sont pas tous et même si on en trouve ailleurs, l’Islam en produit plus que toutes les autres religions ou doctrines réunies). http://bouquinsblog.blog4ever.com/coran-1-enfer-du-doute

    Autre chose, on nous dit souvent qu’il faut le lire en arabe, le Coran. Il vaut mieux savoir que nos traductions sont en fait généralement édulcorées. A moins de recourir à la vieille version Kasimirski (dix-neuvième siècle), on ne peut pas comprendre que 47:4 ait inspiré et impulsé de terribles massacres, comme lors de la conquête du Sind en 712.

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