FIN DU CAUCHEMAR ? Le coronavirus et nous (VII)

Il est rare qu’un historien vive en direct des événements dont il sait, dès leurs commencements, qu’ils vont s’inscrire dans l’Histoire mondiale. Stefan Zweig : « Je crois connaître un peu l’Histoire, mais elle n’a jamais produit une époque où la folie eût pris sur la planète des proportions aussi impressionnantes » (1). Comment des populations entières ont-elles pu tomber dans cette folie ? Jamais leur niveau de vie n’avait été aussi élevé, les biens à leur disposition aussi abondants. Le crédit était gratuit, les fluctuations monétaires avaient disparu, l’inflation aussi. Les grandes guerres du passé n’étaient plus qu’un souvenir, les frontières s’étaient effacées. Jamais on n’avait tant voyagé, tant communiqué, tant manifesté librement sur les ronds-points.

Début janvier 2020 un voyant rouge s’alluma sur nos écrans d’information continue : des images impressionnantes de métropoles chinoises mystérieusement vidées de leurs habitants. Quinze jours plus tard les premiers cas apparaissaient en Europe et le virus s’y répandait rapidement. Dans un premier temps les gouvernements firent des déclarations rassurantes, mais très vite ils furent débordés par un phénomène de panique collective à l’échelon planétaire.

Des statistiques en folie

Sachant qu’environ la moitié des personnes infectées ne se rendent même pas compte qu’elles ont contracté le virus, pour un « redoutable tueur » il est plutôt débonnaire ! D’autant plus que les taux de mortalité qu’on nous brandit chaque jour ne veulent rien dire. Sans dépistage systématique, nous n’avons aucune donnée fiable à laquelle référer le chiffre des décès. Si on ne compte que les morts, on a 100% de taux de mortalité. Si on les compare aux ‘’symptômes déclarés’’ on en a moins. Plus on dépiste, plus la statistique de mortalité diminue.

Quant aux ‘’projections’’ qui imaginent quel serait le nombre de morts selon l’hypothèse choisie, elles reposent sur une estimation maximale des valeurs et des coefficients. Ceux qui les élaborent travaillent dans leur bureau, coupés des réalités de terrain. Diffusées en boucle par les médias, sans nuances ni recul, ces projections deviennent des prophéties de catastrophes. Ce sont ces statistiques et ces projections, sur lesquelles certains gouvernements ont basé leurs décisions, qui ont créé et entretenu dans les populations un sentiment de ‘’fin du monde’’, une psychose collective. Les psychiatres savent que des réflexes psychologiques comme la surestimation des risques, sont profondément inscrits dans nos cerveaux et datent d’une période où survivre impliquait la méfiance.

Voyez plutôt les statistiques de six pays occidentaux au niveau de vie comparable (2). Dans l’ensemble de ces pays, plus le confinement a été sélectif et léger, plus il y a eu de personnes contaminées et moins il y a de décès. Deux groupes apparaissent : le premier –  Allemagne, Suède, Danemark – compte beaucoup moins de personnes contaminées que le second – Italie, Espagne, France -, avec un record pour la Suède : 11 fois moins de contaminés que la France et 25 fois moins que l’Espagne. Ce groupe compte en moyenne trois fois moins de décès que le second. Comment expliquer ces différences statistiques ?

Protestants et catholiques

Le premier groupe est de culture protestante et le second de tradition catholique, ce qui induit des comportements qu’on retrouve dans tous les domaines de la vie publique. Les catholiques croient une vérité imposée par une autorité suprême. Verticale, cette autorité exige la soumission à sa vérité sous peine de châtiments. Tous les croyants étant susceptibles de tomber dans l’hérésie, l’autorité devient inquisitoriale et instaure un climat de défiance qui peut aller jusqu’à la délation.

Les protestants ne dépendent d’aucune autorité suprême, chacun se détermine en suivant son libre-arbitre. L’autorité est locale, horizontale. Tous étant au même niveau, il s’instaure entre chacun un climat de confiance qui permet la négociation. Ainsi en Allemagne chaque Land a été à la fois libre et responsable de ses décisions de confinement.

En cas de crise, les protestants comptent plus sur eux-mêmes que les catholiques qui attendent tout d’en-haut, Dieu ou l’État. Ils anticipent plus que les catholiques qui improvisent : d’un côté une attitude proactive, de l’autre une attitude réactive. Les protestants appellent à la responsabilité de chacun au sein du groupe, à l’auto-discipline : c’est le ‘’nous’’ qui compte. Chez les catholiques le ‘’je’’ l’emporte sur le ‘’nous’’, chacun-pour-soi et absence de contraintes.

Enfin les catholiques, dans leurs prises de parole, donnent plus de poids au non-verbal et à l’émotionnel qu’aux mots, tandis que les protestants sont attachés à l’information objective et rationnelle. C’est pourquoi les médias des pays catholiques jouent sur la sensation et les émotions du public, là où les médias protestants sont connus pour leur sobriété, leur ton neutre jusqu’à l’ennui.

Appliquez cette grille de lecture à la pandémie en cours et vous comprendrez mieux ce qui sépare les deux groupes. Exemple : la Suède, pays protestant, a adopté une politique « ni confinement, ni laisser-aller ». La vie continue presque normalement, le gouvernement ne donne pas d’ordres mais des recommandations qui sont suivies parce que chacun se prend en charge. L’Allemagne a déclaré qu’elle comptait sur la responsabilité de chacun, le Danemark qu’il confinerait de façon à limiter la pandémie à « un niveau acceptable ». Résultat, les statistiques de ces pays sont meilleures que les nôtres. Leur économie qui n’a pas été stoppée net redémarrera avant la nôtre et mieux que la nôtre.

Les USA sont un cas à part : leur président a adopté une posture froidement cynique, « le business avant la population ».

Tout faux

Dès le début de l’épidémie les  »catholiques » ont eu tout faux. À l’échelle mondiale le taux de mortalité des moins de 60 ans est de 1,8% des contaminés. Face à ce chiffre ils ont choisi le Principe de Précaution et adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques. Les pays ‘’protestants’’ cités plus haut, tout comme la Corée, Hong-Kong, Taiwan, Singapour, ont fait du dépistage et du confinement sélectif leur priorité absolue. Tandis que nous avons traité 67 millions de Français comme s’ils étaient tous contaminés. Pr. Didier Raoult : « Le confinement n’a jamais été une réponse efficace contre les épidémies. Enfermer chez eux des gens qui ne sont pas porteurs du virus est infectiologiquement absurde ». Résultat : Singapour qui était en février le deuxième pays le plus touché au monde avec le même nombre de « premiers contaminateurs’’ que la France en mars, compte aujourd’hui 0,008 % de décès contre 0,04 % pour la France, soit 15 fois moins.

Sortir du cauchemar

La manière dont cette pandémie nous a pris la tête est inquiétante. Elle nous a cueillis avec tous nos problèmes – sécurité, inégalités, environnement – qu’elle a enfouis sous une chape de peur collective. L’État a obtenu l’obéissance des populations au nom de leur protection, mais est-ce une vie que cette vie-là ? Privée d’Histoire, l’existence s’amenuise.

Comment allons-nous en sortir ? Diminués, contrôlés, méfiants, prêts à dénoncer nos voisins ? Imposée à l’école dès le plus jeune âge, la « distanciation » ne va-t-elle pas devenir la nouvelle culture française, asociale ? L’urbanité acquise au cours des siècles d’éducation va-t-elle disparaître au profit de la barbarie ? La convivialité, le vivre-ensemble qui rendent la vie supportable et douce ne seront-ils plus qu’un souvenir ? Comment sortir de ce cauchemar ?

La première référence à une épidémie de grippe date d’Hippocrate, 4e siècle avant J.C. Malgré les campagnes régulières de vaccination depuis les années 1950, la grippe saisonnière touche encore en France entre 2 et 8 millions de personnes. Le virus grippal n’a pas disparu, ne disparaîtra pas.

On entend partout répéter : « Quand l’épidémie sera derrière nous… quand tout ça sera fini… » Mais de même que nous vivons avec le virus grippal depuis des siècles, nous allons devoir vivre désormais avec un coronavirus qui prélèvera chaque année sa quote-part de malades et de morts.

Un cauchemar, ça ne dure pas plus longtemps qu’une nuit d’été. Celui-là, il va falloir nous y adapter car nous n’en sortirons pas de sitôt.

Résister

Nous adapter, mais comment ? Les mesures édictées par le gouvernement sont absurdes, mais c’est la population qui les lui a imposées. C’est elle qui exige d’être masquée, ce sont les gens qui se méfient les uns des autres et demandent la distanciation sociale, les syndicats qui repoussent à plus tard la reprise du travail. Ces mesures, il faut pourtant les respecter. Par solidarité avec nos concitoyens, mais aussi pour ne pas être sanctionnés – ou pire, dénoncés. On en est là.

Pris dans une telle paranoïa collective, le seul espace de liberté qui nous reste se trouve en nous. C’est un appel à la résistance intérieure, à la distanciation mentale, à l’humour de dérision sans lequel le cauchemar deviendrait enfer. « On fait ce que vous exigez, mais on n’est pas dupes. On obéit, mais on n’a pas peur. On fait semblant d’y croire, mais on en rit. On s’éloigne de vous,  mais on ne vous déteste pas. On n’oublie pas qui on a été, qui nous sommes. On reste libres dans nos têtes ».

What else ?

                                               M.B., 5 mai 2020
Cet article a été rédigé sur la base des travaux de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France (Conjurer la peur, Seuil 2013), Gérald Bronner, professeur à Paris-Diderot, J.D. Michel, anthropologue et infectiologue (blog Anthropo-logiques), les sites de l’IHU-Marseille du Pr. Didier Raoult, du GEIG (Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe), de Statista.com et de l’Institut Pasteur. J’espère qu’il met un point final à la série d’articles précédents, « Le coronavirus et nous »
(1) Le monde d’hier (1940).
(2) Chiffres au 24/04/2020 des personnes contaminées et des décès, ramenés à la population globale de chaque pays :
Groupe 1 : Angleterre : contaminés 0,25% dont décès 3,9%. Allemagne : contaminés 0,16% dont décès 4%. Danemark : contaminés 0,14% dont décès 4%. Suède : contaminés 0,02% dont décès 12%.
Groupe 2 : Espagne : contaminés 0,48% dont décès 10,4%. Italie : contaminés  0,32% dont décès 14%. France : contaminés  0,22% dont décès 14%.

15 réflexions au sujet de « FIN DU CAUCHEMAR ? Le coronavirus et nous (VII) »

  1. Ping : SARS-COV2 : évolution du coronavirus en FRANCE 06/05/2020 - PRODHOMME.euPRODHOMME.eu

  2. Af

    Merci pour votre article très intéressant.
    Il y a une petite coquille. Vous écrivez : « Dans l’ensemble de ces pays, plus le confinement a été sélectif et léger, plus il y a eu de personnes contaminées et moins il y a de décès. », puis vous poursuivez en indiquant que dans les pays au confinement moins strict, il y a justement moins de contaminés, ce qui est confirmé par la note 2.
    Je crois qu’il serait bon d’indiquer aussi dans le corps du texte que les comparaisons sont faites bien sûr proportionnellement aux populations respectives, car sans lire la note, on peut concevoir un doute.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Bon, je deviens un vieil oeuf plein de coquilles ?
      Je suppose que mes lecteurs, tout comme moi, ne peuvent échapper au matraquage médiatique actuel sur l’épidémie. Si je peux les aider à penser par eux-mêmes, même avec un bout de coquille, on n’a pas perdu notre temps.
      M.B.

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  3. vallet

    suis bien ok avec Monique Abbes – pour l’hypocrisie des catho, j’ai 75 ans et je l’ai vécu tout au long de ces années, au point de dire aujourdhui, quand on parle religion : je suis chrétienne (disciple de Jésus) pas catholique, et je ne dis pas le je crois en Dieu, qui a d’ailleurs inventer ces paroles ? D’autre part, relisant les évangiles, j’en observe les contradictions de lieux, de dates, de « discours » dit de Jésus. Je ne comprend pas que l’Eglise fasse vérité absolue de récits d’hommes n’ayant (pour 2 évangélistes) pas connu Jésus, et qui ne sont qu’imagination de leur auteur. Jésus a vécu 33 ans (au moins) il a fait parler de lui seulement 2 ans, l’Eglise pourrait s’en tenir à ce qui se retrouve écrit de plus véridique. Quant à St Paul qui n’a pas connu Jésus, lui non plus, quel crédit accorder à ses « épitres » – lui qui s’est autoproclamé « dernier apôtre ». Quant à la suite des institutions de l’Eglise formulées par les « Pères de l’Eglise » etc, des hommes, seulement des hommes (ou femmes) proclamant « leur vérité – leur dogme » ou faisant dire aux « apparitions » ce qu’ils ont envie de dire, en ajoutant, déformant, modifiant, tout comme dans les évangiles, tout ça pour conduire le peuple de « brebis » dans les mystères de l’Esprit Saint (pas toujours sain ?) avec des « bigoteries » et leurs hypocrisies. Mais il y en a aussi chez les protestants……..

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    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Vous avez raison de vous méfier de l’Église (de toutes les Églises). Mais :
      1- Il est possible de séparer dans les évangiles ce que Jésus a dit et ce qu’on lui a fait dire, ce qu’il a fait et ce qu’on dit qu’il a fait. Je vous recommande de lire « Dieu malgré lui » et surtout « Jésus, mémoires d’un Juif ordinaire », livres que j’ai écrits pour aider des gans comme vous à y voir + clair.
      2- St Paul était aussi un grand mystique. Lisez attentivement les 6 épîtres qui sont de sa main.
      3- Les « Pères de l’Église » : dans cette immense littérature, il faut choisir ceux qui vous parlent aujourd’hui.
      Ne condamnez pas tous ceux qui nous ont précédé : ils étaient de bonne foi, comme vous.
      Bonne route
      M.B.

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  4. Jean-Marie

    Votre regard critique sur cette Pcovi-19 est sympathique

    Mais pourquoi donc voulez-vous empêcher le philanthrope Bill Gates de s’enrichir encore un peu plus par l’intermédiaire de son hypocrite fondation ?

    Il faut bien garder malade le cheptel jusqu’à la sortie du vaccin qui sera probablement aussi juteux qu’inefficace sur la prochaine grippe habituelle de la saison froide qui ne sera pas dû au même virus ?

    Delà à croire qu’il est complice des Chinois qui vont pouvoir racheter à bas prix des entreprises européennes défaillantes …..

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      L’enchaînement de « théories du complot » successives n’aide pas à vivre !
      M.B.

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    1. Af

      Ce monsieur me paraît peu crédible. Il commence son entretien en affirmant que la contagiosité et la létalité du covid-19 et de la grippe saisonnière sont exactement les mêmes. Tout d’abord, on n’en sait rien ; quelles sont ses sources ? L’épidémie est récente et il y a des recherches en cours à ce sujet. Il en sait peut-être davantage que les chercheurs qui y travaillent ? Ensuite, sans être aucunement catastrophiste, il semble que le covid-19 soit un peu plus contagieux ; cela reste à confirmer. De toute façon, la grippe saisonnière et le covid ne touchent pas les mêmes tranches d’âge et ont un certain nombre d’autres différences (la propension de leur virus à muter, par exemple) ; c’est un peu comme comparer des choux et des carottes.

      Quelques minutes après, il poursuit en vantant les mérites de l’hydroxychloroquine (là aussi, c’est très discutable), en racontant comment il a cherché ce médicament qui aurait pu lui « sauver la vie » (je cite), car il a eu le covid, alors qu’il venait d’expliquer qu’il ne s’était pas inquiété d’être malade, ne présentant pas de faiblesse particulière le mettant à risque. C’est très incohérent et, pour quelqu’un qui n’est pas inquiet, il en fait beaucoup pour se procurer un médicament dont la qualité de remède pour cette maladie n’est pas prouvée.

      Voici une critique constructive de l’attitude et des propos de ce monsieur (lien trouvé dans les commentaires de la vidéo) : https://danielmusy.net/2020/05/01/monsieur-jean-dominique-michel-est-il-un-anthropologue-des-sciences-ou-un-simple-blogueur/

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  5. Gris

    What else ?
    Comprendre un système peut-être ? Prendre du recul et que l(‘on soit catho, hindouiste ou autre n’est qu’affaire de modalité de réactions sur la peur, la recherche de sécurité et leur pendant sociaux de reconnaissance de soi vis-à-vis des autres pour répondre au besoin de sécurité et malheureusement abdiquer abdiquer par paresse par la peur qui inhibe les actions.
    Le chemin intérieur est la connaissance de soi, expression galvaudée qui pourrait reprendre du crédit parce que celle « monétaire » risque de manquer. La connaissance de soi remet en cause notre réalité si chère à Thomas qui ne croit que ce qu’il voit. Pour faire court, tout est dans l’oeil de celui qui regarde en mettant en rapport un soi-disant réel et un virtuel.

    Ces rapports entre ce que nous imaginons être la réalité sont utilisés dans l’ingénierie sociale et, pour prendre de la hauteur après ce recul intérieur en vue de faire un tour d’horizon mondial sur la crise du coronavirus, un peu de géostratégie ne fait pas de mal.
    Je suggère à vos lecteurs de jeter un coup d’oeil sur ce lien :
    https://lesakerfrancophone.fr/geopolitique-du-coronavirus-entretien-avec-lucien-cerise

    Et quoi d’autre (?) si ce n’est que de rappeler que l’homme est un être à 100% affectif et que la distanciation sociale, le cloisonnement, et le regard en biais d’un individu envers son prochain sont à l’opposé du Jésus humain qui a marqué la trame de notre conscience collective.
    L’homme doit conquérir sa liberté. Ne tombons pas dans le syndrome de Stockholm.
    Cherchez la vérité et elle vous affranchira : un mot d’ordre qui n’est pas qu’individualiste, elle est éminemment collective depuis que l’homme est un être social dans sa chair croissant dans la matière.
    Bien à vous en attendant d’être un pur esprit …lol

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Oui, le regard de Jésus sur « les autres » est merveilleux, même et surtout quand ce sont des « fond de tiroir ». Ce sera l’objet d’un prochain article, merci.
      M.B.

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  6. Jean Roche

    Bonsoir,
    Pas si simple si on regarde le détail. La Bavière, catholique, vient d’annoncer un déconfinement plus large qu’ailleurs en Allemagne, suscitant l’inquiétude des autorités fédérales…

    Répondre
  7. Monique ABBES

    Bonjour MR BENOIT, j’ai eue une éducation, catholique évidement, et j’en subis les conséquences tous les jours… »aimez vous les uns les autres » nous disait on en nous infligeant des coups de ceinture !!!
    je n’en suis pas fière, mais je ne peux plus voir les prêtres et les bonnes sœur…je ne connais pas un milieu plus hypocrite …
    il n’empêche que je suis conditionnée, je suis craintive… méfiante, et j’en passe.
    comment se fait il que ces gens là aient une telle influence ,,,???
    merci pour vos articles, ils me font un bien fou…
    cordialement

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Il y a (parfois) des prêtres et des bonnes soeurs admirables… Mais c’est vrai, il faut chercher.
      En principe, l’Église est là pour nous mettre en relation avec « Dieu ». Mais est-ce bien nécessaire ? Jésus est tout proche de vous. Avec lui, ni crainte ni méfiance ! Allez-y franco…
      M.B.

      Répondre

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