APOCALYPSE NOW ? État des lieux (III) : les Français infantilisés

Avec la pandémie, ses confinements généralisés, bureaucratiques et policiers, nous avons annulé en quelques mois deux siècles de libertés fondamentales durement acquises. La liste des mesures anti-constitutionnelles décrétées arbitrairement, sans vote du Congrès, est longue. On a aboli d’un trait de plume la liberté d’association et de réunion, la liberté de commercer, la liberté de se déplacer. Nous avons été mis en détentions provisoires répétées, sans jugements.

Les anciens parmi nous retrouvent de tristes souvenirs qu’ils ne croyaient pas revoir de leur vivant. Comme sous l’occupation allemande on nous a imposé le couvre-feu, menacé de contrôles aléatoires au coin des rues et de sanctions si nous ne portions pas sur le visage la nouvelle étoile jaune. On nous a interdit de circuler sans ausweis (1), les dénonciations entre voisins se sont multipliées. On a organisé la pénurie en vidant les rayonnages de tout article jugé ‘’non-indispensable’’. On a imposé la Pensée Unique à coup de matraquages médiatiques et politiques encore jamais vus en France. On a fermé les théâtres, les cinémas, les musées, ce que même les nazis n’avaient pas osé faire. En nous disant comment nous devions nous comporter désormais du lever au coucher on a investi, réglementé, contraint la sphère la plus sacrée de nos vies, celle de notre intimité personnelle et familiale.

On nous a ainsi transformés en ombres déambulant tristement, sans identité, sans personnalité, sans individualité. On nous a privés de sourires, de gaîté, de complicité. On nous a obligés à nous méfier d’autrui, à faire un détour pour ne pas le croiser, à considérer l’autre comme un danger à éviter. On ne se salue plus que de loin, sans se toucher la main. Nos visages se réduisent définitivement à un regard, le plus souvent défiant. Nos villes et nos villages sont devenus des déserts où ne circulent plus que des voitures aux vitres fermées.

Comme si nous n’avions rien appris, rien compris, rien accompli depuis 1789, nous voici revenus aux pires moments des grandes épidémies médiévales. L’histoire réchauffe ses plats et les repasse.

Nous avons perdu le goût de la liberté. Nous avons considéré qu’elle était un bienfait concédé par la puissance publique, au compte-goutte et selon le bon vouloir de ‘’spécialistes’’ autoproclamés. Alors qu’elle est notre droit le plus fondamental, durement acquis au cours des siècles.

Comment, après tant de luttes et de progrès, le peuple français a-t-il pu consentir pareille régression ?

L’infantilisation, un vieux mal français

Il semble que cela ait commencé sous Louis XIV. En disant « l’État c’est moi » le roi obligeait chaque français, roturier ou noble, à tout attendre de lui, à tout lui demander, à tout recevoir de lui. Il était le père du royaume et tous étaient ses enfants. Pas un mouvement, pas un métier, pas un loisir ni un voyage qui ne s’effectue si le roi ne le permettait pas. Les Français ont ainsi pris l’habitude de se tourner vers lui en toute occasion, de tout espérer de lui, de tout obtenir de lui. La Révolution n’a été qu’une rébellion d’enfants frustrés qui cassent tout et finissent par tuer leur père. En rétablissant dès 1800 son autorité absolue, en réglementant personnellement chaque détail de leur vie quotidienne, Bonaparte n’a fait que replonger les Français dans la dépendance du père. Un effacement de la responsabilité adulte des citoyens que les régimes suivants n’ont pas aboli et que la Cinquième république a confirmé.

Au soulagement, notez-le, du peuple français lassé d’être laissé à lui-même par une Quatrième république incapable de le tenir fermement en main. Infantilisés depuis si longtemps par le pouvoir central, ne pouvant plus se passer d’une autorité qui les contraint mais les fait exister en se rebellant contre elle, ils ont accueilli avec soulagement la constitution du général De Gaulle qui rétablissait la monarchie – temporaire certes, élective, ce qui leur permet de se défouler tous les cinq ans sans mettre le feu à la France. Du moins, jusqu’à présent.

 Désormais, comme au bon vieux temps, quand quelque chose va mal on se tourne vers le Président-roi. Ayant pris la longue habitude de tout attendre du monarque, on exige de lui qu’il trouve la solution aux problèmes les plus quotidiens. Les Français peuvent ainsi protester contre son autoritarisme, tout en réclamant une autorité forte. Par leur addiction au pouvoir, ils créent l’infantilisme dont ils ne peuvent se passer et vivent dans l’état de perpétuelle révolte larvée des adolescents.

L’infantilisation des Français est autant subie que désirée par eux.

La pandémie, bonheur des gouvernants

Chose inédite, on a vu un Président déclarer « l’état de guerre » en pleine paix. La guerre, c’est la mobilisation de tous sous l’autorité d’un état-major restreint. C’est l’obligation de tenir au front jusqu’à la victoire finale. Ce sont les privations de l’état de guerre consenties par tous, c’est l’obligation de s’y conformer, l’interdiction de les contester.

Drôle de guerre en vérité, dont l’ennemi est invisible, partout présent (jusque dans nos foyers), insaisissable, changeant, rusé, attaquant sans qu’on sache où ni quand. Une seule solution : lui faire face et résister tous ensemble.

Enfin réalisée, l’unité de cette mosaïque de tribus appelée « France », dont Jules César notait déjà l’incapacité à s’entendre ! L’unité par anesthésie. C’est ainsi que, grâce au virus, nous avons eu en 2020 le mois de mai le plus calme depuis la Libération : pas de défilés, pas de cortèges, pas de syndicats dans la rue bannières au vent. D’ailleurs les syndicats, l’opposition, où sont-ils ? Martinez et sa moustache, Mélanchon et son théâtre ? Et les Gilets Jaunes ? C’était il y a deux ans, c’était il y a un siècle, c’était dans un autre temps, un autre monde.

Comment a-t-on pu en arriver là ? Par la peur. La peur de la maladie et de la mort. Ni l’Inquisition, ni la monarchie absolue, ni Robespierre ni Bonaparte n’ont pu réaliser ce dont ils ont rêvé : tenir tous les Français dans leur pogne. Comment y parvenir sans être empêchés par l’État de droit et ses lois ? En s’en affranchissant par la peur. Ainsi nos gouvernants ont-ils la conscience républicaine pure, ils n’ont imposé aucune terreur comme en 1793, 1800 ou 1940. Non, ce sont les médias qui s’en sont chargés en faisant la promotion des Mandarins. Consultés à tout propos, ces médecins du public ont décidé de tout. Obsédés par le primat de la vie ils l’ont vidée de sa substance. Et les médias ont commenté à l’infini, jour et nuit, leurs incertitudes, leurs tâtonnements, leurs contradictions, leurs désaccords, leurs mensonges.

Au bout d’un an plus personne ne sait que croire, qui croire, que craindre et que faire. Dans ce flou total, ce brouillard d’informations où les approximations et les fake news se succèdent, nos gouvernants n’ont eu qu’à reprendre la patate chaude de la désinformation médiatique. Ils se sont présentés comme les seuls sachants, les seuls capables de protéger des citoyens terrorisés, hagards, choqués, menacés de partout et craignant tout, même leur ombre. La main sur le cœur ils ont affirmé qu’ils étaient navrés de nous imposer pareille dictature sanitaire, administrative et policière, encore jamais vue dans notre Histoire. Sans provoquer de réactions : la majorité de la population demande cette dictature, la réclame et renverserait le gouvernement s’il ne la mettait pas en œuvre. Les responsables politiques sont dépassés par le climat de peur qu’ils ont instauré, entraînés malgré eux dans une spirale qu’ils ne maîtrisent plus, un système devenu fou.

C’est ainsi que l’Absurdistan s’est mis en place dans notre pays, dépassant toutes les fictions imaginées par George Orwell, Arthur Koestler ou Aldous Huxley pour décrire le totalitarisme absolu.

Mourons pour sauver nos vies !

Le coronavirus est installé sur la planète pour longtemps (2). Allons-nous continuer à vivre ainsi jusqu’à notre mort ? Et nos enfants, nés et éduqués dans le principe de précaution et les angoisses qu’il provoque, comment vont-ils devenir des adultes libres, ouverts aux autres, confiants en eux-mêmes ? La seule vie qui mérite d’être sauvée est-elle biologique ? La vie n’est-elle pas sociale, familiale, culturelle, spirituelle ? Limiter ou interdire cela, c’est nous tuer au nom de la vie à préserver.

Puisque le dogme est de sauver la vie coûte que coûte, voulons-nous vivre dans le repli sur soi d’un monde ressemblant à une nursery ? En ouvrant une nouvelle ère obsédée par la sécurité, l’hygiénisme, l’obligation de la pureté et du bonheur imposé. les déviations précautionnistes inventées pour notre bien sont le terreau des prochains despotismes

L’angoisse, la tristesse, l’isolement, la dépression nerveuse tuent silencieusement mais aussi efficacement qu’un virus. On ne comptabilise pas ces suicides de jeunes, ces morts de désespoir cachés au fond d’un EHPAD ou d’un HLM, ces morts dissimulés aux regards, ces morts honteux : les morts de la dictature sanitaire.

Un mal qui répand la terreur faisait aux humains la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés de stupeur, craignant pour leur santé. On n’en voyait point chercher à vivre, mais seulement à se protéger. Le loup et le renard s’épiaient, les tourterelles se fuyaient. Plus d’amours, partant plus de joie, plus de vie (3).

                                                    M.B., 22 avril 2021
Cet article est le troisième de la série Apocalypse now ? État des lieux (I), la terre brûle,  – (II), démocratie
À suivre : Que faire ?

  (1) Ausweis : permis de circuler obligatoire fourni par les nazis pendant l’occupation de 1940/44,. En France, ausweis se dit « attestation dérogatoire de circulation » et est fourni par les préfectures.

(2) Rappelons que la première épidémie de grippe est attestés par Héraclite au IVe siècle avant J.C. Et que malgré la vaccination, le virus grippal tue chaque année (hors épidémie) entre 1000 et 1800 personnes en France.

(3) Que La Fontaine me pardonne cette captation de sa fable Les animaux malades de la peste.

14 réflexions au sujet de « APOCALYPSE NOW ? État des lieux (III) : les Français infantilisés »

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  2. Martyne Delaterrière

    « N’ayez pas peur ! »
    Je me souviens uniquement de ces trois mots prononcés par Jean-Paul II pour inaugurer son pontificat.
    Ce message a une valeur capitale pour la vie car la peur est l’allié de la mort.
    La peur paralyse l’individu, annihile tout mouvement, toute réaction, toute initiative, toute contestation, toute défense jusqu’à anéantir ses défenses immunitaires.
    Peur du lendemain, peur de perdre son emploi, peur des maladies. Le monde a traversé des guerres, des famines, des maladies et pourtant l’espèce humaine n’a pas disparu. Bien au contraire, elle a crût.
    Jésus, a-t-il éprouvé la peur ? Il savait qu’il allait être arrêté et mourir d’une longue agonie. Pourtant, rien ne l’a arrêté. Cela devrait être facile pour les Chrétiens de vaincre la peur en prenant exemple sur le messie (pour les athées c’est peut-être plus difficile car ils ne sont soumis à aucune référence suprême).
    Non, ils préfèrent vivre masqués, reclus, télétravailler, étudier à distance, sans s’octroyer de loisirs, sans aimer sa famille, ses amis. Heureusement que des caméras ne sont pas encore installées dans leur foyer.

    Ils font confiance aux « ologues », virologues, infectiologues, immunologues. Une horde à laquelle le politique a passé le pouvoir, bassinant nos oreilles, lavant notre cerveau avec la vaccination. Ce sauveur. Allez-y : en masse. Embarquez-vous tel du bétail. Sans examen préalable de vos problèmes de santé, il faut faire vite.
    Ci-joint, un lien sur le coût de cette vaccination qui se répercutera sur les générations futures : https://www.francesoir.fr/societe-sante/rapport-exclusif-voici-les-contrats-secrets-de-pfizer-et-moderna-pour-les-vaccins-anti
    Voilà pourquoi, comme la France, la plupart des pays occidentaux ont misé sur la vaccination.

    Allez pour parodier le titre du dernier film de James Bond « mourir peut attendre » : dominer la peur, et tout deviendra possible !

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Merci. Oui, nous vivons dans un monde de peurs, alors que nous pensions le dominer de + en + !
      Jésus a connu la peur. J’y reviendrai en conclusion de cette série. Il ne l’a pas « dominée » mais offerte.
      Vaccination : c’est la SEULE façon de mettre fin à la crise épidémique. Comme la tuberculose, la variole, la polio, le coronavirus ne nous laissera vivre que si 70% de le population est vaccinée.
      M.B.

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  3. Gris

    L’homme a peur et dans nos sociétés occidentales il a la trouille – voir le texte suivant (qui sera ma réponse à Rémy Hatert) – à lire attentivement et avec passion, au moins par respect de l’écriture de l’auteur :
    http://lidiotduvillage.org/2021/04/05/metaphysique-de-la-trouille/

    Et pour prendre du recul sur 3 peurs dans l’ordre d’entré celle du terrorisme, en plat de résistance (puisqu’on parle de guerre) la ou plutôt les Covid, et en dessert la peur de la fin du monde (messianisme) du réchauffement climatique – à servir chaud comme une crêpe Suzette :
    http://lidiotduvillage.org/2020/09/11/covid-19-ou-le-miracle-totalitaire/

    Seule une petite partie de la jeunesse se tournera vers une spiritualité qu’elle devra « réinventer » – clin d’oeil à une terminologie « macroniènne ».
    Courage et gai visage !

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      MERCI ! Si vous permettez (mais sur Internet tout est permis !) je vais reprendre ces liens, surtout le premier, pour avancer dans « l’état des lieux » que je m’efforce de dessiner avant d’aller plus loin. Qui lira cela ? Une goutte dans l’océan d’Internet. Eh bien, pour continuer de vivre, « gouttons » !
      M.B.

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  4. Rémy Hatert

    Je ne suis ni philosophe, ni historien et donc sans doute incapable de commenter les réflexions diverses et souvent contradictoires autour de cette pandémie. Très pragmatiquement, dans nos riches pays occidentaux , on ne laisse plus aujourd’hui les gens mourir chez eux. Pour un simple bobo, vous et moi courons chez le médecin, utilisons les fonds de la sécurité sociale pour des tonnes d’examen et nous retrouvons souvent vite sur un lit d’hôpital . Est ce un bien ou un mal ? c’est ainsi…. La comparaison actuelle avec des épidémies des siècles passés ( souvent mise en évidence pour critiquer la gestion actuelle) ne tient donc pas.
    Conclusion: le virus nous tombe dessus il y a un an et nous remplissons les hôpitaux…. et nous mettons à genoux des milliers de gens qui y travaillent . Je n’ai encore rencontré aucune personne qui a été soignée et sauvée du virus en hôpital qui a regretté d’avoir participé -contre son gré bien évidemment- à ce collapse général. C’est ainsi……Que peut alors faire le pouvoir public pour tenter de freiner ce mouvement…:.des invitations à respecter des gestes prudentiels (les fameux gestes barrière…) et à adopter des attitudes civiques ou simplement humaines ? Encore une fois, dans nos sociétés riches occidentales, on s’en fout….Ce langage simple et humaniste est loin d’être entendu par la majorité….il y a un an déja , fleurissaient partout des « lockdown parties »….qu’on ne pouvait -à l’époque- certes pas attribuer à une lassitude qui pourrait les justifier aujourd’hui.
    Conclusion: il faut -sans tomber dans des mesures trop restrictives et avec un équilibre parfois difficile à atteindre , je l’avoue….- donner des instructions de confinement assujetties d’amendes en cas de non respect : un langage que – cette fois- on comprend plus ou moins….
    C’est peut être regrettable mais honnêtement, je ne vois pas bien ce que le pouvoir public pouvait faire de mieux….
    Soit on admet qu’un malade prêt à étouffer n’encombre pas les hôpitaux….soit on accepte d’obéir avec une stricte DISCIPLINE à des normes de gestes barrière qui évitent le virus de se répandre.
    Si on me démontre que notre société -dans son ensemble- ( 100 % de celle ci pas moins…..) accepte l’une ou l’autre de ces 2 hypothèses, alors , je serai d’accord de dire que le pouvoir public s’est trompé….

    Répondre
  5. Claude Marec (Mr)

    Cher monsieur, merci pour votre article. Je me pose en le lisant les 2 questions principales suivantes :

    . Que pensez-vous qu’il eut fallu faire ?
    . Pourquoi tous les autres pays industrialisés ont-ils, peu ou prou, choisi des politiques semblables à celle de la France vis à vis de cette pandémie ?

    Cela serait il me semble intéressant de connaître dans un article à venir, votre avis sur ces 2 points, si vous le jugez bon. Je vous en remercie par avance.

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      TOUS les pays industrialisés, non. Chine, Singapour, Corée du sud par ex ont eu une autre politique et d’autres résultats.
      qu’eût-il fallu faire ? Je l’ai évoqué, en reprenant les avis d’outsiders, dans l’un ou l’autre article du blog sur le coronavirus. Peut-être, en conclusion de cette série « état des lieux », faudra-t-il le rappeler ?
      M.B.

      Répondre
  6. COLOMBIER Paul

    Bonjour Michel. Vos analyses sont souvent pertinentes et documentées, mais ici vos hyperboles assimilant nos mesures sanitaires à des mesures nazies me blessent. Avez-vous vraiment connu l’occupation allemande ? J’en frémis encore. Les manquements au couvre-feu se réglaient au pistolet ou au fusil ; les contrôles ne se faisaient pas que dans la rue ; je me souviens encore de ces irruptions nocturnes jusque dans nos chambres d’enfants, de ces courses sur les toits, de ces coups de feu mortels dans la nuit. Vous semblez « absolutiser » la liberté sans la mesurer au regard de tous les paramètres en jeu. Que proposez-vous ?

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Je suis né en 1940, mon grand-père était résistant, ce dont je n’avais plus souvenir ma famille me l’a longuement raconté alors que c’était encore tout frais. J’ai comparé certaines mesures anti-covid à l’occupation nazie, car dans leur principe elles sont des violations de l’état de droit. Mais dans leur application, vous avez raison, rien à voir !
      M.B.

      Répondre
  7. Bernard PRODHOMME

    Merci encore Monsieur Michel BENOIT, pour cette nouvelle réflexion de qualité, exprimée clairement, qui synthétise parfaitement ce que d’aucuns pensent sans avoir pris la peine de la formuler de la sorte.

    Répondre
  8. Max Dessus

    Bonsoir,
    Je suis surpris que vous repreniez à votre compte ces critiques concernant la gestion de la crise en France, alors que des mesures semblables ont été prises dans tous les pays du monde.
    Quant à votre comparaison avec l’occupation allemande, je la trouve parfaitement déplacée.
    J’ai l’impression de lire des propos des pires conspirationnistes. Je suis surpris que vous ne puissiez pas faire une analyse plus rigoureuse de cette crise qui nécessite des décisions pragmatiques, éventuellement changeantes en fonction des découvertes scientifiques et de l’évolution de la pandémie.
    Cette gestion au jour le jour n’appelle pas de grand raisonnement philosophique, c’est pourquoi vous avez du mal à en saisir son côté finalement assez primaire.
    Bien à vous
    Max Dessus

    Répondre
    1. Michelbenoît-mibe Auteur de l’article

      Non, tous les pays du monde n’ont pas pris les mêmes mesures, avec le même agenda. Mais nos médias de base ne disent rien ou presque de ce qui se passe en-dehors de l’Europe de l’ouest.
      La série « Apocalypse now » fait suite aux 9 articles publiés depuis un an sur le coronavirus. Je dresse d’abord un « état des lieux », avant d’aborder l’aspect plus philosophique et religieux de ce qui nous est tombé sur la tête.
      Cette série fera un tout qui prendra son sens, je l’espère, à la fin.
      Merci, M.B.

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