Archives pour la catégorie LA PLANÉTE EN CRISE (Et nous, alors ?)

Quelques-unes des petites impasses dans lesquelles se débat notre planète, et nous avec.

LE MESSIE EST REVENU ! Voici Donald Trump, Verbatim

   Il y a quelques jours, La Cinq diffusait un film d’une heure, « Trump, l’Amérique outrée ». Un montage de déclarations publiques de D. J. Trump et de témoins oculaires. Je vais vous raconter quelques épisodes de ce film édifiant. Les déclarations citées entre guillemets sont verbatim, c’est-à-dire transcrites mot pour mot depuis les images filmées. Lire la suite

AU PRIX DE LA VÉRITÉ (I) : Trump et les siens.

 Nous vivons aujourd’hui dans le monde cauchemardesque imaginé au milieu du XXe siècle par George Orwell. Un monde globalisé, une planète sous étroite surveillance. Un monde de la désinformation, du mensonge généralisé. Ce n’est plus Mozart qu’on assassine, c’est la vérité. Lire la suite

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION : UN COÛTEUX DÉSASTRE

 Le 14 juin 1836, le grand physicien Arago prononça à l’Assemblée nationale un discours, resté célèbre, sur les dangers  du chemin de fer naissant. Il redoutait que les passagers suffoquent dans les tunnels, que les locomotives explosent, que les wagons se décrochent. Les agriculteurs affirmaient que la machine empêchait leurs vaches de donner du lait, que la fumée noircissait la laine des moutons, et plusieurs médecins assurèrent que le bruit du train rendrait sourd. Unanimement terrorisée, l’opinion publique exigea la fin de l’expérience. Par miracle, les députés ne cédèrent pas à sa pression : s’ils avaient appliqué alors le ‘’Principe de Précaution’’, nous circulerions encore en charrettes.

Vivre, c’est risqué. Ou plutôt ça l’était, jusqu’à une période récente.

Le refus de la maladie et de la mort Lire la suite

PANDÉMIE : UNE MALADIE PSYCHOLOGIQUE À L’ÉCHELLE NATIONALE ?

  Peut-on chercher comment s’est formé l’épais brouillard d’informations, d’annonces, de protocoles, de recommandations, d’obligations, de volte-faces… qui nous étouffe depuis 8 mois ?

Psychose 

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FIN DU CAUCHEMAR ? Le coronavirus et nous (VII)

Il est rare qu’un historien vive en direct des événements dont il sait, dès leurs commencements, qu’ils vont s’inscrire dans l’Histoire mondiale. Stefan Zweig : « Je crois connaître un peu l’Histoire, mais elle n’a jamais produit une époque où la folie eût pris sur la planète des proportions aussi impressionnantes » (1). Comment des populations entières ont-elles pu tomber dans cette folie ? Jamais leur niveau de vie n’avait été aussi élevé, les biens à leur disposition aussi abondants. Le crédit était gratuit, les fluctuations monétaires avaient disparu, l’inflation aussi. Les grandes guerres du passé n’étaient plus qu’un souvenir, les frontières s’étaient effacées. Jamais on n’avait tant voyagé, tant communiqué, tant manifesté librement sur les ronds-points. Lire la suite

DARWIN, PROMÉTHÉE ET L’HOMME MODERNE : le coronavirus et nous (V)

Au sortir de son enfance, l’Homme Moderne était devenu un dieu.

Il avait domestiqué l’atome, conquis l’espace, envahi la planète jusqu’au moindre recoin. La terre ? Comme un dieu il l’avait modelée à son caprice, détournant les fleuves, asséchant les marais, aplanissant les collines pour y faire passer des routes. Les animaux sauvages ? il en avait épargné quelques-uns pour pouvoir les prendre en photos, et les avait confinés dans des réserves qui n’avaient de ‘’naturelles’’ que le nom. Sans se douter qu’un jour, lui aussi, il serait confiné.

La croissance allait croissant à l’infini. En les cachant aux objectifs de ses caméras, l’Homme Moderne avait supprimé la misère et la famine. Il allait bientôt dépasser toutes les limites que lui assignait la condition humaine, ce n’était plus qu’une question de temps.

L’Homme Moderne allait surpasser l’Homme humain.

L’Homme Moderne, c’était nous. Lire la suite

CORONAVIRUS (IV) : GARDONS NOS NERFS !

  La panique créée par les chaînes d’information continue depuis début janvier est démesurée. Amplifiée jour après jour, cette panique a conditionné les décisions politiques de nombreux pays, créant un cercle vicieux qui rend les gens fous d’angoisse.

Pour que mes lecteurs ne perdent pas leurs nerfs, voici quelques notions de base ignorées par ces médias et occultées par les pouvoirs politiques. Lire la suite

DIDIER RAOULT ET LES MANDARINS : le coronavirus et nous (III)

 La crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus révèle un des handicaps les plus pesants de la société française : le mandarinat. Phénomène qui remonte très loin, à l’époque de la monarchie absolue d’Ancien Régime et du catholicisme triomphant.

« Vous délirez, me dira-t-on ! La monarchie absolue a été abolie en France depuis 229 ans ! » Oui, mais seule la ‘’République monarchique’’ de De Gaulle a pu mettre fin à l’anarchie parlementaire des 3e et 4e Républiques. « Le catholicisme est rangé au placard depuis 1905 ! » Oui, mais « En France, le mode de pensée qu’avait secrété la religion marque toujours les esprits » (1). Chez nous les mentalités formatées par les siècles passés sont toujours vivaces – et la preuve, ce sont les Mandarins Lire la suite

PANIQUE SUR LA PLANÉTE : le coronavirus et nous (II)

 Ce qui se passe aujourd’hui fait penser aux Grandes Peurs du Moyen-âge, de la Révolution ou de l’ère atomique. Mais la mondialisation donne à l’épidémie de coronavirus des caractéristiques particulières, qu’on peut déjà tenter d’analyser (1)

I. Démarrage du cercle vicieux

La prise de conscience de l’épidémie sur la planète s’est déroulée en plusieurs temps. Lire la suite

QUAND LA PEUR PREND LE POUVOIR : le coronavirus et nous (I)

 « L’an 1348, la peste se répandit dans Florence. Quelques temps auparavant ce fléau avait dévasté diverses contrées d’Orient, où il fit mourir quantité de monde. Ses ravages s’étendirent dans une partie de l’Occident d’où nos péchés, sans doute, l’attirèrent dans notre ville. Malgré la vigilance des autorités et le soin de n’y laisser rentrer aucun malade, il fit en quelques jours des progrès rapides dans Florence. Les esprits furent si alarmés que chacun ne songeant qu’à soi, on ne visita plus les malades, on évita avec soin de s’approcher des bien portants et les citoyens s’enfermèrent dans leurs maisons sans vouloir avoir communication avec les gens du dehors » (1)

I. Les « Grandes peurs » d’Occident Lire la suite