Archives pour la catégorie LE CHRISTIANSME EN CRISE

Quelques analyses des crises du christianisme depuis ses origines

PÉDOPHILIE : L’ÉGLISE DANS LE GOUFFRE

   Le 5 octobre, une bombe éclatait en France. Le ‘’Rapport Sauvé’’ (1) rendait publique son enquête : depuis soixante-dix ans, plus de 200.000 enfants ont été abusés sexuellement par des prêtres. Ce chiffre énorme montre qu’il ne s’agissait pas d’accidents isolés mais d’une pratique courante, et tacitement admise – puisque couverte par l’omerta du « secret de la confession ».

Omerta : « Cachez ce sein que je ne saurais voir »  Lire la suite

LE DIABLE ET L’ENFANT : petite fable pour temps de pluie

   Un jour, le démon se réveilla de fort mauvaise humeur. Il revenait d’une tournée d’inspection sur la planète. Depuis des siècles et des siècles, tant d’efforts, tant d’intelligence, tant de dévouement avaient été dépensés pour y répandre le Mal, la violence et la souffrance ! Or il s’apercevait qu’il y avait encore, par endroits, des poches de résistance. Certes la guerre et la famine étaient en constante augmentation, et il avait mis au point une arme terrifiante : une collection de virus invisibles, mortels, hyperactifs. Le rendement du premier qu’il venait de lancer sur la planète, le corona, était excellent. Terrorisée, la population mondiale rasait tristement les murs en baissant les yeux, en cachant son visage derrière un masque. Chacun s’écartait des autres avec un geste d’effroi. Pourtant il avait aperçu quelques personnes qui marchaient d’un pas vif et allègre, avec une lueur de joie dans le regard et un sourire limpide sur leur visage découvert. Lire la suite

LE DIABLE EXISTE-T’IL ?

  Pendant les deux premiers tiers de ma vie je n’ai pas cru à l’existence réelle du démon. Un ‘’diable’’ avec ses cornes rouges et ses pieds fourchus ça n’existait que dans les romans pour enfants de la comtesse de Ségur (Un bon petit diable, 1865) ou les films en noir et blanc destinés à faire frémir les foules. Le diable, le démon, le Malin, l’Adversaire, le Satan, Iblis, appelez-le comme vous voulez, c’était une création des humains pour répondre à leurs angoisses existentielles. C’est-à-dire, un mythe. Lire la suite

TÉNÈBRE MA VIEILLE AMIE, SALUT !

Les anciens se souviennent du film Le Lauréat avec Dustin Hoffman, réalisé en 1967. Rythmé par la chanson de Simon & Garfunkel, Sounds of Silence, ce film connut un succès planétaire. On était en pleine révolution de mai 68, la jeunesse rêvait d’un monde nouveau, l’utopie était au pouvoir. Écrites par Paul Simon, les paroles décrivaient le monde dont on ne voulait plus et se terminaient par un cri de désespoir.

Depuis 55 ans, rien n’a changé. Voici un extrait de Sounds of Silence, traduit et adapté par mes soins. Lire la suite

VACCIN POUR LES NULS (et corona-circus)

Nous avons vu comment fonctionne le corona-vaccin le plus répandu en France (1) : une molécule biologique, l’ARN messager, va chercher ‘’l’empreinte’’ – ou le moulage, si vous voulez – des protéines d’un coronavirus et transfère cette empreinte à l’intérieur des cellules de notre système immunitaire, sans affecter leur noyau c’est-à-dire sans modifier notre propre génome. Ces cellules immunitaires réceptionnent l’empreinte transmise et à partir d’elle, produisent l’anticorps qui va neutraliser ce virus-là quand il pénètrera dans notre organisme

I. Peut-on être contaminé quand on est vacciné ? Lire la suite

LES VACCINS POUR LES NULS (1re partie)

Depuis des mois, nous sommes noyés dans un torrent d’informations parfois fausses, mensongères, souvent approximatives, toujours contradictoires. La France est devenue une grande lessiveuse à cerveaux, plus personne ne sait que croire, qui croire, que penser. Il y a désormais chez nous 67 millions de virologues qui ne savent pas de quoi ils parlent mais ont tous un avis tranché. La dernière péripétie de cette corrida mentale, c’est le vaccin. Faut-il, faut-il pas ?

Avant de descendre dans l’arène, il faut savoir de quoi on parle. Lire la suite

QUOI DE NEUF ? LES PSAUMES (II)

 

Les psaumes sont des prières juives écrites par des Juifs entre le 6e et le 3e siècle avant J.C. En fait, certains remontent peut-être à l’époque du roi David (1) à qui l’ensemble du Psautier (le recueil des 150 psaumes) a été attribué par la tradition juive. Or – et c’est étonnant -, alors qu’elle se séparait de la Synagogue, dès son origine la jeune Église chrétienne a considéré ces textes juifs comme sa prière de référence. Au 6e siècle, la Règle des moines dite ‘’de Saint Benoit’’ explique que, « puisque les moines d’aujourd’hui n’ont pas la force comme les Anciens de réciter les 150 psaumes en une journée », qu’ils en récitent au moins une bonne quantité répartie sur les 7 Offices du jour et de la nuit. Plus tard au milieu du Moyen-âge, le bréviaire imposé aux prêtres les a obligés à dire la totalité du psautier en une semaine. Et les psaumes furent introduits dans le rituel de la messe.

Fallait-il donc devenir un Juif-aux-psaumes pour être chrétien ? Lire la suite

QUOI DE NEUF ? LES PSAUMES (I)

En ce printemps qui tarde à venir, je ressens comme un goût d’automne. Le poids des souvenirs de toute ma vie se fait plus lourd. Cruellement, elle m’apparaît non pas telle que je l’avais rêvée, mais pour ce qu’elle fut – et rien n’y peut changer. Échecs, déceptions, tristesses, abandons, désespoir parfois, semblent y avoir laissé des empreintes plus durables que les joies. Très tôt, quand l’air s’obscurcissait, quand ce que je croyais stable et acquis pour toujours disparaissait, quand je perdais souffle au milieu des flot déferlants, très tôt j’ai cherché une bouée pour survivre intérieurement. Et je suis tombé sur un petit livre qui tient au creux de la main : le Psautier, ce recueil de 150 poèmes attribués au roi David, un Juif qui vécut il y a trois mille ans. Lire la suite

APOCALYPSE NOW ? État des lieux (III) : les Français infantilisés

Avec la pandémie, ses confinements généralisés, bureaucratiques et policiers, nous avons annulé en quelques mois deux siècles de libertés fondamentales durement acquises. La liste des mesures anti-constitutionnelles décrétées arbitrairement, sans vote du Congrès, est longue. On a aboli d’un trait de plume la liberté d’association et de réunion, la liberté de commercer, la liberté de se déplacer. Nous avons été mis en détentions provisoires répétées, sans jugements. Lire la suite